Customize this title in frenchLa France réinvestit dans les infrastructures de recharge des véhicules électriques pour atteindre les objectifs de l’UE

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Le gouvernement français a annoncé vendredi 27 octobre un nouveau financement pour le déploiement de bornes de recharge pour véhicules électriques afin de suivre le rythme de développement fixé par le nouveau règlement européen sur les infrastructures de carburants alternatifs.

Lisez l’article original en français ici.

La France ambitionne de disposer de plus de 400 000 bornes de recharge pour véhicules électriques sur son réseau routier d’ici 2030, dont 50 000 bornes de recharge rapide.

Aujourd’hui, le réseau public compte plus de 110 000 bornes de recharge, ce qui fait de la France le deuxième pays le mieux équipé d’Europe, derrière les Pays-Bas et devant l’Allemagne.

Trois mille bornes de recharge ont été installées chaque mois l’an dernier, dont 15 % sont des chargeurs de forte puissance, dix fois plus rapides qu’en 2019, selon Clément Molizon, délégué général de l’Avere-France, l’association française pour le développement de l’électricité. mobilité.

En prenant en compte les bornes de recharge installées chez les particuliers et les entreprises, le nombre de bornes de recharge en France s’élève actuellement à 1,7 million, a déclaré Molizon aux délégués lors d’un événement organisé par le ministère français de la Transition énergétique.

Mais la France doit accélérer son déploiement en raison des nouveaux objectifs européens adoptés en juillet avec l’adoption du règlement européen sur les infrastructures pour carburants alternatifs (AFIR).

Selon le nouveau règlement européen, une borne de recharge rapide doit être installée sur les principaux corridors de transport de l’UE tous les 60 km d’ici fin 2025 et sur la moitié du réseau pour poids lourds d’ici fin 2027.

De plus, la puissance cumulée des bornes de recharge accessibles au public doit être d’au moins 1,3 kW par véhicule électrique et 0,8 kW par hybride rechargeable.

Nouvelles mesures

À cette fin, le gouvernement a dévoilé vendredi de nouvelles mesures pour déployer des bornes de recharge, dotées de 200 millions d’euros supplémentaires sur la période 2024-2027 – en plus des 320 millions d’euros déjà alloués pour 2016-2023.

Par ailleurs, le ministère a annoncé une aide supplémentaire de 68 millions d’euros pour le développement des bornes de recharge rapide et ultra-rapide (d’une capacité supérieure à 50 kW) et une augmentation du crédit d’impôt pour les bornes de recharge à domicile de 300 € à 300 €. 500 par gare.

Mais au rythme actuel des déploiements, le réseau « sera bientôt insuffisant », a prévenu Sébastien Jumel, directeur d’Enedis, le gestionnaire du réseau français de distribution d’électricité.

Dix fois plus d’ici 2035

D’ici fin 2023, le parc français de véhicules électrifiés (électriques et hybrides rechargeables) totalisera 1,5 million d’unités, dont 650 000 électriques, selon le gouvernement.

Ce chiffre devrait être multiplié par dix d’ici 2035, lorsque la vente de voitures neuves diesel ou essence sera interdite dans toute l’UE, ce qui signifie que le nombre de bornes de recharge devra suivre le rythme.

Seules 2 % des bornes de recharge connaissent des problèmes de saturation, indique Florie Coron, de la direction générale des infrastructures, des transports et de la mobilité (DGITM).

Mais certains grands axes routiers français sont déjà concernés, comme l’aire d’autoroute de Montélimar, dans le sud de la France, où la capacité installée doit être décuplée, précise Jumel.

Par ailleurs, « la quantité de bornes de recharge est cruciale, tout comme l’enjeu de placer les bonnes bornes aux bons endroits, avec la bonne puissance et la bonne qualité de service », note l’Union des industries françaises de l’électricité (UFE).

Autrement dit, la taille du réseau électrique devient un enjeu.

Gestion de la charge du réseau

Selon les acteurs du secteur, le problème ne réside pas tant dans le volume d’électricité nécessaire au fonctionnement du futur parc de bornes de recharge, puisque celles-ci ne devraient représenter qu’environ 5 % (35 TW) de la capacité électrique installée (615 TW) projetée par Gestionnaire du réseau électrique français RTE d’ici 2035, affirme Jumel.

Le problème réside probablement plutôt dans les méthodes de gestion de la demande.

« Il y a donc un énorme problème de gestion des charges », constate l’expert d’Enedis.

Dans cette optique, la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, insiste sur le développement d’un système de recharge bidirectionnel « véhicule-réseau » pour garantir que les véhicules électriques puissent renvoyer de l’électricité au réseau en cas de besoin.

L’Allemagne est « en avance » dans ce domaine, reconnaît Pannier-Runacher, qui estime que la réponse réside également dans le développement de véhicules plus légers, plus abordables et moins complexes.

Suite à l’annonce de financements publics supplémentaires, le ministre des Transports Clément Beaune a déclaré que le gouvernement ne s’arrêterait pas là.

« C’est le moment de montrer que les véhicules électriques sont pour tout le monde », a-t-il déclaré.

[Edited by Frédéric Simon/Alice Taylor]

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