Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Publié le: Modifié:
Séoul (AFP) – La Corée du Sud a déclaré mardi qu’une « partie importante » des documents de renseignement américains divulgués indiquant que les inquiétudes à Séoul concernant les livraisons d’armes à l’Ukraine étaient fausses.
Les documents font partie d’une fuite plus large que le Pentagone a décrite comme un risque « très grave » pour la sécurité nationale. Cela a également créé un casse-tête diplomatique pour Washington, car ils semblent montrer que les États-Unis espionnent des alliés proches, notamment la Corée du Sud et Israël.
Certains dossiers montreraient que les hauts responsables sud-coréens de la sécurité nationale craignent que des armes et des munitions fabriquées par leur pays ne finissent par être utilisées en Ukraine, une violation de la politique de Séoul de ne pas vendre d’armes aux nations en guerre.
Lors d’un appel mardi, le ministre sud-coréen de la Défense et le secrétaire américain à la Défense ont convenu qu' »un nombre important des documents en question ont été fabriqués », a déclaré le bureau présidentiel à Séoul dans un communiqué.
Des dizaines de photographies des documents circulent sur les plateformes de médias sociaux et les services de messagerie, notamment Twitter, Telegram et Discord, depuis au moins des semaines.
Le Pentagone a déclaré qu’il s’efforçait de déterminer si les documents étaient authentiques et qu’au moins un semblait avoir été manipulé.
Cependant, les responsables américains pensent que bon nombre de ces documents sont réels.
La fuite a incité les responsables américains à rassurer des alliés tels que la Corée du Sud, qui a fourni une aide non létale et humanitaire à l’Ukraine depuis l’invasion russe l’année dernière.
Mais Séoul a une politique de longue date contre la fourniture d’armes aux pays en conflit actif, ce qui, selon elle, rend difficile la fourniture directe d’armes à l’Ukraine.
La révélation des prétendues discussions en Ukraine entre de hauts responsables de la sécurité nationale a suscité des critiques en Corée du Sud sur la vulnérabilité de sites sensibles, dont le bureau présidentiel.
Mais le bureau du président Yoon Suk Yeol a repoussé mardi, affirmant qu’il disposait d’une « sécurité à toute épreuve » et que les allégations d’écoute clandestine étaient des « mensonges insensés ».
Yoon doit se rendre aux États-Unis plus tard ce mois-ci lors d’une visite d’État.
© 2023 AFP