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Khartoum (AFP) – Des combats dimanche entre des généraux soudanais rivaux au Darfour ont tué au moins une dizaine de civils, a indiqué un médecin de la région dévastée.
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S’exprimant depuis la capitale de l’Etat du Sud-Darfour, le médecin a déclaré que les combats qui s’y déroulaient avaient entraîné « un bilan provisoire de 12 civils tués à Nyala ».
Mais la source – s’exprimant sous couvert d’anonymat pour des raisons de sécurité – a noté que « la violence des combats limite les déplacements » des victimes vers l’hôpital.
Samedi, les habitants avaient signalé des batailles, des bombardements et des frappes d’artillerie à Nyala.
Le Darfour, une vaste région occidentale à la frontière avec le Tchad, a été le théâtre des violences les plus meurtrières dans la bataille pour le pouvoir entre le chef de l’armée Abdel Fattah al-Burhan et son ancien adjoint, le commandant paramilitaire des Forces de soutien rapide Mohamed Hamdan Daglo.
Les Nations Unies affirment que la violence au Darfour a pris une « dimension ethnique » et pourrait constituer des « crimes contre l’humanité ».
Les RSF de Daglo trouvent leurs origines dans les milices Janjaweed que l’ancien homme fort Omar el-Béchir a déclenchées en réponse à une rébellion des minorités ethniques au Darfour en 2003, entraînant des accusations de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Près de 2 800 personnes ont été tuées au Soudan depuis le début des combats dans la capitale Khartoum le 15 avril, selon un nouveau bilan du Armed Conflict Location and Event Data Project.
Près de deux millions d’autres personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays et environ 600 000 ont fui les frontières du Soudan, a indiqué l’Organisation internationale pour les migrations.
L’ONU a appelé samedi à « une action immédiate » pour arrêter les massacres de personnes fuyant El Geneina, la capitale de l’Etat du Darfour occidental, par des milices arabes aidées par les paramilitaires.
Jusqu’à 1 100 personnes ont été tuées à El Geneina, a annoncé le département d’État américain à la mi-juin.
Des corps ont été laissés gisant dans les rues, dont plusieurs qui semblaient être face contre terre sur un chemin de terre. Des magasins ont été éventrés par des pillards.
« Les roquettes tombent »
Dans le chaos, les familles essaient d’éviter les balles lors du voyage de 30 kilomètres (18 miles) vers le Tchad voisin – où plus de 155 000 personnes ont trouvé refuge.
De l’autre côté de la frontière à Adré, les réfugiés se rassemblent sous des bâches tendues sur des branches et forment de longues files pour recueillir de la nourriture et de l’eau.
L’aide a atteint au moins 2,8 millions de personnes au Soudan, selon l’ONU, mais les agences signalent des obstacles majeurs à leur travail, des visas pour les humanitaires étrangers à la sécurisation des couloirs sûrs.
Les donateurs internationaux ont promis 1,5 milliard de dollars d’aide lors d’une conférence à Genève la semaine dernière, soit moins de la moitié des besoins estimés pour le Soudan et ses voisins touchés.
Les États-Unis, qui, avec l’Arabie saoudite, ont cherché à servir de médiateur entre les parties belligérantes et à garantir que l’aide humanitaire puisse parvenir à ceux qui en ont besoin, ont déclaré jeudi qu’ils avaient suspendu leurs efforts.
En dehors du Darfour, la capitale Khartoum a été le principal champ de bataille de la guerre. Les forces armées y ont intensifié les raids aériens, tandis que l’artillerie des RSF cible les bases de l’armée et de la police.
Les résidents qui restent dans la ville souffrent de pénuries d’électricité et d’eau.
Dimanche, plusieurs d’entre eux ont signalé des tirs d’artillerie dans le sud de la ville, et des combats ailleurs.
« Des roquettes tombent sur les maisons », a déclaré à l’AFP un témoin à Omdurman, ville jumelle de Khartoum.
© 2023 AFP