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La majorité des Français souhaitent que leur pays accélère le développement des énergies renouvelables et du nucléaire pour sortir des énergies fossiles d’ici 2050, selon une enquête de Harris Interactive publiée mercredi 5 avril.
Lire l’article original en français ici.
Selon l’enquête, la proportion de Français intéressés par les questions énergétiques est passée de 65 % en mai 2021 à 77 % en avril 2023, la guerre en Ukraine jouant un rôle.
« Quand les deux tiers de la population [in 2021] s’intéressait à l’énergie, c’était une surprise », a déclaré Jean-Daniel Lévy, directeur adjoint de Harris Interactive, lors d’une conférence de presse.
Sur la même période, le nombre de Français ayant une « bonne image » du nucléaire a augmenté (57 %) – un bond de 6 points par rapport à 2021 – même si « des doutes persistent sur les enjeux de l’indépendance et de la transition énergétique ». indique l’enquête.
« La dimension écologique et l’aspect indéniable du prix, tel qu’il est compris par les Français, jouent un rôle dans la perception du nucléaire », a déclaré Lévy.
Cependant, plus de personnes préfèrent encore le gaz naturel (58%), les énergies éolienne, géothermique, hydraulique et solaire étant les plus populaires et de loin (84%).
Accélérer les énergies renouvelables
Selon l’enquête, les Français souhaitent également que le gouvernement accélère le développement des énergies renouvelables dans le pays, car 65% le jugent insuffisant.
Interrogée sur franceinfo mercredi matin, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a rappelé que la France cherche à accélérer le développement des énergies renouvelables, citant l’adoption récente de la loi d’accélération des énergies renouvelables, et l’examen en cours d’un projet de loi sur le nucléaire près d’être adopté.
En parallèle, la Commission européenne a présenté le 14 mars une réforme du marché européen de l’électricité qui devrait donner plus de visibilité aux acteurs du renouvelable et du nucléaire puisque tous sont soumis à des règles qui faciliteront les investissements de long terme.
Les personnes interrogées souhaitent également que le gouvernement accroisse sa pression sur les énergies renouvelables dans tous les secteurs, y compris la recherche énergétique, les transports et la construction économe en énergie, sauf que la rénovation de logements économes en énergie n’a pas été critiquée par les personnes interrogées.
Pour Lévy, cela signifie que « quand le gouvernement communique d’une manière jugée forte, il est entendu par nos compatriotes ».
Pourtant, une personne interrogée sur deux pense désormais que la France ne pourra pas atteindre son objectif de sortir des énergies fossiles d’ici 2050 – un chiffre qui n’était que de 35% en mai 2021.
Dans un contexte où « on n’aura plus accès aux nouveaux véhicules thermiques en 2035 », ces « évolutions du mix énergétique » devront être prises en compte, a précisé Lévy.
Ces « évolutions majeures n’entravent pas les progrès, mais elles remettent en cause la crédibilité » des gouvernements, a-t-il ajouté.
[Edited by Frédéric Simon/Nathalie Weatherald]