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Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s’est engagé vendredi 16 février à faire payer à Israël « avec du sang » les civils tués au Liban plus tôt cette semaine, en avertissant que le groupe possède des missiles capables d’atteindre n’importe quel endroit en Israël.
« L’ennemi paiera de son sang » pour chaque enfant et chaque femme qui ont perdu la vie lors d’un incendie transfrontalier au Liban, a déclaré Nasrallah dans un discours télévisé.
Il a ajouté que son mouvement, soutenu par l’Iran, dispose de « missiles à guidage de précision qui peuvent atteindre… Eilat », sur la côte israélienne de la mer Rouge, au-delà des villes du nord qui sont généralement ciblées par les frappes de représailles.
Le Hezbollah, allié du Hamas, échange des tirs avec son ennemi juré Israël depuis le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre.
Le 14 février s’est avéré être le jour le plus sanglant pour le Liban lorsque l’armée israélienne a affirmé avoir tué le commandant du Hezbollah Ali al-Debs ainsi que son adjoint et un autre combattant à Nabatiyeh.
Dans ces frappes, dix civils ont également été tués ainsi que deux autres combattants du Hezbollah, selon un décompte de l’AFP. Nasrallah a déclaré que des civils avaient été tués dans le but de « faire pression » sur le Hezbollah pour qu’il lance des attaques contre Israël, mais ils ont souligné que le groupe intensifierait ses tirs transfrontaliers en cours.
« La réponse au massacre doit être de poursuivre la résistance (contre Israël) » et le Hezbollah ne se contentera pas de frapper « des positions (militaires)… et du matériel d’espionnage » comme il l’a fait auparavant, a déclaré Nasrallah.
L’armée israélienne a déclaré que les frappes avaient été menées le 14 février après qu’un soldat a perdu la vie dans une roquette tirée depuis le Liban. En représailles, le Hezbollah a lancé un barrage de roquettes qui ont été tirées sur la ville de Kiryat Shmona, dans le nord d’Israël, et a déclaré qu’il s’agissait de sa « première réponse » aux frappes meurtrières israéliennes.
L’ONU réaffirme les « règles de la guerre : protéger les civils »
La mission de maintien de la paix des Nations Unies au Liban (FINUL) a appelé à « intensifier » les efforts diplomatiques « pour restaurer la stabilité et sauvegarder la sécurité des civils » après l’effusion de sang de mercredi 14 février.
À voir : Guerre Israël-Hamas : le Hezbollah affirme qu’Israël paiera « en sang » pour le meurtre de civils
« La dévastation, les pertes en vies humaines et les blessures constatées sont profondément préoccupantes », a déclaré le porte-parole de la Finul, Andrea Tenenti, appelant « toutes les parties impliquées à cesser immédiatement les hostilités pour éviter une nouvelle escalade ».
Le coordinateur humanitaire de l’ONU pour le Liban, Imran Riza, a déclaré que « les règles de la guerre sont claires : les parties doivent protéger les civils ».
Parallèlement, le Premier ministre libanais Najib Mikati a condamné les frappes meurtrières israéliennes et s’est engagé à déposer une plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU.
(Avec la contribution des agences)