Customize this title in frenchLe changement climatique provoque la mort et la destruction : l’action climatique est notre seul espoir de survie

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Par Dr Hans Henri P. Kluge

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne représentent en aucun cas la position éditoriale d’Euronews.

L’action climatique est et restera une priorité de notre travail en Europe et en Asie centrale, aujourd’hui et dans les années à venir, grâce à une action unie pour une meilleure santé, écrit Hans Henri P. Kluge de l’OMS Europe.

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La crise climatique est une crise sanitaire et l’appel à protéger la santé des générations actuelles et futures est urgent.

Cet été, pour la première fois dans la Région européenne de l’OMS, nous avons déclaré la crise climatique et ses conséquences une urgence sanitaire. Nous assistons à une escalade de vagues de chaleur, d’inondations, de sécheresses et d’incendies de forêt, qui pèsent lourdement sur la santé de notre population.

Chaque année, de nouveaux records climatiques désastreux sont établis. Au cours des dernières décennies, le nombre d’événements météorologiques extrêmes a été multiplié par cinq dans la Région européenne de l’OMS, qui couvre 53 États membres en Europe et en Asie centrale.

Rien que l’année dernière, 62 000 décès ont été imputables aux vagues de chaleur dans 35 pays de la Région.

La représentation des gouvernements des pays de la Région européenne de l’OMS à la COP28 cette année témoigne de notre préoccupation et de notre ambition communes en faveur d’une action climatique visant à protéger la santé.

Jamais autant de ministres en charge de la santé de notre région n’auront été présents à la COP où vient de se tenir la toute première Conférence Ministérielle Climat-Santé.

Des politiques solides, des partenariats solides et une collaboration interrégionale

Il y a trois priorités stratégiques que nous devons faire avancer.

Premièrement, nous avons besoin de politiques et d’engagements politiques véritablement solides comme fondement d’une action urgente.

La Déclaration de Budapest adoptée lors de la septième Conférence ministérielle sur l’environnement et la santé en juillet de cette année en est un exemple frappant.

Il donne la priorité à une action urgente et multisectorielle face aux défis de santé liés à la triple crise du changement climatique, de la pollution de l’environnement et de la perte de biodiversité – et appelle au renforcement de la prévention, de la réponse et de la résilience.

Deuxièmement, nous devons favoriser des partenariats toujours plus solides pour stimuler le changement et l’action dans les pays.

La COP28 à Dubaï a fourni une occasion sans précédent de réunir les ministres dont les attributions couvrent la santé aux côtés de ceux qui se concentrent davantage sur le climat, le développement et la finance afin d’intensifier conjointement l’action en faveur du climat et de la santé.

À Budapest, nous avons lancé le Partenariat pour l’action climatique dans le secteur de la santé, dirigé par l’Irlande, afin de créer une communauté de pratique régionale, partageant expériences et recherches pour des systèmes de santé résilients au climat et à faibles émissions de carbone.

La collaboration interrégionale est également essentielle. Nous sommes le fer de lance d’une nouvelle initiative transatlantique de dialogues de haut niveau sur les politiques en matière de climat et de santé afin de mobiliser une action plus rapide et plus efficace, en travaillant en partenariat entre les régions de l’OMS d’Europe et des Amériques.

Parmi tout cela, nous devons également écouter les jeunes, ceux dont l’avenir sera le plus affecté par les actions d’aujourd’hui.

Les voix, les préoccupations et les ambitions des jeunes doivent être entendues. Le Partenariat pour la jeunesse, ainsi que l’initiative Youth4Health de l’OMS/Europe, font progresser l’engagement des jeunes dans notre travail et nos processus décisionnels.

Nous pouvons, devons et ferons cela ensemble

Enfin, nous avons besoin d’une action et d’un leadership forts au niveau national pour faire face à la menace climatique.

Créer des communautés résilientes au changement climatique nécessite des systèmes de santé solides qui continuent de fournir des soins de qualité dans un climat instable et changeant.

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Dans le même temps, nous devons réduire les émissions dans toutes les politiques : en matière de santé, d’énergie, d’eau, d’alimentation, de développement urbain, de logement et de transport. Les gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique vont souvent de pair, de sorte que les mesures d’atténuation peuvent également produire d’importants avantages pour la santé grâce à une réduction de la pollution atmosphérique.

La menace croissante de la RAM (résistance aux antimicrobiens) est inextricablement liée au changement climatique : la crise climatique accélère la propagation des maladies infectieuses et des infections pharmacorésistantes.

Au Bureau régional de l’OMS pour l’Europe, mes collègues et moi prenons des mesures sans précédent pour intégrer le climat dans tous les domaines politiques.

Je suis pleinement engagé en faveur de ce programme et je suis fier de réitérer l’engagement que j’ai pris cette année devant le Comité régional de l’OMS pour l’Europe : que l’action climatique est et restera une priorité de notre travail en Europe et en Asie centrale, aujourd’hui et dans le futur. années à venir, grâce à une action unie pour une meilleure santé. Nous pouvons, devons et ferons cela ensemble.

Le Dr Hans Henri P. Kluge est le directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Europe.

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