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Le Premier ministre français Gabriel Attal et la chef de file de la liste européenne de Renaissance, Valérie Hayer, ont lancé samedi à Lille la campagne électorale européenne du parti devant environ 3 000 sympathisants et membres du gouvernement.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, le ministre de la Justice Eric Dupond-Morretti et les anciens Premiers ministres Élisabeth Borne et Édouard Philippe étaient également présents à la réunion.
« Pendant cette campagne, nous serons les seuls à défendre l’Europe », a déclaré Hayer, ajoutant que « nous en sommes fiers, nous avons besoin de l’Europe ».
Elle a commenté sa nomination à la tête de la liste européenne du parti en affirmant qu’elle était « le choix de la jeunesse, de l’audace, du dialogue et des convictions (…), du territoire et des zones rurales ».
« J’ai entendu dire que je suis un choix par défaut. J’ose espérer que les gens ne disent pas cela simplement parce que je suis une femme. J’ai l’intention de jouer pleinement mon rôle», a ajouté Hayer.
Au cours de l’événement, les membres de Renaissance ont également continué à insister sur les points clés de leur campagne électorale, parmi lesquels la guerre en Ukraine et la lutte contre le Rassemblement national (RN, ID) d’extrême droite de Marine Le Pen, dont la liste pour les élections européennes est en tête. par Jordan Bardella.
«La mandature du clan Le Pen au Parlement européen peut se résumer en quelques voix tout au plus. C’est une litanie de trahisons contre les intérêts du peuple français», a déclaré Attal à Lille.
« Voulons-nous continuer à construire l’Europe ? La France veut-elle quitter l’Europe ? Notre réponse est claire, elle est franche, elle est claire : oui, nous croyons en l’Europe, oui, nous voulons rester en Europe, oui, nous sommes européens », a-t-il ajouté, après avoir qualifié le projet de Bardella d’équivalent au « Frexit ». », même si son nom n’est pas clairement indiqué.
De même, Darmanin accuse Le Pen de vouloir « ruiner les pêcheurs avec un Frexit », affirmant qu’il « connaît l’issue du programme du RN grâce au Brexit ».
« Il y aura ceux qui croiront en l’Europe et […] ceux qui ne le font pas », a ajouté Hayer.
Dans le même temps, les membres de Renaissance ont parlé de leur soutien à l’Ukraine, faisant écho aux récentes déclarations de Macron selon lesquelles toutes les options devraient être sur la table lorsqu’il s’agit de l’Ukraine.
« L’enjeu principal sera le soutien à l’Ukraine », a déclaré vendredi Sylvain Maillard, chef de file des députés Renaissance. CActualitésaccusant le RN d’être « le tapis roulant de Poutine en France ».
A Lille, Attal a souligné la proximité du RN avec Poutine, tandis que pour Hayer, « la trahison, c’est servir les intérêts de la Russie avant ceux de la France ».
Hayer a également fait un parallèle entre l’Ukraine et la Seconde Guerre mondiale. « Hier, Daladier et Chamberlain, aujourd’hui Le Pen et Orban. Nous sommes à Munich en 1938, il est minuit moins une minute ».
A seulement trois mois des élections européennes, les derniers sondages montrent que la liste de Hayer est en retard de dix points sur celle de Bardella du RN.
(Clara Bauer-Babef | Euractiv.fr)