Customize this title in frenchLa Commission européenne examine neuf grandes plateformes technologiques à propos des publicités ciblées et de l’IA générative

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La Commission européenne a demandé jeudi 14 mars des informations à neuf grandes plateformes technologiques sur leur utilisation de publicités ciblées et d’intelligence artificielle (IA) générative pour évaluer le respect de la loi sur les services numériques (DSA).

La Commission a demandé à Bing, Google Search, Facebook, Instagram, Snapchat, TikTok, YouTube et X de fournir des détails sur leurs stratégies visant à faire face aux risques associés à l’IA générative, notamment en matière électorale. Elle a également demandé à LinkedIn de préciser comment il respecte l’interdiction de cibler des publicités basées sur des données personnelles sensibles.

Le DSA « tourne désormais à plein régime », selon le commissaire au Marché intérieur Thierry Breton posté sur X jeudi.

Le DSA, entré en vigueur le 17 février, impose des mesures spécifiques de modération du contenu pour les plateformes comptant plus de 10 % de la population de l’UE comme utilisateurs mensuels. Cela représente environ 45 millions de personnes. Ces plateformes sont considérées comme présentant un risque systémique pour la société, elles doivent donc adhérer à des protocoles de modération de contenu, y compris des obligations de transparence et de gestion des risques.

L’exécutif européen a publié l’année dernière une liste de ces très grandes plateformes en ligne (VLOP) et de ces très grands moteurs de recherche (VLOSE), et l’a mise à jour depuis. Les neuf plates-formes examinées à la loupe à ce jour figurent sur cette liste.

Annonces ciblées sur LinkedIn

En tant que VLOP, LinkedIn doit garantir que les utilisateurs peuvent facilement discerner les détails des publicités et interdire l’utilisation de données personnelles, telles que l’orientation sexuelle, les convictions politiques ou la race, à des fins de publicité ciblée.

L’enquête de la Commission sur LinkedIn est en partie due au fait que des organisations de la société civile, notamment EDRi, Global Witness, Gesellschaft für Freiheitsrechte et Bits of Freedom, ont déposé une plainte auprès de la Commission le 26 février. Les organisations ont exprimé leurs inquiétudes quant à une éventuelle violation par LinkedIn des restrictions de ciblage publicitaire décrites dans le DSA.

Un porte-parole de LinkedIn a déclaré à Euractiv que l’entreprise se conforme au DSA, y compris aux dispositions sur les publicités ciblées. « Nous sommes impatients de coopérer avec la Commission sur cette question », a ajouté le porte-parole.

Autres plateformes

La Commission demande aux huit autres plateformes et moteurs de recherche des détails et des documents sur les évaluations des risques et les mesures d’atténuation concernant l’impact de l’IA générative sur les processus électoraux, la diffusion de contenus illégaux, les droits fondamentaux, la violence fondée sur le genre, la protection des mineurs, le bien-être mental, protection des données personnelles, protection des consommateurs et propriété intellectuelle.

Les enquêtes portent à la fois sur la diffusion et la création de contenus génératifs d’IA.

L’IA générative est également soulignée comme un risque dans le projet de lignes directrices de la Commission sur l’intégrité du processus électoral, visant à fournir aux VLOP et VLOSE les meilleures pratiques et mesures d’atténuation, y compris celles spécifiques aux risques liés à l’IA générative.

Un représentant de la Commission a déclaré jeudi lors d’un point de presse que l’engagement pris par Microsoft de lutter contre l’utilisation trompeuse de l’IA lors des élections de 2024, annoncé lors de la conférence de Munich sur la sécurité, « est le bienvenu, mais nous, en Europe, avons le privilège de disposer d’une boîte à outils avec le nouveau règles, en particulier avec le DSA que nous pouvons pleinement utiliser pour garantir l’intégrité des élections ».

Une demande d’informations est une mesure d’enquête et ne prédétermine pas les actions ultérieures que la Commission pourrait entreprendre. Toutefois, des amendes peuvent être imposées pour avoir fourni des informations inexactes, incomplètes ou trompeuses en réponse à de telles demandes.

Les entreprises ont jusqu’au 5 avril pour soumettre des données sur la manière dont l’IA générative pourrait affecter les processus électoraux. Les réponses sur d’autres questions peuvent être soumises avant le 26 avril.

Par ailleurs, la Commission a également lancé aujourd’hui une enquête visant à déterminer si le site de commerce en ligne AliExpress a violé le DSA, notamment en raison de son utilisation d’algorithmes de recommandation.

[Edited by Eliza Gkritsi/Nathalie Weatherald]

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