Customize this title in frenchLa loi européenne contestée sur les bâtiments écologiques arrive à son terme

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Les négociations sur la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD) devraient se conclure jeudi soir (7 décembre), les pays de l’UE étant prêts à diluer un mandat proposé pour rendre les rénovations obligatoires.

Déposée par la Commission européenne en décembre 2021, l’objectif clé de la directive était pour stimuler le taux de rénovation en baisse en Europe, en commençant par les 15 % de bâtiments les moins performants de chaque État membre de l’UE.

Mais après de longues négociations entre le Parlement européen et les pays de l’UE, cette ambition ne subsiste que très peu.

Le principal levier de la loi, fixant des « normes minimales de performance énergétique » (MEPS) pour les bâtiments les moins performants, a été effectivement neutralisé par les États membres de l’UE et remplacé par une approche moins ciblée basée sur la consommation énergétique moyenne du parc immobilier de chaque pays.

Berlin, qui défendait auparavant une directive sur les bâtiments plus ambitieuse, s’est désormais rangé du côté du camp le moins ambitieux.

« L’Allemagne appelle à plus de flexibilité pour les États membres sur la manière d’atteindre leurs objectifs en matière de bâtiments résidentiels », lit-on dans une note diffusée par la délégation allemande à Bruxelles avant les négociations finales prévues jeudi 7 décembre.

« Toutes les autres mesures nationales telles que le financement ou les incitations économiques peuvent être utilisées pour atteindre l’objectif d’économie d’énergie fixé pour les bâtiments résidentiels », ajoute-t-il.

Parmi les autres points à l’ordre du jour des discussions de jeudi figurent une date de sortie du chauffage aux combustibles fossiles, y compris pour les subventions, que les pays de l’UE devront inclure dans leurs plans nationaux de rénovation après l’adoption de la loi, ainsi qu’un mandat pour les toits solaires.

Les objectifs d’économie d’énergie pour les bâtiments résidentiels d’ici 2030 et 2035 sont également à l’ordre du jour.

La volte-face de Berlin

Les bâtiments représentent un tiers de la demande énergétique de l’UE et émettent un tiers des gaz à effet de serre du bloc. Réduire ces émissions à zéro sera crucial pour atteindre l’objectif de l’UE de devenir climatiquement neutre d’ici 2050.

Pourtant, l’objectif de l’Europe de rénover 2 % du parc immobilier de l’UE par an n’a pas été atteint depuis des années, ce qui a incité la Commission européenne à présenter une révision de la EPBD il y a deux ans.

Les précédentes tentatives de révision de la directive sur les bâtiments ont échoué à plusieurs reprises, en raison de l’opposition persistante des pays de l’UE, qui résister à toute sorte d’obligation de Bruxelles rendre les rénovations obligatoires.

Cette fois-ci, l’opposition est d’abord venue de Pologne et d’Italie, tandis que la France et l’Allemagne ont initialement formé une coalition de pays ambitieux qui se sont engagés à défendre les rénovations obligatoires.

Mais les négociations se sont détériorées lorsque Berlin a retiré son soutien à la suite d’une intense querelle du gouvernement au sujet d’un projet d’interdiction des chaudières à combustibles fossiles.

L’approche du « pire d’abord » a été sérieusement édulcorée en permettant aux pays de l’UE de qualifier 43 % de leur parc immobilier de moins performant, ce qui signifie qu’un plus grand nombre de bâtiments seraient éligibles à une rénovation prioritaire.

« Du point de vue de la protection du climat et de l’équilibre social, l’état actuel des négociations sur la directive européenne sur les bâtiments est préoccupant », a commenté Florian Schöne, PDG de l’ONG environnementale German Nature Conservation Ring.

La disparité avec la proposition initiale de la Commission est « dramatique », a-t-il ajouté, estimant que l’état actuel des choses revient simplement au « statu quo ».

« L’Allemagne représente la majorité des Etats membres : le gouvernement allemand ne veut pas aller au-delà des dispositions adoptées dans le dernier amendement à la loi sur l’énergie du bâtiment », a-t-il déclaré.

[Edited by Zoran Radosavljevic and Frédéric Simon]

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