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Après avoir passé les étés passés à débattre des burkinis, la France semble prête pour une nouvelle dispute sur les vêtements islamiques, cette fois sur la question de savoir si les joueuses de football devraient être autorisées à porter le foulard pendant les matchs.
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Au centre de la dernière introspection se trouve une contestation judiciaire d’un collectif de footballeurs musulmans qui cherchent à faire annuler une interdiction par la Fédération française de football de porter des symboles religieux sur les femmes lors de matchs, même ceux organisés par des clubs amateurs.
Le collectif « Hijabeuses » a reçu un coup de pouce juridique lundi lorsque le conseiller juridique de l’État a conclu que la règle était injustifiée lors d’une audience au Conseil constitutionnel du pays, où l’affaire est entendue.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, partisan de la ligne dure de l’immigration dans le gouvernement du président Emmanuel Macron, s’est dit mardi « très opposé » à ce que le conseil autorise le port du foulard sur les terrains de football, faisant écho à l’alarme exprimée par d’autres politiciens de droite.
En savoir plusLes footballeuses musulmanes discutent avec le gouvernement français de l’interdiction du hijab dans le sport
« Le Conseil constitutionnel est une institution extrêmement sage. J’espère profondément pour la république qu’elle maintiendra la neutralité sur les terrains de sport », a déclaré Darmanin à la radio RTL.
Une décision finale de l’organe de neuf membres, qui statue sur les questions constitutionnelles, est attendue à la mi-juillet.
Les « Hijabeuses » espéraient donner une « bastonnade » à la république, a déclaré Darmanin.
« Vous ne devriez pas porter de vêtements religieux lorsque vous faites du sport… lorsque vous jouez au football, vous n’avez pas besoin de connaître la religion de la personne en face de vous », a-t-il déclaré.
L’article 1 des règles de la fédération de football, introduites en 2016, stipule que les joueurs ne sont pas autorisés à porter « des symboles ou des vêtements affichant manifestement leurs opinions politiques, philosophiques, religieuses ou syndicales ».
Revendications d’« islamisation »
La question touche au cœur de la notion de laïcité française, qui vise à maintenir la neutralité de l’État en matière religieuse, tout en garantissant aux citoyens le droit de pratiquer librement leur religion.
Autoriser le hijab dans le football « serait une véritable régression pour les droits des femmes et une soumission honteuse à l’islamisme », a déclaré mardi le chef du parti de droite Les Républicains, Eric Ciotti.
La dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen a écrit sur Twitter : « Non au hijab dans le sport. Et nous ferons passer une loi pour qu’il soit respecté. »
Ciotti et Le Pen considèrent tous deux le foulard comme un symbole d’islamisation rampante dans la société française, plutôt qu’une démonstration de piété religieuse personnelle ou d’identité culturelle.
Les politiciens de droite interprètent souvent la loi française sur la laïcité, connue sous le nom de « laïcité », comme soutenant une interdiction des symboles religieux dans les espaces publics, en particulier le voile islamique.
L’année dernière, le pays a été plongé dans une bataille juridique déclenchée par les efforts de la ville de Grenoble pour autoriser le « burkini » – un maillot de bain couvrant intégral porté par certaines femmes musulmanes – dans les piscines municipales.
Le Conseil constitutionnel s’est finalement prononcé en faveur du maintien de l’interdiction de la tenue.
Les tentatives des maires de droite du sud de la France d’interdire le burkini sur les plages méditerranéennes à l’été 2016 ont déclenché la première tempête autour du maillot de bain.
Les règles, introduites après une série d’attentats terroristes en France, ont finalement été invalidées comme discriminatoires.
Neutralité?
Les « Hijabeuses » et leurs supporters affirment que les règles de la fédération de football empêchent certaines femmes musulmanes de pratiquer ce sport.
Les lois françaises contiennent des dispositions spécifiques qui interdisent le port de symboles religieux « ostentatoires » dans certains contextes, tels que les écoles publiques et par les fonctionnaires.
Les masques intégraux ont été interdits en 2010.
Le conseiller juridique de l’État au Conseil constitutionnel a souligné que le football était « criblé » de symboles religieux, y compris des joueurs qui faisaient le signe de croix en entrant sur le terrain.
Les joueurs n’étaient pas soumis à une « obligation de neutralité », a déclaré Clément Malverti, le rapporteur public du conseil.
L’avis du rapporteur est généralement, mais pas toujours, suivi par le conseil.
« Notre combat n’est pas politique, pas religieux. C’est du sport et rien que du sport », a ensuite déclaré à la presse Foune Diawara, chef des « Hijabeuses ». « Il y a des femmes qui sont exclues des terrains de football tous les week-ends parce qu’elles portent le voile. »
L’instance mondiale du football, la FIFA, a autorisé les joueuses à porter le foulard lors des matches internationaux en 2014.
(AFP)