Customize this title in frenchLe banquier libanais Marwan Kheireddine mis en examen à Paris dans l’enquête sur le détournement de fonds de Salameh

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Marwan Kheireddine, directeur général de la banque libanaise Al Mawarid, a été inculpé à Paris à la fin du mois dernier dans le cadre de l’enquête française sur le détournement présumé de plus de 330 millions de dollars par le gouverneur de la banque centrale libanaise, Riad Salameh, avec l’aide de son frère. Raja.

Le substitut du procureur financier français a confirmé l’acte d’accusation à Le National vendredi.

« Je confirme que Marwan Kheireddine a été mis en examen pour des faits aggravés de blanchiment et de participation à une association de malfaiteurs, et placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’information judiciaire ouverte en France, visant notamment des détournements de fonds à la Banque centrale du Liban », Antoine Jocteur- Monrozier a dit par e-mail.

M. Kheireddine est un ancien ministre du gouvernement libanais. Il n’a pas été arrêté.

Le développement intervient au milieu d’enquêtes continues en Europe sur un système présumé de blanchiment d’argent canalisé par la banque centrale pour acheter des propriétés haut de gamme en Europe pour Riad Salameh et ses associés.

Les frères Salameh ont toujours clamé leur innocence.

Relevés bancaires analysés

Les précédentes révélations de Le National sur la base de documents du dossier judiciaire libanais partagés avec l’enquête européenne, les enquêteurs examinaient trois comptes bancaires détenus par Raja Salameh à Al Mawarid au nom de son frère.

En janvier, M. Kheireddine a été interrogé au Liban par des enquêteurs européens en visite au sujet de ces comptes, qui auraient généré des retours sur investissement exceptionnellement élevés entre 1993 et ​​2019, passant d’un investissement initial de 15 millions de dollars à 150 millions de dollars.

Dans une lettre au juge français, vue par le Nationall’avocat de Riad Salameh, Pierre Olivier Sur, a déclaré: « Raja Salameh a ouvert des comptes à son nom où étaient placés des fonds appartenant à Riad Salameh » car le gouverneur « a confié une grande partie de la gestion de ses biens personnels à son frère », avant sa nomination. à la banque centrale.

La lettre est accompagnée de photocopies des trois relevés de compte.

Il a ajouté que ces comptes « avaient rapporté des revenus élevés » au fil des ans, ce qui pourrait expliquer la « croissance des actifs de Riad Salameh ».

Cela contredirait les allégations d’enrichissement illicite en fournissant une explication légitime de l’origine de sa richesse.

Mais le juge libanais en charge lors d’une enquête parallèle sur le Riad Salameh a vu les choses différemment.

Jean Tannous a écrit que « Riad Salameh a confié à son frère Raja Salameh en 1993 un montant de 15 millions de dollars » en violation du Code de la monnaie et du crédit, « qui interdit au gouverneur de conserver toute participation dans une société privée ».

Des soupçons semblent également planer sur la légitimité des relevés bancaires qui, selon M. Tannous, « ne contiennent aucun élément confirmant leur authenticité et leur non-falsification ». Les frères affirment que les retraits ont tous été effectués en espèces, puis ont été déposés sur le compte de Riad Salameh à la banque centrale.

« Le dossier ne comprend pas les relevés bancaires des comptes de Riad Salameh à la banque centrale », rendant impossible le suivi des flux d’argent, a écrit M. Tannous.

En tout état de cause, les vastes retraits d’espèces sur ces comptes, souvent livrés dans des cartons, « sont soit irréguliers, soit cachent du blanchiment d’argent ». il a dit.

M. Kheireddine est connu pour ses liens étroits avec Riad Salameh. Il s’est présenté aux élections législatives de l’année dernière sur une liste soutenue par le puissant parti chiite, le Hezbollah, et son allié Amal, mais a perdu face au candidat indépendant Firas Hamdan. Il n’a pas répondu à une demande de commentaire.

Il s’agit du deuxième acte d’accusation dans l’enquête française sur le gouverneur. En juillet, Anna Kosakova, 46 ans, la compagne amoureuse du Riad Salameh, a été mise en examen pour association de malfaiteurs, blanchiment organisé et fraude fiscale aggravée.

En droit français, une mise en accusation est une étape importante avant une éventuelle poursuite car elle signale que l’enquête a progressé à un point où il existe suffisamment de preuves pour justifier une accusation formelle d’acte répréhensible.

Mis à jour : 07 avril 2023, 18 h 03



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