Customize this title in frenchLa présidence belge se rapproche de la France dans la réécriture des règles du travail de plateforme

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsLa présidence belge du Conseil de l’UE se rapproche des exigences françaises dans une nouvelle itération de la directive sur les travailleurs des plateformes obtenue par Euractiv, en ramenant des dispositions critiques qui tiennent à cœur à Paris. La directive sur les travailleurs des plateformes est une proposition législative visant à définir les conditions des travailleurs des plateformes d’économie à la demande comme Just Eat et Bolt. Le texte en est à la dernière étape du processus législatif, appelé « trilogues » entre le Conseil, la Commission et le Parlement de l’UE. En décembre, la présidence espagnole du Conseil est parvenue à un accord provisoire avec les députés européens sur ce dossier. Cependant, l’accord politique n’a pas réussi à obtenir une majorité qualifiée au sein du Conseil des ministres, plusieurs États membres estimant que le texte s’éloignait trop de leurs positions initialement convenues. La présidence belge, dans un document daté du 20 janvier, a demandé un mandat révisé pour négocier avec les parlementaires. Ce mandat devrait arriver sur la table des ambassadeurs de l’UE mercredi (24 janvier) – dans le but de faire adopter la directive avant les élections européennes de juin. Le nouveau texte montre les efforts de la Belgique pour trouver un équilibre entre l’approche plus prescriptive et protectrice des travailleurs du Parlement et la position du Conseil plus flexible et orientée vers les entreprises. « [The Presidency] respecté le [Council’s] approche générale comme ligne de base derrière laquelle il ne recule pas. Il s’est également efforcé de conserver de nombreux éléments de l’accord provisoire afin de rendre possible un accord avec le Parlement européen », peut-on lire dans la note d’accompagnement du nouveau projet de texte. Il note que « certaines concessions sont nécessaires pour garantir un accord avec le Parlement européen ». Si le texte est approuvé mercredi, un trilogue politique aura lieu le 30 janvier. Les États membres portent un coup dur à l’accord sur le travail de plateforme Les ambassadeurs des États membres n’ont pas réussi à trouver une majorité sur un accord sur la directive sur le travail de plateforme conclu la semaine dernière, portant un coup dur à la présidence espagnole du Conseil de l’UE et faisant craindre que le dossier ne soit pas abouti avant la fin du mandat. « Dérogation française » Dans une démarche timide destinée à apaiser les inquiétudes pressantes de la France selon lesquelles l’accord provisoire de décembre, qui sert de base aux négociations futures, est nettement en deçà des attentes, la présidence belge a ramené une disposition que les Français ont toujours souhaitée, connue sous le nom de « Dérogation française », dans les considérants du texte. Les considérants constituent le préambule de la loi et précisent le sens du texte juridique mais n’ont pas la valeur juridique d’articles. Cette disposition touche à la présomption légale d’emploi, mécanisme phare de la directive par lequel les travailleurs indépendants des plateformes pourraient être automatiquement requalifiés en salariés à temps plein en fonction de leur relation de travail avec les plateformes numériques. En l’état, un certain nombre de critères, qui laissent entrevoir une relation de subordination entre une plateforme et un travailleur, devraient être remplis pour que la présomption légale soit déclenchée. Mais cette « dérogation française » amène effectivement une mise en garde : si une plateforme numérique est contrainte par la loi nationale ou des accords syndicaux à agir d’une certaine manière envers les travailleurs, et que cette action répond mécaniquement à l’un des critères, alors cela ne suffit pas pour ce critère. être considérée comme remplie. En d’autres termes, un critère ne peut être rempli – et éventuellement déclencher la présomption – que si l’action qui suggère une subordination survient au cours des interactions entre les travailleurs et la plateforme, ou si elle est imposée unilatéralement dans les conditions générales que les travailleurs sont tenus d’accepter. avant de vous connecter à une plateforme. La France mène la bataille pour réécrire les règles des travailleurs des plateformes Le mois dernier, une coalition de pays de l’UE a bloqué l’accord provisoire sur la directive sur les travailleurs de plateforme. Mais tandis que la présidence belge du Conseil de l’UE souhaite utiliser l’accord politique comme point de départ pour de futures discussions, Paris souhaite une refonte plus globale du dossier. Indicateurs et réfutation Le nombre de critères nécessaires pour déclencher la présomption a également été source de désaccords. La proposition initiale de la Commission prévoyait que la présomption pouvait être déclenchée si deux des cinq critères évoquant une subordination étaient remplis. Le Conseil a augmenté le seuil à trois critères sur sept, alors que la position initiale du Parlement était de supprimer les critères pour se concentrer sur les conditions de travail réelles. Dans la dernière version du texte, les Belges campent sur le principe que deux critères sur cinq constituent le bon seuil, « compte tenu de la grande importance symbolique de ce ratio ». [for both the Commission and the Parliament]». Il a néanmoins restreint la portée de la formulation des indicateurs, à l’instar d’une précédente itération du texte diffusé la semaine dernière, « de manière à ce que l’effet soit toujours similaire à l’approche générale ». L’un de ces indicateurs, qui considère la supervision des performances des travailleurs par les plateformes comme un indicateur de la subordination, a notamment réduit la portée d’une compréhension large de la supervision à « une supervision étroite par des moyens électroniques ». L’indicateur qui porte sur la rémunération reste inchangé. Les trois autres se concentrent spécifiquement sur la question de savoir si une plateforme numérique de travail « restreint la liberté » d’organiser son travail en acceptant ou en refusant des tâches, en imposant des horaires de travail et en affectant le pouvoir discrétionnaire des travailleurs de recourir à des sous-traitants s’ils le souhaitent – ​​réduisant finalement leur portée par rapport à la formulation de décembre. . Quant à la réfutation, l’accord de décembre avait ajouté une clause précisant que l’absence de réfutation de la présomption entraînerait le reclassement du travailleur – qui a été supprimée. La présidence belge donne une nouvelle chance aux travailleurs des plateformes La présidence belge du Conseil de l’UE a fait circuler mardi (16 janvier) un nouveau projet de texte de directive sur le travail des plateformes, qui devrait servir de base aux négociations techniques entre les États membres, au milieu de divisions persistantes sur le champ d’application de la directive. Autorités nationales Une plus grande marge de manœuvre est accordée aux autorités nationales après une forte pression de la part d’une majorité d’États membres pour que leurs compétences restent intactes « afin de mieux et plus explicitement tenir compte du fait que les autorités nationales sont de nature très différente et sont investies de différents pouvoirs pour lancer des projets ». [presumption] procédure ». La directive en tant que telle ne peut donc pas exiger que les compétences des autorités nationales changent à la suite de sa mise en œuvre. La formulation selon laquelle les autorités du travail compétentes devraient déclencher des inspections à l’échelle de la plateforme si un travailleur est reclassé a été conservée malgré les réticences des délégations, « étant donné que ce point est très important pour le Parlement européen ». Pénalités L’ampleur et la portée des sanctions en cas de non-application de la directive ont été considérablement réduites. Le texte parle désormais de simples « pénalités » plutôt que de « pénalités significatives », et toute référence à la pénalité s’élevant à un pourcentage du chiffre d’affaires annuel total de la plateforme a été supprimée. [Edited by Luca Bertuzzi/Nathalie Weatherald] En savoir plus avec Euractiv !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);

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