Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsLa Commission européenne envisage de présenter un paquet européen sur l’énergie éolienne mardi (24 octobre), visant à renforcer l’industrie éolienne de l’UE en résolvant les défis auxquels elle est confrontée, selon des projets divulgués par Euractiv. L’énergie éolienne est considérée comme essentielle pour remplacer les combustibles fossiles et stimuler la production énergétique nationale, mais l’UE est en retard en matière d’installation si elle veut atteindre ses objectifs climatiques et énergétiques à l’horizon 2030. « L’énergie éolienne est renouvelable, disponible en abondance dans l’UE et sûre. Il est essentiel d’atteindre les objectifs de décarbonation de l’UE et de fournir une électricité propre, abordable et sûre à nos ménages, à notre industrie et, de plus en plus, à notre secteur des transports », selon l’un des projets divulgués. Mais malgré son importance et la demande croissante d’énergies renouvelables, le secteur est en difficulté. Tous les plus grands fabricants d’éoliennes ont signalé des pertes d’exploitation importantes en 2022, prévient la fuite, citant l’Agence internationale des énergies renouvelables. « L’UE ne peut pas doubler le rythme de déploiement de l’énergie éolienne sans une chaîne d’approvisionnement éolienne saine, durable et compétitive. Et l’industrie éolienne ne peut pas être en bonne santé sans un pipeline de projets clair et sûr, attirant les financements nécessaires et étant compétitifs sur un pied d’égalité à l’échelle mondiale », prévient le projet de plan d’action, appelant à « une action immédiate ». Le paquet européen sur l’énergie éolienne vise à résoudre ces problèmes avec un « Plan d’action pour l’énergie éolienne » et une communication sur « Réaliser les ambitions de l’UE en matière d’énergies renouvelables offshore ». Les projets de documents, consultés par Euractiv et susceptibles d’être modifiés avant publication, décrivent ce que l’UE a fait pour promouvoir l’énergie éolienne et les énergies renouvelables offshore, y compris de nouvelles lois et de nouveaux fonds, et les mesures supplémentaires nécessaires pour aider l’industrie. Le projet de plan d’action vise à soutenir les entreprises européennes du secteur éolien et à améliorer leur compétitivité grâce à des actions qui « devraient être entreprises de toute urgence ». Elle identifie cinq difficultés pour les fabricants européens d’équipements éoliens : « La sous-utilisation des capacités de production, provoquée par une demande insuffisante et incertaine d’éoliennes dans l’UE », l’industrie estimant que 80 GW de capacité sont actuellement bloqués dans les procédures d’autorisation, pour la plupart depuis des années. « Une inflation élevée et des prix des matières premières, combinés à une couverture limitée par les fabricants d’équipements éoliens contre la volatilité des prix des intrants », ce qui érode les finances du secteur. Conception d’un soutien national axé sur des critères de prix plutôt que sur des normes environnementales et sociales pour les produits européens et la résilience de la chaîne d’approvisionnement. Pression des concurrents internationaux, dont la Chine, un important fournisseur de matières premières et de composants de l’UE et un concurrent de plus en plus sérieux à l’échelle mondiale. Disponibilité de travailleurs qualifiés dans le secteur de la fabrication éolienne qui risque d’avoir un impact sur la vitesse de la capacité de production européenne, en particulier dans l’éolien offshore. Des enchères éoliennes repensées L’un des objectifs du plan d’action est de concevoir des enchères pour de nouvelles capacités de production d’énergie éolienne qui ne donnent pas la priorité aux offres les moins chères, dans lesquelles les fabricants chinois ont un avantage sur les entreprises européennes. L’idée est d’encourager « des critères d’attribution autres que le prix, qui récompensent les produits à plus forte valeur ajoutée et favorisent une mise à l’échelle industrielle qui peut mieux soutenir une industrie éolienne innovante et compétitive », indique le projet de document. Bruxelles souhaite également des modèles d’enchères plus uniformes, avec des critères de « pré-qualification non discriminatoires » prenant en compte des questions émergentes comme la cyber-résilience, entre autres. La Commission européenne lancera un dialogue entre les pays de l’UE, les acteurs du secteur et d’autres parties prenantes pour améliorer et simplifier les enchères. Sur cette base, la Commission européenne adoptera des orientations d’ici fin mars 2024. Parallèlement, l’exécutif européen travaillera avec l’industrie éolienne pour « surveiller de près les éventuelles pratiques commerciales déloyales qui profitent aux fabricants étrangers d’énergie éolienne », y compris le subventionnement potentiel des produits éoliens entrant dans l’UE. « Si cela se justifie, la Commission activera ses instruments de défense commerciale », prévient le document principal. Il s’agira également d’aider les fabricants à accéder aux marchés au-delà de l’UE, en renforçant les compétences et en élargissant l’accès aux fonds de l’UE. Permis et grilles Le plan d’action vise également à améliorer les autorisations et la capacité du réseau. Cela inclut la possibilité d’étendre les règles temporaires visant à alléger les formalités administratives afin « d’envoyer un signal fort à l’industrie et aux États membres sur la nécessité d’accélérer de toute urgence le déploiement de l’énergie éolienne et d’autres sources d’énergie renouvelables ». Parallèlement, la Commission européenne lancera « Accele-RES », une initiative visant à accélérer la mise en œuvre de la nouvelle loi sur les énergies renouvelables, notamment en matière d’autorisation. Cela pourrait s’avérer essentiel dans la mesure où la précédente directive sur les énergies renouvelables, datant de 2018, n’a toujours pas été pleinement mise en œuvre. En outre, l’exécutif européen lancera d’ici la fin de l’année un « outil en ligne dédié pour aider les États membres dans le processus d’autorisation ». D’ici avril 2024, elle mettra à jour sa recommandation sur l’accélération des procédures d’octroi d’autorisations pour les projets d’énergies renouvelables et ses orientations sur les bonnes pratiques pour accélérer les procédures d’octroi d’autorisations. Le plan d’action vise également à créer plus de certitude pour les développeurs et les fabricants de projets en appelant les pays de l’UE à établir des plans de mise en œuvre détaillés pour la nouvelle loi sur les énergies renouvelables et à accroître la visibilité sur le pipeline de projets éoliens à venir. L’initiative sera complétée par un « plan d’action visant à faciliter le développement des réseaux », qui devrait être présenté en novembre 2023. Cela contribuera à accélérer les principaux projets de réseaux électriques transfrontaliers qui sont « cruciaux pour intégrer des volumes croissants d’énergies renouvelables et faire progresser l’intégration des systèmes énergétiques ». Il comprendra également des mesures visant à éliminer les goulots d’étranglement qui entravent le renforcement et l’expansion du réseau, indique le document. Dynamiser l’éolien offshore Le plan d’action pour l’énergie éolienne sera publié mardi parallèlement à une communication sur la réalisation des ambitions européennes en matière d’énergies renouvelables offshore. « Les énergies renouvelables offshore sont en passe de devenir un élément indispensable du mix énergétique qui sera nécessaire pour décarboner et atteindre la neutralité climatique », selon le projet de proposition divulgué. « En 2022, la capacité offshore cumulée installée dans l’UE-27 s’élevait à 16,3 GW. Pour combler l’écart entre les 111 GW engagés par les États membres et les installations de 2022, il faudra installer près de 12 GW/an en moyenne. C’est 10 fois plus que les 1,2 GW installés en 2022 », prévient-il. La communication identifie des problèmes similaires à ceux du plan d’action, notamment en matière d’autorisations, de compétences, de chaînes d’approvisionnement et de marges bénéficiaires réduites. Il vise à développer des réseaux offshore transfrontaliers, à soutenir l’innovation, à accélérer l’obtention des permis, à améliorer la planification de l’espace maritime, à renforcer la résilience des infrastructures suite au sabotage du gazoduc Nord Stream et à sécuriser les chaînes d’approvisionnement. Le plan vise également à garantir que les pays de l’UE qui exportent de l’énergie renouvelable vers d’autres États de l’UE soient dûment récompensés pour leur action, la Commission évaluant actuellement les moyens de partager les bénéfices. [Edited by Frédéric Simon/Zoran Radosavljevic] En savoir plus avec EURACTIV !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);
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