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Les services de renseignement extérieurs russes ont accusé les États-Unis de tenter de s’immiscer dans l’élection présidentielle qui se déroulera plus tard cette semaine, au cours de laquelle le président Vladimir Poutine est sur le point d’étendre son emprise sur les couloirs du pouvoir de Moscou.
Le service russe de renseignement étranger SVR a affirmé que l’administration Biden prévoyait de lancer des cyberattaques sur le système de vote en ligne, afin d’interférer avec la prétendue intégrité du processus électoral. SVR, le principal successeur du service d’espionnage étranger de la Première Direction du KGB, signifie Sluzhba Vneshney Razvedki. Cela se traduit par « Foreign Intelligence Service » en russe.
Poutine lui-même a mis en garde l’Occident contre toute ingérence dans les affaires électorales russes, ajoutant que de telles actions seraient considérées comme des actes d’agression.
La Russie devrait organiser des élections présidentielles entre le 15 et le 17 mars.
Qu’a dit le SVR russe ?
Le SVR a déclaré : « Selon les informations reçues par le Service de renseignement étranger de la Fédération de Russie, l’administration de Joe Biden donne pour tâche aux ONG américaines de parvenir à une diminution de la participation. Avec la participation d’éminents spécialistes informatiques américains, il est prévu de mener des cyberattaques contre le système de vote électronique à distance, ce qui rendra impossible le décompte des voix d’une proportion significative des électeurs russes.
Washington n’a pas encore répondu à ces affirmations.
L’Ouest contre Poutine et les élections présidentielles en Russie
L’Occident a dépeint Poutine comme un dirigeant au penchant dictatorial, un « criminel de guerre » et un agresseur qui est le fer de lance de la belligérance expansionniste de la Russie dans le contexte de la guerre en Ukraine.
Poutine, quant à lui, présente la guerre en Ukraine comme une bataille existentielle entre une civilisation russe « sacrée » et un Occident en déclin qui cherche à humilier la Russie depuis l’effondrement de l’Union soviétique.
Le Kremlin a déclaré la semaine dernière que Moscou n’interférerait pas dans la prochaine élection présidentielle américaine au cours de laquelle Joe Biden devrait affronter l’ancien président américain et favori républicain Donald Trump. Moscou a systématiquement rejeté les précédentes affirmations américaines selon lesquelles elle avait orchestré des campagnes visant à influencer les élections présidentielles américaines de 2016 et de 2020.
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Pendant ce temps, Poutine, qui a dirigé la Russie pendant presque tout le XXIe siècle, a exprimé sa préférence pour Joe Biden plutôt que pour Donald Trump comme prochain président américain.
(Avec la contribution des agences)