Customize this title in frenchLa France annonce davantage de financements pour les rénovations énergétiques

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsLa Première ministre française Elisabeth Borne a annoncé dimanche 9 juillet que le gouvernement débloquerait 7 milliards d’euros supplémentaires à partir de 2024 pour financer la transition verte, dont une partie sera allouée aux rénovations énergétiques. Lisez l’histoire française originale ici. La nouvelle mesure fait suite à la publication d’un rapport du Sénat mercredi 5 juillet, qui a mis en évidence le manque d’incitations publiques pour augmenter le taux de rénovation des bâtiments afin d’améliorer l’efficacité énergétique. En France, le secteur du bâtiment représente environ 48 % de toute l’énergie consommée et environ 28 % des émissions de gaz à effet de serre, contre 40 % et 36 % au niveau de l’UE. La nécessité de décarboner le secteur est donc plus urgente que jamais, et fait même l’objet d’un « consensus politique », selon le rapport du Sénat. En réponse, la Première ministre Elisabeth Borne a annoncé dimanche 9 juillet que le gouvernement fournirait 7 milliards d’euros supplémentaires par an de financement public à partir de l’année prochaine pour financer la transition énergétique. Entre autres, cet argent sera affecté à l’accélération de la rénovation énergétique des bâtiments, a précisé Borne. Le rythme actuel de rénovation en France oscille entre 50 000 et 100 000 bâtiments par an. Dans son rapport, le Sénat proposait d’atteindre 370 000 logements entièrement rénovés par an d’ici 2030 avant de doubler la cadence à 700 000 par an. C’est le rythme que la France doit adopter pour se conformer aux objectifs 2020 de la Commission européenne de doubler le nombre de rénovations complètes de bâtiments de 1 % à 2 % du parc de logements de l’UE par an. Perte de confiance Le rapport du Sénat note que cette situation n’est pas propre à la France puisque « les politiques d’incitation à la rénovation énergétique des autres pays de l’UE rencontrent les mêmes difficultés », citant l’Allemagne et la Belgique en exemple. Pour la France, le rapport a identifié la nécessité de régimes d’aides financières juridiquement stables et proportionnels aux revenus des ménages, combinés à des régimes de prêts avec des taux d’intérêt plus bas qu’aujourd’hui. Dans ce contexte, les 7 milliards d’euros supplémentaires prévus par le Premier ministre pourraient contribuer à porter le budget de MaPrimeRénov’, principal dispositif public d’aide financière à la rénovation énergétique des bâtiments résidentiels, à 4,5 milliards d’euros par an. Guillaume Gontard, le sénateur qui a rédigé le rapport, a plaidé pour que ces mesures soient couplées à des diagnostics de performance énergétique (DCE) des bâtiments « plus fiables et plus robustes » intégrant davantage de paramètres. Le dispositif français DPE classe les logements en fonction de leur performance énergétique et indique les moins performants qui seront les premiers à rénover. Le rapporteur se félicite également de l’objectif d’avoir des « seuils harmonisés » pour les rénovations au niveau de l’UE plutôt qu’un système ECD commun valable pour tous les bâtiments dans tous les pays de l’UE. Dans l’UE, les disparités de performance des constructions entre États membres sont telles qu’harmoniser les contraintes autour d’un DCE commun reviendrait à condamner certains États à refondre la quasi-totalité de leur parc immobilier. Plutôt qu’un DCE unique pour les bâtiments, la révision en cours de la directive sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD) inclut des normes minimales de performance énergétique adaptées à chaque pays, rendant obligatoire la rénovation des 15 % de bâtiments les moins performants dans chaque État membre. Maintenir les emplois en Europe Les sénateurs souhaitent également maintenir une industrie européenne et française des matériaux nécessaires à la rénovation, d’autant que le secteur européen du chauffage et du froid est, selon eux, « extrêmement dynamique ». Le rapport souligne que la France construit plus de 350 000 pompes à chaleur par an, que le gouvernement souhaite porter à 1,3 million par an d’ici 2030. Cependant, les sénateurs ont déclaré que cela ne signifiait pas un passage au chauffage 100 % électrique. Au contraire, Gontard a insisté sur la nécessité d’un mix énergétique « équilibré et résilient » car « tous les territoires ne sont pas adaptés au passage au tout électrique », a ajouté Estrosi-Sassone. Le débat sur le chauffage s’est intensifié depuis que Borne a évoqué en mai la possibilité d’interdire l’installation de chaudières à gaz dans les bâtiments neufs à partir de 2026. Cependant, selon Gontard, le vrai débat porte sur la capacité de la France à réduire sa consommation d’énergie : introduire des normes minimales de performance énergétique pour les 15 % de bâtiments les moins performants d’Europe, qui seraient notés « G » sur l’échelle de performance énergétique de l’UE. « Nous devons penser différemment », a-t-il déclaré. Quoi qu’il en soit, le rapport note que l’augmentation de la demande d’équipements et de matériaux, en particulier de matériaux biosourcés, offre des opportunités importantes aux nombreuses petites et moyennes entreprises européennes dans ce domaine. L’isolation en chanvre, par exemple, pourrait bénéficier en France de l’attractivité déjà forte du secteur. A cet égard, les sénateurs ont soutenu la proposition du ministre du Logement, Olivier Klein, qui a appelé à la mise en place d’un CarbonScore pour encourager la consommation des produits et équipements construits et assemblés dans l’UE. Enfin, le rapport recommandait différentes mesures pour les bâtiments anciens ou patrimoniaux afin d’éviter des «dommages irréparables». Cependant, alors que la DPEB actuellement en discussion laisse la définition des dérogations à la discrétion des Etats membres, les sénateurs ont suggéré de reporter la nécessité d’une rénovation obligatoire. A minima, « la mise en place de DPE spécifiques pour les bâtiments anciens est impérative », note le rapport. En France, les bâtiments anciens – généralement construits avant 1948 – représentent environ un tiers du parc immobilier. Les défenseurs du patrimoine sont « vigilants » face à la révision de la législation européenne sur les bâtiments écologiques Une proposition de mise à jour de la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments pourrait menacer le patrimoine culturel européen, ont averti les législateurs et les associations, attirant l’attention sur les milliers de bâtiments non répertoriés qui pourraient potentiellement relever de l’obligation de rénovation de la directive. [Edited by Frédéric Simon, Zoran Radosavljevic and Alice Taylor] En savoir plus avec EURACTIV !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);

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