Customize this title in frenchL’Arménie et l’Azerbaïdjan s’attribuent la responsabilité des attentats du Haut-Karabakh

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Les courtiers internationaux tentent de conclure un nouvel accord de paix pour la région séparatiste

L’Arménie et l’Azerbaïdjan se sont mutuellement accusés d’avoir tiré à travers leur frontière commune jeudi alors que les efforts internationaux s’intensifient pour apaiser les tensions autour de la région contestée du Haut-Karabakh.

« Les forces azerbaïdjanaises tirent de l’artillerie et des mortiers sur des positions arméniennes dans la région de Sotk, dans l’est de l’Arménie », a annoncé le ministère arménien de la Défense dans un communiqué, affirmant que trois militaires arméniens avaient été blessés à la suite du bombardement.

Le ministère a ajouté que les forces arméniennes prenaient « des mesures défensives appropriées ».

Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a pour sa part accusé l’Arménie d’avoir tiré « des armes de gros calibre » sur ses positions à la frontière, dénonçant ces actions comme une « provocation ».

« Malgré les avertissements sur la nécessité d’arrêter les provocations », indique un communiqué, « la partie arménienne a de nouveau violé le régime de cessez-le-feu ».

Le ministère a affirmé qu’un militaire azerbaïdjanais avait été blessé par des tirs arméniens la nuit dernière, des « tirs de mortier » se poursuivant jeudi matin.

L’incident survient alors que des membres de la communauté internationale cherchent à relancer les pourparlers de paix entre les deux voisins, qui se disputent le contrôle de la région du Haut-Karabakh depuis une trentaine d’années – souvent avec violence.

La Russie pèse

Après quatre jours d’intenses pourparlers à Washington la semaine dernière, le Premier ministre arménien Nikol Pashinian et son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliyev doivent se rencontrer dimanche à Bruxelles, a annoncé l’Union européenne, qui parrainera la réunion.

Selon les Etats-Unis, des « progrès tangibles » ont été réalisés au cours des pourparlers et un accord de paix est désormais « en vue ».

Le gouvernement russe a été irrité par les pourparlers, le Kremlin insistant sur le fait qu’il n’y a pas d’alternative réaliste à l’accord de cessez-le-feu qu’il a aidé à élaborer en 2020.

« A ce stade, il n’y a pas d’autre base légale qui contribuerait au règlement », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, la semaine dernière.

Les deux pays du Caucase ont mené deux guerres au début des années 1990 et en 2020 pour le contrôle du Haut-Karabakh, une région montagneuse à majorité arménienne qui a fait sécession de l’Azerbaïdjan il y a plus de trois décennies.

Les tensions se sont intensifiées ce printemps lorsque Bakou a annoncé le 23 avril la mise en place d’un poste de contrôle routier à l’entrée du corridor de Latchine, seul axe reliant l’Arménie à l’enclave séparatiste.

Il est déjà soumis à un blocus de plusieurs mois qui a entraîné des pénuries d’électricité et des pannes d’électricité.

Source link -57