Customize this title in frenchFuites, réparations, stress : comment un équipage réduit a stoppé la catastrophe pétrolière de la mer Rouge

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words À BORD DU FSO SAFER (Yémen) (AFP) – Lorsqu’une alarme a retenti sur le pétrolier en décomposition au large des côtes du Yémen, signalant une fuite dans sa salle des machines, Hussein Nasser est rapidement passé à l’action. Travaillant 24 heures sur 24 pendant des jours, lui et la demi-douzaine d’autres personnes à bord du FSO Safer ont façonné des bandes de fer de fortune pour réparer un tuyau éclaté, avant que les plongeurs n’arrivent pour installer une plaque d’acier permanente pour empêcher l’eau de mer de couler le navire. L’incident de 2020 n’était qu’un exemple de la façon dont un équipage hétéroclite de marins et d’ingénieurs – ne comptant pas plus de sept ou huit à un moment donné – a travaillé pendant des années pour maintenir à flot le pétrolier FSO Safer abandonné au large du Yémen et conjurer une calamité environnementale.Le naufrage du navire, ou une explosion à bord, aurait libéré une fine nappe de pétrole à travers la mer Rouge, mettant en péril la faune, les villages de pêcheurs côtiers, les ports vitaux et le trafic maritime. Les Nations Unies espèrent que l’inquiétude suscitée par Safer, âgé de 47 ans, qui a été terriblement négligé pendant la guerre en cours au Yémen, est sur le point de s’apaiser. Cela dépend de la réussite du transfert de son pétrole vers un navire de remplacement, le Nautica, qui est arrivé dimanche au large des côtes du pays. Il représente une rare lueur d’espoir après plus de huit ans de combats entre les rebelles Huthi, qui contrôlent la capitale Sanaa et les eaux où le Safer est amarré, et le gouvernement internationalement reconnu basé dans la ville méridionale d’Aden. Le pétrolier FSO Safer a été cruellement négligé pendant la guerre au Yémen © MOHAMMED HUWAIS / AFP Pour les membres de l’équipage squelette du Safer, cette étape est le moment de réfléchir à leurs longs séjours en mer avec peu de nourriture, pas de climatisation et un stress quasi constant. « L’anxiété nous accompagne tout le temps en raison de l’état de délabrement du navire », a déclaré à l’AFP Nasser, un ingénieur aux cheveux gris courts et à la moustache noire. Comme d’autres membres d’équipage interrogés, il travaille pour l’autorité des affaires maritimes des Huthis. »Le Safer est comme une ligne de front et nous avons dû nous battre dessus – pas différent d’une ligne de front militaire », a déclaré Nasser. ‘Héros méconnus’Les Huthis soutenus par l’Iran louent des hommes comme Nasser comme les « héros méconnus » de la saga Safer. Les méchants, dans leur récit, sont des membres et des partisans de la coalition militaire dirigée par les Saoudiens qui combattent pour soutenir le gouvernement basé à Aden, qu’ils accusent d’avoir bloqué le port de Hodeida qui a privé le Safer de l’équipement nécessaire. Pourtant, les Houthis eux-mêmes ont longtemps été accusés de courtiser le désastre en utilisant le Safer comme monnaie d’échange, en bloquant les demandes d’inspection de l’ONU et en exigeant que les revenus pétroliers soient utilisés pour payer les salaires de leurs employés. Après plus de huit ans sans entretien, il est indéniable que le navire est dans un état lamentable, avec de la rouille et des champignons à propagation rapide striant sa coque rouge et grise, dont l’épaisseur s’est usée de quatre millimètres par endroits. L’équipage a travaillé pendant des années avec peu de nourriture et sans climatisation © MOHAMMED HUWAIS / AFP « Tout navire pétrolier a besoin d’un entretien régulier (…) pour assurer la sécurité du navire », a déclaré Ebrahim al-Moshki, chef de l’autorité des affaires maritimes de Hodeida. « Mais les effectifs ici ne sont parfois que trois ou cinq, alors qu’ils étaient 72 » avant la guerre. La situation serait bien pire sans l’équipage réduit, a déclaré Edrees al-Shami, le directeur général exécutif nommé par les Houthis de SEPOC, la compagnie pétrolière et gazière yéménite. « Ils travaillaient dans des conditions très risquées et dangereuses et ils ont réussi à réparer. Et ils n’ont pas été reconnus. Cela n’a pas été rendu public », a déclaré Shami. « Nager dans l’huile »La réparation des fuites sous le pont était particulièrement difficile compte tenu de la chaleur intense et des vapeurs qui se dégagent du brut, ce qui peut augmenter la possibilité de déclencher une explosion à partir de quelque chose d’aussi petit qu’un simple coup de cigarette. « Notre problème majeur est la possibilité d’inflammation », a déclaré Shami. Le pétrolier, utilisé comme plate-forme de stockage depuis les années 1980, est amarré près du port vital de Hodeida au Yémen © MOHAMMED HUWAIS / AFP « Ils ont travaillé à travers tous ces gaz inflammables, ont travaillé à l’intérieur de l’huile, nageant presque dans l’huile, donc c’était très difficile. » Dimanche, à peu près au moment où le Nautica arrivait au large de la ville portuaire de Hodeida, Nasser, l’ingénieur, a visité le principal marché aux poissons de la ville qui aurait presque certainement été fermé en cas de marée noire.L’ONU a déclaré qu’un demi-million de personnes travaillent dans l’industrie de la pêche de la région et que 200 000 moyens de subsistance « seraient instantanément anéantis ». »Tous auraient été gravement touchés », a déclaré Nasser, désignant les pêcheurs qui tentaient de décharger des brouettes pleines de barracudas, de poissons perroquets et même de requins à la criée. Sauvetage d’un pétrolier échoué au large du Yémen © Julia Han JANICKI, Valentin RAKOVSKY / AFP/Dossier Interrogé sur ses plans après le démantèlement complet du Safer, Nasser, la cinquantaine avancée, a déclaré qu’il accepterait toute nouvelle mission que les autorités maritimes décideraient de lui confier. Mais après avoir vécu des années sur un navire en danger de couler ou de prendre feu, il a dit qu’il voulait prendre le temps de « prendre quelques minutes de sommeil et de se reposer ». © 2023 AFP

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