Customize this title in frenchGaz lacrymogène et arrestations lors d’une manifestation au Kenya contre les projets de hausse des impôts

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Nairobi (AFP) – La police kenyane a tiré des gaz lacrymogènes et arrêté 11 manifestants, ont indiqué des journalistes de l’AFP, lors d’une marche à Nairobi mardi contre un nouveau projet de loi de finances qui, selon les critiques, va aggraver les difficultés économiques des citoyens ordinaires.

Publié le: Modifié:

La législation proposée prévoit de nouvelles taxes ou une augmentation des taxes sur un large éventail d’articles, notamment le carburant et la nourriture, ainsi que les produits de beauté, les crypto-monnaies et les influenceurs des médias sociaux.

La police a tiré plusieurs salves de gaz lacrymogènes et arrêté 11 personnes, les regroupant dans un camion de police, pour tenter de disperser la manifestation, ont indiqué des journalistes de l’AFP sur place.

« Abaissez le projet de loi de finances », scandaient les manifestants alors qu’un groupe d’environ 100 personnes marchait vers le parlement, qui a repris mardi après une pause et devrait débattre de la législation cette semaine.

« Ils veulent nous tuer de faim. »

Les manifestations – qui, selon les organisateurs, avaient été notifiées à la police – ont été surnommées « sita sita » (six six) car elles se sont déroulées le sixième jour du sixième mois.

Les marcheurs ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Est-ce que plus d’imposition conduira à un faible coût de la vie » et « La pauvreté est créée par l’homme ».

« Nous assistons à un chaos qui n’est pas normal. Nous sommes pourchassés mais nous nous battons pour nos droits », a déclaré l’un des manifestants, Rodgers Obogi, un chômeur de 23 ans.

« Nous manifestons pour exprimer nos frustrations, les gens ont besoin d’argent, cet argent est taxé deux fois. »

La police a tiré plusieurs volées de gaz lacrymogène et arrêté 11 personnes lors des manifestations au centre-ville de Nairobi ©Tony KARUMBA / AFP

Amnesty Kenya a appelé à la libération inconditionnelle des 11 personnes arrêtées, affirmant que le droit de manifester, « de s’exprimer et de participer au débat public est sacré en vertu de notre Constitution et du droit international ».

L’activiste kenyan Boniface Mwangi a dénoncé ces arrestations, écrivant sur Twitter que « l’envoi de la police pour arrêter des manifestants pacifiques pour avoir exercé leur droit d’être entendu est un comportement dictatorial ».

L’intervention a également suscité de rares critiques publiques de la part d’un haut fonctionnaire.

« Aucune manifestation pacifique, en particulier celle axée sur une conversation économique nationale en cours, ne doit être interrompue et aucune arrestation ne doit être effectuée », a déclaré Korir Sing’oei, secrétaire principal du ministère des Affaires étrangères.

‘crise de trésorerie’

Le président William Ruto cherche à remplir les caisses épuisées du gouvernement et à réparer une économie lourdement endettée héritée de son prédécesseur Uhuru Kenyatta, qui a fait des folies sur de grands projets d’infrastructure.

Son gouvernement a élaboré un budget de 3,6 billions de shillings (26,2 milliards de dollars) pour 2023/24, les nouvelles taxes proposées devant générer 289 milliards de shillings.

Au moins 11 manifestants ont été arrêtés et regroupés dans un camion de police
Au moins 11 manifestants ont été arrêtés et regroupés dans un camion de police ©Tony KARUMBA / AFP

Les critiques accusent Ruto de revenir sur les promesses faites lors de la campagne électorale d’août 2022, lorsqu’il s’est déclaré le champion des Kényans pauvres et s’est engagé à améliorer leur sort économique.

Le parti Azimio du chef de l’opposition Raila Odinga a dénoncé le projet de loi, affirmant que le gouvernement de Ruto voulait « prendre des milliards dans les poches de certaines des personnes les plus pauvres de ce pays tout en s’attendant à ce qu’elles applaudissent ».

« Nous avons refusé de rester les bras croisés et de regarder les Kényans être harcelés pour remédier à la crise de trésorerie causée par la mauvaise gestion économique, les dépenses inutiles, la corruption et l’embauche biaisée et incompétente à des postes publics critiques », a déclaré Azimio dans un communiqué le 30 mai.

Plus tôt cette année, Odinga a mené une série de protestations contre la crise du coût de la vie au Kenya et sa plainte selon laquelle la victoire lui avait été volée à l’élection présidentielle.

Les manifestants brandissaient des pancartes lisant "Est-ce que plus d'imposition conduira à un faible coût de la vie" et "La pauvreté est créée par l'homme"
Les manifestants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Est-ce que plus de taxation mènera à un faible coût de la vie » et « La pauvreté est d’origine humaine » © SIMON MAINA / AFP

Amnesty International et Human Rights Watch ont déclaré dans un rapport la semaine dernière que 12 personnes avaient été tuées par la police lors des manifestations de mars.

Selon les chiffres du gouvernement, trois personnes ont été tuées dans les troubles, dont un policier.

Source link -57