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La ratification du CETA, l’accord commercial entre l’UE et le Canada, rejetée la semaine dernière par le Sénat français, ne sera pas soumise à l’Assemblée nationale avant les élections européennes, a confirmé le gouvernement français, pour éviter « une instrumentalisation du débat ».
Le ministre français du Commerce extérieur, Franck Riester, a déclaré dans une interview accordée à Le Figaro mardi 26 mars, « nous ne souhaitons pas, comme nous l’avons vu au Sénat, que certains groupes d’opposition exploitent ce débat légitime à des fins électorales ».
Pour être pleinement opérationnel, le CETA nécessite la ratification des 27 États membres. Au niveau de l’UE, seule Chypre a voté contre mais n’a pas notifié sa décision à la Commission européenne, permettant ainsi au traité de continuer à s’appliquer.
Dix États – dont la France – n’ont pas encore pris leur décision définitive, et 17 ont déjà donné leur accord.
Jeudi 21 mars, le Sénat, l’une des deux chambres du Parlement français, a rejeté l’accord, alors qu’il avait été accepté en 2019 par l’Assemblée nationale, l’autre chambre.
C’est désormais à l’Assemblée nationale d’avoir le dernier mot en deuxième lecture.
Ce rejet découle d’une initiative du Groupe communiste qui a inscrit le vote à l’ordre du jour de sa journée parlementaire dédiée du 21 mars.
Suite au rejet, les représentants des mêmes partis ont annoncé qu’ils feraient de même à l’Assemblée nationale le 30 mai, alors que le CETA devait être soumis aux votes, à peine 9 jours avant les élections européennes.
Mais pour ce faire, le gouvernement doit accepter que l’AECG soit approuvé par les législateurs. Dans son entretien, Franck Riester a confirmé que le projet de loi sera évalué « le moment venu, mais pas avant les élections européennes ».
Selon lui, « l’alliance contre nature au Sénat entre le groupe communiste et certains sénateurs LR [Les Républicains, EPP group] n’est pas seulement un stratagème politique, mais aussi un coup dur pour nos entreprises, nos agriculteurs et vignerons, nos producteurs de fromage et tous ceux qui travaillent dans les entreprises françaises exportant au Canada.
Après l’entretien, les communistes ont dénoncé cela comme un « coup d’État démocratique ».
Lundi 25 mars, la tête de liste Renaissance (Renew) Valérie Hayer a également laissé entendre que si l’Assemblée nationale rejetait l’accord, la France pourrait ne pas en informer Bruxelles et l’accord provisoire pourrait donc continuer.
Si le gouvernement français s’oppose à un accord commercial avec les pays du Marché commun d’Amérique latine (Mercosur), il a toujours défendu l’accord avec le Canada, « une démocratie francophone amie de la France, avec laquelle nous partageons les batailles internationales sur le l’environnement, les droits sociaux et les droits de l’homme », a déclaré Riesterin lors de l’interview.
Le ministre a expliqué qu’il attendait une évaluation de l’impact économique, social et environnemental de l’accord par la Commission européenne, prévue pour 2025.
Après cela, Riester et le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau prévoient d’écrire au vice-président exécutif de la Commission, Valdis Dombrovskis, « pour faire le point sur la situation ».
[Edited by Angelo Di Mambro and Rajnish Singh]