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La police française a fait l’objet d’un examen minutieux à la suite de l’assassinat d’un adolescent d’origine arabe le 27 juin.
Plus de 1 000 personnes ont défié une interdiction et se sont rassemblées dans le centre de Paris pour un rassemblement commémoratif avec des dizaines de marches prévues dans toute la France pour dénoncer la brutalité policière et le profilage racial.
Les manifestations de samedi sont intervenues une semaine après que le pays a été secoué par des émeutes déclenchées par le meurtre d’un adolescent dans une banlieue de la capitale française.
Les manifestations ont été appelées par la famille d’Adama Traoré, un Français noir décédé en garde à vue en 2016 dans des circonstances similaires au meurtre de George Floyd aux États-Unis.
La sœur aînée de Traoré, Assa Traoré, prévoyait de diriger la marche commémorative au nord de Paris.
Mais un porte-parole de la police parisienne a déclaré que la manifestation avait été interdite en raison de risques pour l’ordre public, citant un « contexte de tensions » après les récents troubles dans les rues françaises.
Dans une vidéo publiée sur Twitter, la sœur de Traoré a dénoncé la décision.
« Le gouvernement a décidé de jeter de l’huile sur le feu [and] de ne pas respecter la mort de mon petit frère », a-t-elle déclaré dans la vidéo.
Au lieu de l’événement prévu, elle a déclaré qu’elle assisterait à un rassemblement sur la place de la République, dans le centre de Paris, pour dire « au monde entier que nos morts ont le droit d’exister, même dans la mort ».
« Ils autorisent les marches des néo-nazis mais ils ne nous permettent pas de marcher. La France ne peut pas nous donner de leçons de morale. Sa police est raciste et violente », a-t-elle déclaré.
Une trentaine de manifestations similaires contre les violences policières sont prévues à travers la France ce week-end, notamment dans les villes de Lille, Marseille, Nantes et Strasbourg.
Des politiciens, dont le président Emmanuel Macron et les autorités françaises, ont nié le racisme institutionnel au sein des forces de l’ordre du pays.
La police française a fait l’objet d’un examen minutieux après la fusillade mortelle du 27 juin par un policier de Nahel M lors d’un contrôle routier. Le jeune de 17 ans d’origine algérienne et marocaine conduisait une voiture de sport sans permis.
Depuis la fusillade, des groupes de défense des droits ont appelé la police à répondre aux allégations de profilage racial et aux questions sur le recrutement et la formation.
Le Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) – un organe de 18 experts indépendants – a demandé vendredi à la France d’adopter une législation définissant et interdisant le profilage racial et a mis en cause « l’usage excessif de la force par les forces de l’ordre ».
Le CERD s’est dit préoccupé par « la pratique persistante du profilage racial combinée à l’usage excessif de la force dans l’application de la loi, notamment par la police, contre les membres des groupes minoritaires, notamment les personnes d’origine africaine et arabe ».
Plus de 3 700 personnes ont été placées en garde à vue en lien avec les manifestations depuis la mort de Nahel, dont au moins 1 160 mineurs, selon les chiffres officiels.
Le ministère français des Affaires étrangères a contesté samedi ce qu’il a qualifié de propos « excessifs » et « infondés » du panel.
Les partis d’extrême droite ont lié les émeutes les plus intenses et les plus répandues que la France ait connues depuis 2005 à la migration de masse et ont exigé des freins aux nouveaux arrivants.
Les groupes de campagne affirment que les « marches citoyennes » de samedi seront l’occasion pour les gens d’exprimer leur « chagrin et leur colère » face aux politiques policières discriminatoires, en particulier dans les quartiers populaires.