Customize this title in frenchLe Premier ministre français Attal survit au premier vote de censure

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Sans surprise, le nouveau Premier ministre français Gabriel Attal a survécu lundi 5 février à son premier vote de censure, déposé par tous les partis de gauche, avec seulement 124 voix sur les 289 requises – comme l’ont annoncé à l’avance l’extrême droite et les conservateurs. pendant un certain temps, ils n’appuieraient pas la motion.

Le vote de censure a été déposé par les Verts, les Communistes, l’extrême gauche La France Insoumise (LFI) et les Socialistes (PS) quelques minutes seulement avant le premier grand discours politique d’Attal mardi 30 janvier, dans lequel il a déclaré : les priorités de son gouvernement pour les années à venir.

Il s’agit du premier vote de censure d’Attal – et du 32e depuis les élections législatives de 2022, qui ont laissé les législateurs pro-Macron à court d’une quarantaine de sièges d’une majorité absolue.

Aucun n’a cependant réussi. Les partis d’extrême gauche et d’extrême droite, qui tenaient la plume de la plupart des votes de censure déposés, ont presque toujours refusé de voter pour les motions des uns et des autres.

Le parti conservateur Les Républicains (LR), coincé dans un conflit idéologique entre l’extrême droite et le parti plus libéral pro-Macron, est souvent resté à l’écart du vote, dans l’espoir de se présenter comme le seul parti d’opposition « constructif ».

Comme on pouvait s’y attendre, le RN comme le LR ont confirmé qu’ils ne soutiendraient pas cette fois-ci la motion, ce qui signifie qu’avec 124 voix à gauche, elle est bien loin de la majorité absolue de 289 voix nécessaire pour que la motion soit adoptée, et le gouvernement tomber.

Le vote était donc plus un exercice politique qu’une tentative sérieuse de renverser le gouvernement d’Attal. En appelant à cette motion, la gauche cherche à se positionner comme le groupe d’opposition le plus crédible – quelques mois seulement avant les élections européennes qui voient le Rassemblement National (RN) d’extrême droite en tête des sondages et la gauche peine à progresser.

La coalition de gauche Nupes est en proie à des conflits internes depuis sa création quelques jours avant les élections législatives françaises de 2022. Ses partis ont toujours eu du mal à être d’accord sur des questions politiques cruciales, notamment sur le rôle de l’UE, de l’OTAN et plus généralement des affaires étrangères – et ont jusqu’à présent refusé de se présenter ensemble sur la liste de l’UE.

« Brutalité sociale »

« Nous devons vous censurer », a déclaré lundi le député LFI Manuel Bompard en présentant les arguments en faveur d’une motion de censure, citant une longue liste de décisions politiques du gouvernement, de l’économie à l’ordre public en passant par la politique de contrôle des naissances, qui, selon lui, constituent « brutalité sociale ».

Bompard a d’ailleurs pointé du doigt le Premier ministre pour « avoir soutenu la concurrence déloyale ». [for farmers]les pires produits alimentaires du reste du monde envahissent nos marchés mais vous continuez à sacrifier notre souveraineté alimentaire », et a déploré l’imbroglio sur l’accord commercial UE-Mercosur.

En tentant de répondre aux protestations des agriculteurs, Emmanuel Macron s’était engagé à mettre fin à un accord commercial entre l’UE et les pays du Mercosur – le Brésil, l’Uruguay, l’Argentine et le Paraguay – affirmant qu’il entraînerait autrement une concurrence déloyale sur les importations alimentaires vers l’UE. .

La semaine dernière, Emmanuel Macron a déclaré que les négociations avec les partenaires sud-américains étaient mortes, même si ces affirmations ont été rapidement démenties par la Commission européenne.« 

« Vous n’êtes que des partisans d’une censure continue », a répondu Attal, accusant la gauche de refuser de s’engager dans un débat significatif et de « bloquer » l’adoption du travail législatif.

Le gouvernement avait ressenti la pression après qu’une coalition ad hoc ait été formée fin décembre – avant la nomination d’Attal au poste de Premier ministre – pour obtenir l’adoption du projet de loi controversé sur l’immigration, dont le contenu a finalement viré à l’extrême droite pour sécuriser LR et RN. voix. Ses dispositions les plus radicales ont été rejetées par le Conseil constitutionnel au début du mois.

La position de l’extrême gauche est une position de « conservatisme », a-t-il affirmé, ce qui entame la crédibilité de la France sur la scène européenne. « Chaque fois que vous attaquez l’Europe, vous nous ramenez 75 ans en arrière, à une époque d’incertitude pour notre continent. »

Attal entend déployer un ensemble important de réformes destinées à « débloquer [entrepreneurship]briser le piège des bas salaires [désmicardiser] et débureaucratiser ».

« Je suis prêt à travailler avec chacun d’entre vous [to] trouver un accord texte par texte », a ajouté le Premier ministre.

« Nous sommes prêts à briser les lignes partisanes », a déclaré Attal. « Cette législature n’est pas une législature d’inertie. »

[Edited by Nathalie Weatherald]

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