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PARIS — Alors qu’il s’envole vendredi pour New York pour convaincre les entreprises de Wall Street d’investir à Paris, le ministre français des Finances Bruno Le Maire s’emploie à ce qu’elles se sentent chez elles.
Le gouvernement français travaille sur des mesures visant à rendre Paris plus attractive en tant que place financière. Ce plan, prévu pour le premier semestre de l’année prochaine et visant à attirer davantage de banquiers déplacés par le Brexit, chercherait à simplifier le cadre juridique et fiscal français, souvent perçu comme un obstacle pour le secteur financier.
Un responsable du ministère français de l’Economie a confirmé jeudi que Le Maire « ira plus loin dans les réformes » et travaille sur une « initiative législative ou réglementaire pour 2024 ».
A New York, Le Maire ira à la pêche aux idées lors de rencontres avec des poids lourds de la finance comme Goldman Sachs, Morgan Stanley, BlackRock ou Global Infrastructure Partners. Il « prendra le pouls » et écoutera « les attentes du secteur bancaire et financier, la manière dont ils perçoivent Paris et le type de mesures » qui pourraient être adoptées l’année prochaine, a précisé le responsable.
Le plan, rapporté pour la première fois par Bloomberg, pourrait inclure des mesures allant de modifications à la législation du travail à la facilitation de la cotation en bourse des petites et moyennes entreprises, selon un responsable gouvernemental non autorisé à s’exprimer publiquement.
Le projet en est encore à ses débuts, mais deux responsables ayant une connaissance directe du dossier affirment que des mesures pourraient s’inspirer d’un rapport présenté cette semaine par Charles Rodwell, un législateur du parti de Macron.
Parmi les propositions visant à convaincre les entreprises étrangères de s’implanter en France, le député franco-britannique a suggéré d’assouplir le droit du travail, ce qui est particulièrement intéressant pour les sociétés financières qui souhaitent licencier et embaucher plus facilement.
Le gouvernement de Macron a déjà rendu la France plus favorable à la finance depuis que le Royaume-Uni a quitté l’UE en janvier 2020, par exemple en apportant des avantages fiscaux et en apportant des modifications à la fameuse législation du travail rigide de la France.
Rodwell veut aller plus loin en rendant plus facile et moins coûteux le licenciement des employés à revenus élevés. Une option consisterait à assouplir les règles sur les indemnités de départ que les entreprises doivent verser en cas de licenciement. La réforme n’affecterait que les licenciements des salariés les mieux rémunérés (généralement ceux dont le salaire est d’environ 500 000 € par an).
Cette décision vise plus particulièrement les sociétés de gestion d’actifs. « C’est un métier très fluctuant, avec des hauts et des bas en termes de recrutement. La rigidité de notre marché du travail n’est pas nécessairement adaptée à ce type d’emplois », a déclaré Rodwell.
Cette mesure serait conforme à l’objectif de Le Maire d’attirer des acteurs financiers autres que les banques, comme les fonds de capital-investissement et les fonds souverains.
D’autres mesures suggérées par le rapport incluent l’assouplissement des règles en matière d’augmentation de capital et la création d’un mécanisme permettant de mettre les sociétés non cotées en contact avec des investisseurs potentiels afin de les encourager à entrer en bourse.
La France pourrait également créer le rôle d’ambassadeur de l’attractivité financière de la France, à l’instar du poste déjà existant d’ambassadeur des investissements internationaux occupé par l’ancien cadre d’Apple Pascal Cagni.
Depuis 2016, l’ancien gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, dirige une task force pour promouvoir l’attractivité de Paris en tant que place financière. L’année dernière, Le Maire a prolongé sa mission jusqu’en juin 2024. Contacté par POLITICO, Noyer a déclaré que la réflexion sur de nouvelles mesures en était encore à ses débuts et qu’il ne fallait pas s’attendre à une refonte majeure.
« Le gouvernement essaie d’envoyer un message positif », a déclaré Alexandre Holroyd, un autre député du parti de Macron qui a travaillé sur les conséquences du Brexit. « Paris a déjà gagné le match contre Francfort, Amsterdam et Milan », a-t-il déclaré, tout en reconnaissant que « certaines petites choses peuvent toujours être améliorées ».
La stratégie française a déjà porté ses fruits. La région parisienne a gagné environ 2 800 emplois dans la finance grâce au Brexit entre 2016 et 2022, soit un meilleur résultat que Francfort, selon une étude réalisée en 2022 par le cabinet de conseil EY.
Macron lui-même, ancien banquier d’investissement, a mis son visage sur ces efforts. Il a par exemple personnellement inauguré les nouveaux bureaux de JP Morgan dans le quartier emblématique de Paris place Vendôme en 2021. En parallèle, Paris est en concurrence avec d’autres villes de l’UE pour accueillir le nouvel organisme de surveillance anti-blanchiment de l’UE, dans le but de figurer en tête de liste des institutions financières de l’UE déjà basées à Paris, comme l’ESMA et l’ABE.
« Grâce à d’importantes réformes fiscales et du droit du travail, ainsi qu’à la concentration des talents et à la qualité de vie qu’offre Paris, nous sommes au coude à coude avec Londres. Mais nous ne pouvons pas nous arrêter là », a déclaré Rodwell.
Le gouvernement n’a pas encore décidé s’il devait adopter de nouvelles mesures dans un nouveau texte dédié ou dans le cadre d’une loi plus large, déjà en préparation, pour la simplification de l’économie française, selon des personnes ayant une connaissance directe du dossier. .