Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Publié le: 15/05/2023 – 11:20Modifié: 15/05/2023 – 11:18 Metema (Éthiopie) (AFP) – Il y a sept ans, Salam Kanhoush a fui le conflit en Syrie et a trouvé refuge au Soudan. Mais les combats qui ont éclaté à Khartoum le mois dernier l’ont une fois de plus contraint à l’exil. L’étudiant de 30 ans est bloqué à Metema, une ville frontalière du nord-ouest de l’Éthiopie, rejoignant des milliers de personnes fuyant les affrontements entre l’armée soudanaise et les forces paramilitaires. Il avait « commencé une nouvelle vie », a-t-il dit, et venait de déménager à Khartoum depuis Kassala, dans l’est du Soudan, lorsque les combats ont éclaté. Le 15 avril a commencé comme n’importe quel autre jour, a-t-il dit, racontant des plans pour aller faire du kayak sur le Nil avec des amis.Mais il a rapidement commencé à recevoir des messages l’exhortant à ne pas quitter sa maison.Il a passé plus d’une semaine terré chez lui, dont quelques jours sans électricité ni eau, avant de finalement réussir à quitter la capitale soudanaise, emportant seulement un sac à dos. »J’ai laissé beaucoup de choses derrière moi, c’était vraiment dur de prendre la décision de quitter Khartoum parce que… j’ai dû laisser beaucoup de souvenirs », raconte-t-il à l’AFP.Son projet de fin d’études reste inachevé et son passeport bloqué à l’ambassade de Syrie à Khartoum où il était en cours de renouvellement. Salam Kanhoush dit que c’était « vraiment difficile » de décider de quitter Khartoum © Amanuel Sileshi / AFP Il ne peut pas quitter Metema sans documents de voyage et « retourner en Syrie n’est pas une option ». »Ce que j’ai, c’est tout ce que j’ai. » – Aucune perspective – Kanhoush n’est pas le seul réfugié de Metema à faire face à un deuxième cycle d’exil.Avant le conflit, le Soudan accueillait 1,1 million de réfugiés, selon le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés.Sina, qui ne voulait être identifiée que par son prénom, a fui vers le pays en 2018 après avoir enduré quatre années de dur service militaire en Érythrée, un État autoritaire avec une politique notoire de conscription universelle et indéfinie. Un jeune garçon guide un âne transportant les bagages des personnes fuyant le Soudan vers l’Ethiopie © Amanuel Sileshi / AFP La jeune femme de 24 ans qui travaillait comme serveuse à Khartoum a déclaré qu’elle était dévastée de quitter le Soudan. »J’étais si heureuse de ma nouvelle vie », raconte-t-elle à l’AFP, abritée sous une bâche de fortune.Elle s’est enfuie à Metema avec son petit ami et son frère, le trio emballant leur vie dans deux valises. »Nous n’avons pas d’abri convenable, l’approvisionnement en eau n’est pas suffisant, je n’ai pas d’argent. »Et le pire de tout, pas de perspectives immédiates pour l’avenir. »Si je retourne en Erythrée, je serai punie, emprisonnée, puis je serai renvoyée dans (l’)armée », a-t-elle ajouté. »Chaque jour s’est aggravé »D’autres sont également dans les limbes.Sara est née à Khartoum après que sa mère a fui l’Érythrée pour le Soudan il y a plus de deux décennies.La jeune femme de 24 ans devait partir pour le Canada le 17 avril après que sa mère y a déménagé six mois plus tôt.Mais lorsque les combats ont éclaté à Khartoum le 15 avril, ses plans sont tombés en désarroi, a-t-elle déclaré. Beaucoup de ceux qui ont fui le conflit au Soudan se sont retrouvés dans les limbes © Amanuel Sileshi / AFP « La situation empirait chaque jour », a-t-elle déclaré à l’AFP, ajoutant: « C’est triste, c’est bouleversant, c’est décevant ».Elle est arrivée à Metema vers la fin avril et craint d’y rester longtemps coincée, sans savoir si elle devra déposer à nouveau sa demande d’asile.Elle n’a pas encore pu s’inscrire auprès du bureau du HCR sur place. »Ils ont dit que ce serait un processus long et continu qui prendrait des mois », a-t-elle déclaré. – « Loin de la guerre » – Mohammed Qassim, 29 ans, a quitté l’Afghanistan en 2016 pour poursuivre ses études en communications de masse au Soudan. Cinq ans plus tard, la prise de Kaboul par les talibans a mis fin à ses espoirs de retourner un jour en Afghanistan. »J’essayais de faire de mon mieux pour vivre au (Soudan) parce qu’il n’y avait aucune chance d’aller en Afghanistan », raconte-t-il à l’AFP, assis sous une bâche attachée à des arbres.Il s’apprêtait à obtenir son diplôme lorsqu’il a été contraint de fuir et ne voit pas son avenir en Éthiopie, espérant – comme Kanhoush, l’étudiant de Syrie – trouver refuge dans un pays tiers. L’Organisation internationale pour les migrations de l’ONU indique qu’en moyenne 1 000 arrivées sont enregistrées chaque jour © Amanuel Sileshi / AFP Kanhoush a déclaré qu’il rêvait du jour où il pourrait retourner au Soudan pour terminer ses études et « aller de l’avant ».« Ma nouvelle vie ? Je veux un endroit tranquille loin de la guerre. © 2023 AFP
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