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La police nationale française utilise illégalement le logiciel israélien de reconnaissance faciale Briefcam depuis 2015, selon le média d’investigation français Divulguer rapporté mardi (14 novembre).
L’utilisation de logiciels de reconnaissance faciale par les forces de l’ordre est interdite en France. Bien qu’encore interdite, cette disposition s’est récemment assouplie à des fins de procès dans le cadre des prochains Jeux Olympiques de Paris en 2024.
« En 2015, [French] les forces de l’ordre ont acquis secrètement un logiciel d’analyse d’images de vidéosurveillance auprès de la société israélienne Briefcam. Depuis huit ans, le ministère de l’Intérieur a dissimulé l’utilisation de cet outil qui permet d’utiliser la reconnaissance faciale », précise l’article de Divulguer.
Divulguer affirme avoir eu accès à des courriels internes et à des documents de la police nationale française, qui constituent la preuve d’une utilisation de Briefcam sans base légale suffisante.
Euractiv a contacté la CNIL, le ministère français du Numérique, le ministère de l’Intérieur et la direction générale de la police nationale (DGPN) pour commentaires, mais aucune réponse n’a été fournie au moment de la publication.
Violations juridiques présumées
Si elle était confirmée, l’utilisation de Briefcam contreviendrait à la loi Informatique et Libertés mise à jour en 2019, qui interdit « d’utiliser tout système d’identification biométrique, [or] traiter toute donnée biométrique, et […] mettre en œuvre toute technique de reconnaissance faciale ».
Cette interdiction découle de l’entrée en vigueur en 2018 du règlement général sur la protection des données (RGPD) de l’UE, qui stipule que le traitement de toutes les données biométriques est interdit, y compris les images faciales.
Selon Divulguer, le ministère de l’Intérieur est conscient que la police utilise le logiciel israélien. L’article rapporte qu’un haut responsable de la Direction nationale de la sécurité publique (DNSP) du ministère de l’Intérieur a envoyé un email à ses supérieurs qui disait : « Quel que soit le logiciel utilisé (notamment Briefcam), il est interdit de se tourner vers n’importe quel visage. -dispositif d’appariement ou de reconnaissance faciale ».
Être confirmé
Selon Florian Leibovici, directeur commercial Europe de Briefcam, les commissariats de plus d’une centaine de communes utilisent en France ce logiciel qui, selon l’entreprise elle-même, peut « détecter, suivre, extraire, classer et alerter sur les personnes. intérêt apparaissant dans les images de vidéosurveillance en temps réel ou de manière médico-légale ».
Le député français et membre du conseil d’administration de l’organisme français de surveillance de la protection des données, Philippe Latombe, a déclaré à Euractiv : « La vraie question est : comment la reconnaissance faciale est-elle effectuée et par qui ? ».
Il a expliqué quatre manières de répondre à ces deux questions, avec différents « niveaux de culpabilité ».
Pour Latombe, la première possibilité serait que la police française utilise Briefcam « sans utiliser ses outils biométriques et sous le contrôle d’un juge ». Il n’y aurait alors aucun problème juridique à son avis.
Deuxièmement, si la police « utilise des outils de reconnaissance faciale pour une fouille précise et sous le contrôle d’un juge ». Cela manquerait effectivement de base juridique, mais serait quelque peu acceptable en raison du contrôle d’une autorité judiciaire dans le cadre d’une enquête.
Troisièmement, le député français a expliqué que si la police utilisait des outils de reconnaissance faciale pour un scan généralisé des visages des personnes sous le contrôle d’un juge, la violation serait grave car elle équivaudrait à une surveillance de masse interdite par le droit européen et français.
Dans le pire des cas, les policiers procéderaient à de telles analyses généralisées sans contrôle judiciaire, ce que Latombe considère comme une grave infraction aux lois en vigueur.
Or, Latombe a affirmé qu’en l’état actuel des choses et selon les informations dont il disposait à l’époque, il semblait que la police française utilisait Briefcam pour des enquêtes a posteriori, procédant à des recherches spécifiques qui auraient pu faire appel à la reconnaissance faciale, mais sans utiliser scanner généralisé et sous le contrôle d’un juge.
[Edited by Luca Bertuzzi/Nathalie Weatherald]