Customize this title in frenchLa France va réglementer le prix de vente de l’électricité nucléaire à 70 €/MWh

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Après des mois de négociations, le gouvernement français et EDF sont parvenus à un accord mardi 14 novembre pour réglementer le prix de vente de l’énergie nucléaire à 70 € en moyenne par mégawattheure, avec l’application d’un « mécanisme de capture des rentes ». lorsque les prix dépassent 78-80 €/MWh.

Lisez l’article original en français ici.

« EDF entre dans le 21ème siècle », a déclaré le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire lors d’une conférence de presse pour annoncer l’accord mardi 14 novembre.

Cet accord fait suite aux déclarations faites en septembre par le président français Emmanuel Macron selon lesquelles il souhaitait « reprendre le contrôle des prix de l’électricité » d’ici la fin de l’année.

Les pays de l’UE ont vu leurs prix de l’électricité monter en flèche après le déclenchement de la guerre en Ukraine l’année dernière, et la France n’a pas fait exception.

À la mi-octobre, les pays de l’UE sont parvenus à une position commune sur une proposition visant à réformer le marché européen de l’électricité afin de maîtriser la volatilité des prix de l’électricité et de promouvoir des contrats à long terme entre les opérateurs d’énergie et les consommateurs.

Ils comparent désormais leur position avec celle du Parlement européen pour conclure les négociations d’ici la fin de l’année.

De son côté, la France devait franchir une étape supplémentaire vers la régulation de sa production nucléaire – non seulement pour répondre à l’objectif politique de Macron mais aussi pour remplacer son système actuel ARENH, qui contrôle le prix de l’électricité nucléaire vendue par EDF à ses concurrents.

Lancée en 2011 pour se conformer aux directives européennes de libéralisation du marché de l’énergie, l’ARENH est une épine dans le pied d’EDF car elle oblige EDF à vendre sa production nucléaire historique à ses concurrents à 42 € le MWh, bien en deçà des coûts de production estimés par l’entreprise à 42 €. 60/MWh.

Le système ARENH arrivant à échéance le 31 décembre 2025, le gouvernement et EDF ont entamé des négociations pour remplacer le système et sont parvenus à un accord mardi 14 novembre.

Réguler le nucléaire

Aux termes de l’accord, un premier niveau de régulation sera introduit lorsque les prix sur le marché européen de l’électricité dépasseront 78 à 80 €/MWh.

Selon l’accord, tout ce qui est vendu au-dessus de ce prix sera redistribué aux utilisateurs finaux via leurs fournisseurs à hauteur de 50 % des revenus générés par les générateurs.

Si le prix de vente dépasse 110 €/MWh, 90 % des revenus seront redistribués.

Cependant, par rapport au système actuel de l’ARENH, qui ne couvre que la moitié de la production nucléaire française, soit 100 à 120 TWh, le gouvernement affirme que le nouvel accord couvrira la totalité, soit 30 % de moins que le marché, voire 400 TWh, d’ici 2030-2035. .

L’accord prévoit « une incitation [for companies] négocier des contrats à long terme avec EDF et d’autres fournisseurs », a déclaré la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, à propos de la réforme qui prendra en charge le système ARENH à partir du 1er janvier 2026.

De longues négociations

Le PDG d’EDF, Luc Rémont, s’est initialement montré réticent à réglementer sa production nucléaire, ce qui le mettait en porte-à-faux avec la position de la France dans ses négociations avec Bruxelles pour réformer les règles du marché de l’électricité du bloc.

Rémont et le gouvernement se sont finalement mis d’accord pour réglementer une partie de la production d’EDF, même si le niveau de réglementation reste à définir.

EDF ne voulait pas descendre en dessous de 110 €/MWh, alors que le gouvernement souhaitait qu’il se situe aux alentours de 70 €/MWh – ce qui, selon l’agence Pannier-Runacher, est légèrement supérieur au coût total du nucléaire plus le coût de financement du nouveau nucléaire. l’énergie nucléaire, y compris le coût du démantèlement et de la gestion des déchets, tel que calculé par le régulateur français de l’énergie.

Au final, l’accord conclu permettra de « garantir un prix moyen de l’électricité nucléaire autour de 70 €/MWh pour l’ensemble de la production », a précisé Pannier-Runacher.

Ce prix est finalement le résultat de « prévisions à long terme de formation des prix sur 15 ans à partir de 2026 », ajoute l’entourage de Le Maire.

« Le modèle dans lequel nous entrons favorise le long terme, qui, de par sa nature même, est beaucoup plus proche de nos conditions de production économique et beaucoup moins sujet à la volatilité », a-t-il ajouté.

Conformément aux accords au niveau de l’UE

« Cet accord est conforme à l’accord trouvé au niveau européen », a déclaré Pannier-Runacher.

Il est toutefois possible que la France n’ait pas à recourir aux contrats réglementaires à long terme prévus dans la réforme de l’UE, même si elle a insisté sur le fait qu’ils pourraient couvrir les installations nucléaires existantes.

Selon Rémont, l’essentiel est d’ouvrir une « boîte à outils » sans utiliser tous les instruments réglementaires disponibles.

Le Maire a également souligné que l’accord entre EDF et le gouvernement avait été « défini pour être conforme aux règles européennes ». Le cabinet Pannier-Runacher a confirmé que les discussions avaient déjà commencé avec la Commission européenne.

Le prix moyen de 70 €/MWh est susceptible de changer, tout comme les seuils, a déclaré le gouvernement – ​​faisant écho à l’accord selon lequel les parties se réuniront tous les six mois pour discuter de la nécessité de changements.

L’accord actuel sera désormais soumis à la consultation des groupes de consommateurs, des fournisseurs et des fabricants.

[Edited by Frédéric Simon]

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