Customize this title in frenchL’autorité sanitaire belge approuve de nouvelles règles sur l’édition génétique, en contradiction avec l’opinion française

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L’agence nationale belge de la santé a approuvé une proposition de la Commission européenne visant à assouplir les règles sur les techniques d’édition génétique, soulignant son potentiel pour améliorer la durabilité de l’agriculture dans un contexte rapport publié le 21 mars.

Le Conseil Supérieur de la Santé a conclu que les Nouvelles Techniques Génomiques (NGT), qui permettent des modifications ciblées et rapides du génome des plantes, peuvent contribuer à une « production agricole durable et résistante au climat », conduisant à des rendements plus élevés.

Les conclusions du Conseil de la santé sont bien plus favorables que celles de l’autorité française de sécurité alimentaire, qui s’est opposée plus tôt cette année à la proposition de l’UE visant à assouplir la réglementation sur les cultures génétiquement modifiées.

Le rapport belge souligne que ces méthodes d’édition génétique s’alignent sur les ambitions environnementales de l’UE, notamment l’objectif de réduire de 50 % l’utilisation de pesticides d’ici 2030, car elles peuvent rendre les cultures plus résistantes aux ravageurs et aux maladies.

« Bien qu’il s’agisse d’un objectif important, seules quelques alternatives efficaces sont proposées pour une protection durable des cultures », indique le texte. « Après tout, les agriculteurs (et la société) ont besoin de rendements économiquement suffisants », ajoute-t-il.

L’agence a également soutenu la proposition de la Commission visant à diviser les centrales NGT en deux filières dans son projet de législation.

Selon les nouvelles règles, les plantes impossibles à distinguer de celles obtenues par sélection conventionnelle (NGT 1) seraient exemptées des règles strictes pour les organismes génétiquement modifiés (OGM), tandis que celles présentant des « modifications plus complexes » (NGT 2) resteraient soumises à de telles exigences. .

Les plantes NGT 1, ajoute le rapport, ne devraient pas être soumises à des exigences supplémentaires en matière d’étiquetage et de traçabilité, à l’exception des semences, comme le suggère la Commission.

L’agence a souligné que, même si les plantes NGT subissent des modifications génétiques, elles sont « très différentes » des OGM traditionnels, car elles ne sont pas transgéniques, c’est-à-dire qu’elles ne contiennent pas de gènes provenant d’autres espèces végétales.

Par conséquent, le rapport conclut que « les dangers des plantes NGT1 » sont « similaires » à ceux des plantes sélectionnées de manière conventionnelle.

Conflit scientifique

Le rapport de l’agence belge adopte une position beaucoup plus favorable que celui de l’Anses, l’autorité française de sécurité alimentaire, dont l’évaluation critique du projet de législation NGT a suscité la controverse.

journal français Le Monde a rapporté que le gouvernement avait retardé la publication de l’étude, publiée le 6 mars mais datée du 22 janvier, pour éviter d’influencer les négociations européennes sur les nouvelles règles du NGT.

Le rapport de l’Anses a contesté la proposition de l’UE visant à assouplir la réglementation sur les cultures génétiquement modifiées, citant les « risques potentiels » associés à ces techniques.

Par exemple, ils ont suggéré qu’un « changement inattendu dans la composition de la plante » pourrait entraîner « des problèmes nutritionnels, allergènes ou toxiques ».

Contrairement aux conclusions de l’agence belge, l’Anses affirme que les risques liés aux NGT sont similaires à ceux identifiés pour les plantes OGM.

L’agence française avait déjà publié un avis sur le règlement NGT en décembre, affirmant que les critères de la Commission pour classer les NGT en deux catégories manquaient de fondement scientifique – une conclusion reprise par les Belges.

Le Dr David Spencer, biologiste végétal et communicateur scientifique, a déclaré à Euractiv que, même si les deux agences considèrent que la division proposée par la Commission est arbitraire, elles sont parvenues à des conclusions différentes.

«Pour les Belges, les possibilités dépassent clairement les éventuels inconvénients [of NGTs] », a expliqué Spencer. « Il s’agit d’une forme plus progressiste d’envisager une nouvelle loi. »

Parallèlement, a-t-il soutenu, l’Anses « nie le fait que d’éventuels inconvénients et effets secondaires soient également présents dans les méthodes d’élevage traditionnelles ».

« Par exemple, une mutagenèse aléatoire conduit à des mutations imprévues », a ajouté Spencer.

[Edited by Angelo Di Mambro and Zoran Radosavljevic]

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