Customize this title in frenchLa Serbie réprime les manifestations face au tollé de « fraude électorale »

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Des dizaines de personnes ont été arrêtées lors de manifestations de masse en Serbie, alors que des allégations selon lesquelles les élections du début du mois auraient été truquées en faveur du parti au pouvoir ont été arrêtées.

Des milliers de personnes se sont rassemblées lundi soir devant un commissariat de police de la capitale, Belgrade, pour exiger la libération d’au moins 38 manifestants qui auraient été arrêtés. La veille, les autorités ont tiré des gaz lacrymogènes sur la foule qui tentait de prendre d’assaut l’hôtel de ville, tandis que l’opposition appelait l’Occident à enquêter sur le vote.

Des militants ont bloqué la circulation dans le cadre de la huitième journée consécutive de manifestations depuis les élections législatives et locales du 17 décembre, qui ont vu la coalition gouvernementale remporter la majorité à l’Assemblée nationale.

Le Parti progressiste serbe populiste du président Aleksandar Vučić, au pouvoir depuis 2012, a déclaré sa victoire malgré les inquiétudes d’une mission d’observation internationale selon lesquelles le vote « a été entaché par une rhétorique dure, la partialité des médias, la pression sur les employés du secteur public et l’utilisation abusive des ressources publiques.

L’observateur électoral indépendant serbe CRTA a conclu que les résultats des élections très disputées dans la capitale « ne reflètent pas la véritable volonté des habitants qui ont voté ».

Dans un communiqué, l’ambassadeur américain à Belgrade, Christopher R. Hill, a déclaré que « tous les citoyens serbes ont le droit d’être entendus et la responsabilité d’exprimer leurs opinions politiques de manière pacifique et sans recourir à la violence ».

Cependant, l’ambassadeur de Russie en Serbie, Alexandre Botsan-Kharchenko, a affirmé que l’opposition cherchait à renverser le gouvernement « sur la base de l’expérience du Maïdan », qui a vu le gouvernement ukrainien soutenu par Moscou renversé en 2014 lors de manifestations contre la corruption et la brutalité gouvernementale. Il n’a présenté aucune preuve pour étayer ses allégations d’ingérence extérieure, et Washington a appelé à plusieurs reprises au calme.

Vučić a cherché à renforcer les liens économiques avec l’UE, mais a en même temps entretenu des relations politiques plus étroites avec le Kremlin, même depuis le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine. Les tensions ont également éclaté ces derniers mois avec le Kosovo voisin, sur fond d’avertissements concernant une reprise des violences ethniques dans cet État partiellement reconnu que la Serbie considère comme son propre territoire.



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