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La Belgique a lancé un appel à propositions pour préparer ses ports à importer des quantités massives d’hydrogène vert dans le cadre de ses efforts pour devenir une « porte d’entrée de l’hydrogène », a annoncé la ministre belge de l’Énergie, Tinne Van der Straeten.
Lisez l’histoire originale en français ici.
L’appel à projets sera lancé en octobre, avec un budget de 10 millions d’euros, selon le média belge L’Écho signalé.
L’accent principal est mis sur le port d’Anvers-Bruges, que le gouvernement souhaite faire devenir la porte d’entrée de l’hydrogène vert en Europe.
En raison de son emplacement, le port est déjà l’un des principaux centres énergétiques d’Europe, transportant 10 % du gaz de l’UE et connecté aux parcs éoliens offshore de la mer du Nord.
Pour réduire la dépendance de l’UE aux combustibles fossiles russes, l’UE s’est fixé un objectif ambitieux de produire 10 millions de tonnes d’hydrogène renouvelable au niveau national et d’importer la même quantité d’ici 2030.
Pour contribuer à cet objectif, la Belgique a adopté sa Stratégie nationale sur l’hydrogène en 2021, qui vise à « positionner la Belgique comme une plateforme d’importation et de transit d’hydrogène vert en Europe » et à en faire « un leader dans les technologies de l’hydrogène ».
En octobre dernier, le Premier ministre belge Alexander De Croo insistait sur la capacité de la Belgique à devenir « la porte d’entrée de l’hydrogène en Europe ».
La Belgique a déjà commencé à rechercher des partenaires internationaux et a récemment signé un protocole d’accord (MoU) avec le Chili pour importer de l’hydrogène vert de ce pays. Les deux pays ont convenu de mettre en place un corridor pour acheminer l’hydrogène vert chilien et ses dérivés vers les ports belges.
Problèmes potentiels avec l’infrastructure
S’adressant à la commission de l’énergie de la Chambre des représentants belge, mardi (26 septembre), Van der Straeten a souligné la nécessité d’investir dans la logistique.
« Si nous voulons conserver une industrie en Belgique, nous avons besoin d’une industrie décarbonée et donc de disposer des infrastructures nécessaires », a-t-elle déclaré.
À cette fin, Bruxelles et Berlin ont déjà annoncé leur intention d’interconnecter leurs futures infrastructures hydrogène d’ici 2028.
La question du transport de l’hydrogène est d’autant plus d’actualité que le géant pétrolier et gazier TotalEnergies a annoncé le 14 septembre son intention d’acheter 500 000 tonnes d’hydrogène vert par an d’ici 2030 pour décarboner ses six raffineries européennes.
Une très grande partie de cet hydrogène vert devrait être destinée à sa raffinerie d’Anvers, ce qui nécessitera d’en importer de grandes quantités en Belgique, L’Écho ajoutée.
[Edited by Daniel Eck/Frédéric Simon/Nathalie Weatherald]