Customize this title in frenchLa présidence belge donne une nouvelle chance aux travailleurs des plateformes

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La présidence belge du Conseil de l’UE a fait circuler mardi (16 janvier) un nouveau projet de texte de directive sur le travail des plateformes, qui devrait servir de base aux négociations techniques entre les États membres, au milieu de divisions persistantes sur le champ d’application de la directive.

Le projet de texte, daté du 10 janvier et consulté par Euractiv, correspond presque parfaitement à l’accord provisoire trouvé lors des négociations interinstitutionnelles – connues sous le nom de « trilogues » – le 13 décembre.

Mais le 22 décembre, ce même accord a été rejeté par une majorité d’États membres, estimant que la présidence espagnole du Conseil avait outrepassé son mandat dans les négociations.

La directive sur le travail sur les plateformes vise à garantir aux travailleurs des plateformes numériques telles que Deliveroo et Uber un statut contractuel correct en fonction de leur traitement et de leurs conditions de travail. La législation fixe également de nouvelles dispositions ambitieuses sur la gestion algorithmique sur le lieu de travail.

Dans une note d’accompagnement jointe au nouveau texte, la présidence belge affirme qu’elle s’engage à parvenir à un accord avant la fin des travaux législatifs et le début de la campagne électorale européenne.

Puisque le temps presse, l’accord provisoire, « bien qu’en tant que tel ne soit pas acceptable pour une majorité d’États membres, doit servir de base à de nouvelles négociations ».

La Belgique a demandé aux États membres de commenter cette nouvelle itération du texte en vue d’informer « un [new] proposition de mandat révisé au Coreper», le Comité des représentants permanents qui rassemble les ambassadeurs de l’UE, indique la note de couverture.

La France, dans une note consultée par Euractiv, a déjà averti qu’elle ne pourrait pas accepter d’utiliser l’accord provisoire du trilogue comme point de départ et a appelé la présidence belge à s’en tenir le plus possible au mandat du Conseil.

Alors que le pays qui assure la présidence tournante du Conseil devrait jouer le rôle d’intermédiaire honnête, la Belgique et l’Espagne ont fait pression pour une approche plus prescriptive avec une protection renforcée des travailleurs.

En revanche, la France, les pays nordiques et les pays d’Europe centrale et orientale ont fait pression en faveur d’une approche plus flexible qui imposerait moins d’exigences aux plateformes.

Les États membres portent un coup dur à l’accord sur le travail de plateforme

Les ambassadeurs des États membres n’ont pas réussi à trouver une majorité sur un accord sur la directive sur le travail de plateforme conclu la semaine dernière, portant un coup dur à la présidence espagnole du Conseil de l’UE et faisant craindre que le dossier ne soit pas abouti avant la fin du mandat.

Critères de présomption légale

Le nouveau texte se concentre sur la présomption légale d’emploi, mécanisme phare de la directive par lequel les travailleurs indépendants des plateformes pourraient être requalifiés en salariés à temps plein en fonction de leur relation de travail avec les plateformes numériques.

La proposition initiale de la Commission prévoyait que la présomption pouvait être déclenchée si deux des cinq critères évoquant une subordination étaient remplis. Le Conseil a augmenté le seuil à trois critères sur sept, alors que la position initiale du Parlement était de supprimer complètement les critères et de se concentrer sur les conditions de travail réelles.

En fin de compte, l’accord provisoire a opté pour une répartition des 2/5 – mais les pays les plus réticents se sont plaints du fait que la formulation de chaque critère était si large qu’elle pouvait presque systématiquement être respectée.

Pour répondre à ces préoccupations, une nouvelle formulation a été ajoutée.

Les deux premiers critères restent inchangés par rapport à l’accord espagnol et se concentrent sur la détermination de la rémunération et le contrôle du rendement au travail.

Les trois suivantes, cependant, se concentrent spécifiquement sur la question de savoir si une plateforme de travail numérique « restreint la liberté » d’organiser son travail en acceptant ou en refusant des tâches, en imposant des horaires de travail et en affectant le pouvoir discrétionnaire des travailleurs de recourir à des sous-traitants s’ils le souhaitent – ​​ce qui réduit quelque peu la portée. de la présomption par rapport à l’accord de décembre.

« Les indicateurs [i.e. criteria] devrait également comprendre des éléments concrets montrant que la plateforme de travail numérique supervise de près l’exécution du travail, également en vérifiant minutieusement la qualité des résultats du travail des personnes effectuant le travail sur la plateforme », peuvent-ils lire dans les considérants.

Toutefois, « les critères ne devraient pas couvrir les situations dans lesquelles les personnes effectuant du travail sur plateforme sont de véritables indépendants ».

Cela intervient alors que la France et plusieurs autres États membres s’inquiètent du fait que la directive, dans sa forme actuelle, risque de conduire à une reclassification générale et de ne pas protéger les « véritablement » travailleurs indépendants.

La France mène la bataille pour réécrire les règles des travailleurs des plateformes

Le mois dernier, une coalition de pays de l’UE a bloqué l’accord provisoire sur la directive sur les travailleurs de plateforme. Mais tandis que la présidence belge du Conseil de l’UE souhaite utiliser l’accord politique comme point de départ pour de futures discussions, Paris souhaite une refonte plus globale du dossier.

[Edited by Luca Bertuzzi/Zoran Radosavljevic]

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