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Ramallah (Territoires palestiniens) (AFP) – Khader Adnan n’était pas étranger aux prisons d’Israël. Sa mort mardi est survenue au cours de son 13e séjour en détention israélienne, avec près de huit ans de sa vie passés derrière les barreaux.
Né dans la ville d’Arraba, près de Jénine dans le nord de la Cisjordanie occupée en 1978, Adnan s’est impliqué dans le groupe militant palestinien du Jihad islamique alors qu’il étudiait les mathématiques à l’université de Birzeit à la fin des années 1990.
Il a passé les deux décennies et demie suivantes dans et hors de la détention israélienne, des périodes d’incarcération marquées par une série de grèves de la faim très médiatisées – au moins cinq, a déclaré le Club des prisonniers palestiniens à l’AFP.
Le groupe de défense a déclaré qu’Adnan, qui laisse neuf enfants, est le premier Palestinien à mourir des suites directes d’une grève de la faim, ayant refusé de se nourrir depuis son arrestation le 5 février par Israël pour terrorisme et incitation.
En 2012, une grève de la faim de 66 jours a fait d’Adnan un héros national et a revitalisé la grève de la faim comme forme de protestation parmi les Palestiniens incarcérés dans les prisons israéliennes.
À l’époque, il s’agissait de la plus longue grève de la faim jamais organisée par un prisonnier palestinien.
La manifestation de 2012 a mis en lumière la détention administrative – une mesure israélienne controversée en vertu de laquelle des personnes sont internées sans inculpation pour des périodes renouvelables pouvant aller jusqu’à six mois.
En 2015, il a de nouveau obtenu sa libération de la garde à vue israélienne avec une grève de la faim de 56 jours.
Arrêté aussi par des Palestiniens
Adnan s’est également retrouvé dans le collimateur de l’Autorité palestinienne du président Mahmud Abbas.
En 1999, il a été arrêté par les forces de sécurité palestiniennes pour avoir dirigé des manifestations étudiantes contre le Premier ministre français en visite Lionel Jospin. Il a été arrêté par les forces de sécurité palestiniennes à au moins deux autres reprises.
Un responsable israélien a décrit Adnan à l’AFP comme un « agent » du Jihad islamique qui « a pris part à des dizaines d’activités organisationnelles… et a prononcé des discours incitant à soutenir une organisation hostile ».
Le responsable a souligné que contrairement aux quatre grèves de la faim précédentes d’Adnan, qu’il avait menées pour protester contre les détentions administratives, « cette fois, des accusations avaient été portées contre lui ».
Hasan Khreisheh, vice-président du parlement palestinien, a déclaré à l’AFP qu’Adnan, avec qui il était ami, était sorti vainqueur de sa mort.
« Adnan a gagné plus d’une fois dans les prisons de l’occupation, et aujourd’hui, il a de nouveau été victorieux lorsqu’il a été martyrisé dans sa nouvelle bataille », a déclaré Khreisheh.
Parallèlement à sa détention et à sa sortie de prison, Adnan dirigeait une boulangerie à Arraba et avait également travaillé comme banquier.
Aujourd’hui, son visage peut être vu au pochoir sur les murs des villes palestiniennes et des camps de réfugiés en Cisjordanie et à Gaza.
Le Jihad islamique, considéré comme une organisation terroriste par l’Union européenne et les États-Unis, a averti qu’Israël « paierait le prix de ce crime ».
S’exprimant lors d’une conférence de presse après sa mort, sa veuve Randa Mousa a déclaré: « Nous ne recevrons que des sympathisants, car ce martyre est (comme) un mariage, un (moment de) fierté pour nous et une couronne sur nos têtes. »
Elle a mis en garde contre les représailles pour sa mort. « Nous ne voulons pas que quiconque réponde au martyre. Nous ne voulons pas que quelqu’un lance des roquettes et ensuite (qu’Israël) frappe (sur) Gaza. »
© 2023 AFP