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L’opérateur public de transport et de stockage de gaz naturel Bulgartransgaz devrait collecter près de 130 millions d’euros grâce à une taxe introduite il y a deux mois sur les importations de gaz russe, a déclaré jeudi le PDG de l’opérateur, Vladimir Malinov, alors que la Bulgarie craint de ne rien recevoir du tout.
Bulgartransgaz a eu le temps depuis novembre d’encaisser la somme de 130 millions d’euros, ce qui correspond à 10 euros par MWh, et attend d’être récupérée par la douane.
La Bulgarie s’attend à ce que les recettes de la nouvelle redevance soient payées le 14 novembre, mais certains experts énergétiques bulgares doutent que le pays reçoive de l’argent. Le problème est que le gazoduc peut difficilement être certifié comme étant russe car il mélange plusieurs sources différentes.
Fin octobre, la Commission européenne a confirmé que la Bulgarie déciderait de manière indépendante de la manière d’utiliser les recettes des nouvelles redevances sur le transit du gaz russe.
« Les frais imposés par la Bulgarie pour le transit du gaz russe vers la Serbie, la Hongrie et la Macédoine du Nord sont une mesure nationale et c’est pourquoi la Bulgarie décidera où ira l’argent qui en découle », avait alors commenté le porte-parole de la Commission européenne, Tim McPhie.
La Bulgarie attend entre 1,2 et 1,5 milliard d’euros de recettes annuelles grâce à cette nouvelle taxe, ce qui a provoqué la colère de la Hongrie et de la Serbie, qui dépendent du gaz russe transitant par l’extension du Turkish Stream.
Budapest et Belgrade affirment que la taxe bulgare sur le gaz rendra le gaz plus cher de 20 %, tandis que Sofia affirme que Gazprom devrait payer l’argent.
«Jusqu’à présent, l’UE a imposé 11 séries de sanctions contre la Russie. Les mesures restrictives en matière énergétique affectent le pétrole et le charbon, mais pas l’importation de gaz », a ajouté le porte-parole de la Commission.
Jusqu’à présent, Gazprom n’a pas réagi et il n’est pas clair si l’entreprise russe a l’intention de payer. Le ministre bulgare des Finances Asen Vassilev a déjà menacé que si le monopole gazier russe refusait de payer, ses garanties financières provenant de contrats en Bulgarie ou d’actifs dans le pays seraient saisies. Toutefois, jusqu’à présent, aucun développement n’a été enregistré sur cette question.
Parallèlement, le président Roumen Radev a attaqué devant la Cour constitutionnelle l’introduction d’une taxe sur le gaz russe importé.
(Krassen Nikolov | Euractiv.bg)