Customize this title in frenchLa Cour suprême américaine semble sceptique quant à la limitation de l’accès aux pilules abortives

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La Cour suprême des États-Unis s’est montrée sceptique quant à la limitation de l’accès à la mifépristone, un médicament abortif, lors d’une audience mardi 26 mars. Selon les rapports, le plus haut tribunal a signalé qu’il était peu probable qu’il applique une telle limitation et a remis en question l’opportunité de contester l’approbation fédérale du médicament.

De quoi s’agit-il dans cette affaire

L’affaire tourne autour des décisions prises par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis pour assouplir les restrictions sur l’utilisation de la mifépristone depuis 2016. Plusieurs groupes et médecins anti-avortement, dont l’Alliance for Hippocratic Medicine, un groupe de médecins et militants anti-avortement, contestent le médicament et à quel point il est sûr.

En novembre 2022, ils ont intenté une action en justice alléguant que la mifépristone, qui a été approuvée pour la première fois par la FDA en 2000, n’est pas sûre et que la FDA a élargi son accès de manière inappropriée.

Malgré de nombreuses études démontrant l’innocuité de la mifépristone, le groupe a fait valoir que ses membres pourraient subir des préjudices en traitant des patients qui utilisaient ce médicament. Selon la BBC, ils ont également fait valoir que cela irait à l’encontre de leurs croyances religieuses.

Les arguments

La solliciteure générale des États-Unis, Elizabeth Prelogar, a fait valoir que les médecins n’avaient pas réussi à démontrer que les décisions de la FDA avaient causé un préjudice direct. Elle a prévenu qu’une décision en faveur du groupe anti-avortement « perturberait gravement le système fédéral de développement et d’approbation des médicaments » et « infligerait de graves dommages aux femmes à travers le pays ».

Il est intéressant de noter que plusieurs juges, y compris des juges conservateurs qui ont déjà soutenu des personnes anti-avortement, ont remis en question la validité de l’affaire.

Selon le rapport, la juge Amy Coney Barrett, nommée par Donald Trump, a demandé aux avocats du groupe si les médecins cités dans l’affaire avaient été forcés d’interrompre une grossesse contre leur gré.

Un autre juge conservateur, le juge Neil Gorsuch, s’est demandé si l’affaire pourrait conduire « une poignée d’individus » à transformer un « petit procès en une assemblée législative nationale sur une règle de la FDA, ou toute autre action du gouvernement fédéral ».

Les juges libéraux, les juges Elena Kagan et Ketanji Brown Jackson, se sont demandé pourquoi les médecins n’étaient pas protégés par leur droit d’exprimer des objections de conscience.

Pourquoi cette affaire est-elle importante ?

Cette affaire constitue une affaire d’avortement importante depuis l’annulation de l’arrêt Roe c. Wade et la fin du droit national à l’avortement en juin 2022. Elle a des implications potentielles pour des millions de femmes. Le plus haut tribunal américain avait précédemment refusé d’examiner une contestation de l’approbation du médicament par la FDA.

En outre, cette affaire intervient juste avant les élections présidentielles américaines de 2024, où l’avortement, une question politique controversée, sera probablement un facteur majeur.

La mifépristone est utilisée en association avec le misoprostol pour les avortements médicamenteux, qui représentaient 63 % de tous les avortements en 2023 aux États-Unis.

(Avec la contribution des agences)

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