Customize this title in frenchExplication – Les factions et partis armés chiites concurrents en Irak

Make this article seo compatible, Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

© Reuter. PHOTO DE DOSSIER : L’ancien Premier ministre irakien Nouri al-Maliki montre son doigt tatoué après avoir voté lors des élections au conseil provincial irakien, dans un bureau de vote à Bagdad, en Irak, le 18 décembre 2023. REUTERS/Ahmed Saad/File Photo

BAGDAD (Reuters) – La visite du commandant de la force d’élite iranienne Al-Qods à Bagdad a entraîné une pause dans les attaques contre les troupes américaines par des groupes alignés sur l’Iran en Irak, ont déclaré à Reuters plusieurs sources iraniennes et irakiennes.

Voici un aperçu des partis chiites et des groupes armés les plus influents d’Irak, qui restent divisés sur la manière de gérer la présence des forces américaines dans le pays :

LE CADRE DE COORDINATION

Coalition chiite au pouvoir composée de partis et de groupes armés irakiens et principal soutien du Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Sudani, arrivé au pouvoir en octobre 2022.

Les membres de cette coalition se disputent le pouvoir et les ressources et ne sont souvent pas d’accord. Ils sont unis contre le puissant religieux chiite rival Moqtada al-Sadr.

La coalition s’est opposée aux attaques contre les forces américaines depuis le début de la guerre à Gaza, appelant plutôt à leur retrait négocié. Les dirigeants comprennent :

-Nouri Al-Maliki

Ancien Premier ministre pendant deux mandats et chef du parti Dawa qui a dominé les gouvernements irakiens successifs après 2003. Maliki entretient des liens étroits avec l’Iran, qui a soutenu l’opposition de Dawa à Saddam pendant la guerre Iran-Irak des années 1980.

Il a des liens avec des groupes armés, un pouvoir étatique profond et est l’opposant le plus farouche de Sadr.

-Hadi Al-Amiri

Dirigeant de l’organisation Badr, qui a débuté comme groupe paramilitaire chiite soutenu par l’Iran dans les années 1980.

Badr représente une grande partie des Forces de mobilisation populaire (PMF), l’agence de sécurité de l’État irakienne lourdement armée qui comprend de nombreuses factions soutenues par l’Iran qui opèrent souvent en dehors de la chaîne de commandement.

– Qais Al-Khazali

L’ancien insurgé a combattu au sein de l’armée Mehdi de Sadr contre les troupes américaines, mais s’est séparé en 2006 pour former son propre groupe armé, Asaib Ahl al-Haq, qui détient désormais plusieurs sièges au Parlement.

Le groupe de Khazali est lourdement armé et activement impliqué dans des groupes de médias sociaux qui diffusent les messages des factions paramilitaires soutenues par l’Iran.

-Haider Al-Abadi et Ammar Al-Hakim

Deux hommes politiques chiites modérés qui ne soutiennent ouvertement aucune faction armée particulière.

Hakim est un religieux dont l’oncle Mohammed Baqir al-Hakim dirigeait le Conseil suprême islamique d’Irak, un parti fondé en Iran qui dirigeait le ministère de l’Intérieur irakien après l’invasion américaine.

Abadi, ancien Premier ministre, est un haut dirigeant du parti Dawa qui a mené l’Irak à la défaite de l’EI en 2017.

LA RÉSISTANCE ISLAMIQUE EN IRAK

Groupe de coordination des groupes armés musulmans chiites radicaux proches de l’Iran, la Résistance islamique en Irak a revendiqué plus de 150 attaques contre des bases abritant les forces américaines en Syrie et en Irak depuis octobre.

Les factions armées de ce groupe sont membres du PMF et entretiennent de bonnes relations avec les partis du Cadre de coordination. Ses principales factions sont des organisations désignées comme terroristes par les États-Unis.

Le groupe comprend :

-Kataib Hezbollah

L’une des factions armées les plus proches de l’Iran. Il a présenté un parti pour la première fois aux élections de 2021 et a remporté plusieurs sièges au Parlement.

Accusé d’être à l’origine d’attaques contre des cibles militaires et diplomatiques américaines en Irak, il ne confirme ni ne nie ouvertement son implication.

Elle a été fondée par Abu Mahdi al-Muhandis en 2005. En 2020, Muhandis a été tué par une frappe aérienne américaine à Bagdad aux côtés du major-général iranien Qassem Soleimani.

Le Kataib Hezbollah n’a pas de structure de direction annoncée publiquement, mais son membre le plus haut placé, Abdul Aziz al-Mohammedawi, est le chef militaire du PMF.

Washington a déclaré qu’il était à l’origine d’une attaque en janvier en Jordanie qui a coûté la vie à trois soldats américains.

-Haraket Hezbollah al-Nujaba

Formé comme une émanation d’autres groupes armés, Nujaba est fortement présent en Syrie, où il a contribué à soutenir le régime d’Assad pendant la guerre civile syrienne. Elle a ensuite combattu l’État islamique en Irak et en Syrie.

Dirigé par Akram al-Kaabi, il a annoncé la création d’une brigade du Golan visant à repousser les forces israéliennes du plateau du Golan occupé par Israël.

-Kataib Sayyed Al Shuhada

Plus petite que les deux autres groupes, cette faction armée a également combattu en Syrie pour soutenir Assad puis contre l’État islamique.

Il dispose d’au moins un siège au Parlement et est dirigé par Abu Alaa al-Walaei, ancien membre du Kataib Hezbollah.

MOQTADA AL-SADR ET LE MOUVEMENT SADRISTE

Sadr, pilier de la scène chiite irakienne depuis deux décennies, a annoncé sa sortie de la politique en 2021 après avoir échoué à former un gouvernement. De nombreux responsables et analystes irakiens s’attendent à ce qu’il finisse par faire son retour.

Il a mené une insurrection contre l’occupation américaine de l’Irak après le renversement du dictateur sunnite Saddam Hussein.

Sadr a hérité d’une masse de chiites pour la plupart pauvres de son père religieux qui s’est opposé à Saddam et a été tué pour cela.

Sadr se présente comme un nationaliste qui s’oppose à toute ingérence étrangère, notamment iranienne, et accuse ses rivaux chiites de corruption.

Il dispose d’une milice forte de plusieurs milliers de personnes, Saraya al-Salam, et exerce une influence au sein de l’État irakien.

La large base de partisans de Sadr lui permet de perturber la politique irakienne.

Source link -57