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© Reuter. Le Premier ministre japonais Fumio Kishida s’adresse aux médias lors d’une conférence de presse à l’hôtel Park Lane en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York, aux États-Unis, le 20 septembre 2023. REUTERS/Bing Guan/photo d’archives
Par Leika Kihara
TOKYO (Reuters) – Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a souligné jeudi la nécessité de procéder à des hausses de salaires plus larges et plus durables afin d’amortir le coup porté aux ménages par la hausse du coût de la vie.
Cette remarque, prononcée lors d’un discours prononcé lors d’une réunion annuelle de la plus grande organisation syndicale du Japon, Rengo, souligne l’accent mis par l’administration sur la création d’un cycle dans lequel des salaires plus élevés soutiennent la consommation et permettent aux entreprises d’augmenter les prix.
« L’économie japonaise a longtemps été structurée de manière à donner la priorité aux réductions de coûts. Après trois décennies, nous voyons émerger une opportunité de passer à une économie où les salaires et les dépenses en capital prennent de l’ampleur », a déclaré Kishida.
« Nous devons générer une vague d’augmentations de salaires durables qui s’étendent aux régions, ainsi qu’aux petites et moyennes entreprises », a-t-il déclaré.
C’était la première fois depuis 2007 qu’un Premier ministre du Parti libéral-démocrate conservateur assistait à la réunion annuelle de Rengo, soulignant la stratégie de Kishida visant à attirer la coopération entre les syndicats et la direction pour générer des salaires plus élevés.
Les salaires japonais sont restés stagnants pendant des décennies jusqu’à l’année dernière, lorsque la hausse des coûts des matières premières a fait grimper l’inflation et a accru la pression sur les entreprises pour qu’elles rémunèrent leurs employés avec des salaires plus élevés.
Les grandes entreprises ont convenu d’une augmentation moyenne des salaires de 3,58 % cette année, la plus forte augmentation depuis trois décennies, ce qui suggère que le Japon est sur le point de sortir d’une période prolongée de déflation et d’inflation modérée.
Les appels de Kishida en faveur d’augmentations salariales durables font écho à ceux de la Banque du Japon, qui a souligné que des hausses salariales durables doivent accompagner une inflation durable avant de pouvoir mettre fin aux taux d’intérêt extrêmement bas.
La nécessité d’augmentations de salaires durables est devenue plus imminente, car la faiblesse du yen maintient le coût des importations de carburant et de matières premières à un niveau élevé.
L’inflation sous-jacente du Japon a atteint 3,1 % en août, dépassant l’objectif de 2 % de la banque centrale pour le 17e mois consécutif, les entreprises continuant de répercuter la hausse des coûts sur les ménages.
Au Japon, les entreprises et les syndicats entament les négociations sur les salaires vers le mois de mars pour l’exercice commençant en avril, selon une pratique connue sous le nom de « shunto ».
Le résultat du shunto de l’année prochaine sera crucial pour la rapidité avec laquelle la banque centrale mettra progressivement fin à ses mesures de relance massives.