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Chaima Issa devait sortir de prison vendredi si le parquet ne faisait pas appel de la décision du juge.
Le procureur de la République de Tunisie a fait appel de la décision d’un juge de libérer une opposante bien connue du président Kais Saied, après son arrestation en février, selon son avocat.
En conséquence, Chaima Issa ne sortira plus de prison vendredi, a déclaré l’avocate Dalila Mssadek aux journalistes.
Une décision sera prise de la libérer ou de la maintenir en prison dans quelques jours, ont indiqué les avocats. Issa a été arrêté, soupçonné de complot.
Issa est un dirigeant éminent du Front de salut national (NSF), qui est la principale coalition d’opposition à Saied, organisant des manifestations contre lui depuis qu’il s’est emparé de pouvoirs supplémentaires en 2021 et a fermé le parlement élu.
Les autorités ont arrêté plus de 20 personnalités politiques, judiciaires, médiatiques et commerciales liées à l’opposition au cours des derniers mois dans le cadre d’une répression, les accusant de comploter contre la sécurité de l’État.
Ils ont été arrêtés dans le cadre d’une enquête sur des allégations de « complot contre la sécurité de l’État » et qualifiés de « terroristes » par Saied.
Parmi les personnes détenues se trouve Rached Ghannouchi, chef du parti Ennahdha, qui était le plus important au parlement avant que Saied ne prenne le contrôle.
Plus tôt cette semaine, l’éminent journaliste tunisien Zied el-Heni a été arrêté par une équipe interne en civil qui a pris d’assaut son domicile dans la banlieue de la capitale Tunis, selon les médias locaux.
Les principaux partis d’opposition ont dénoncé ces arrestations, car des groupes à motivation politique et de défense des droits ont exhorté les autorités à libérer les personnes détenues.
Dimanche, des centaines de partisans du NSF se sont rassemblés pour exiger la libération des 20 opposants emprisonnés à Saied.
Le président a gelé le Parlement et limogé le gouvernement dans une décision spectaculaire de juillet 2021 contre la seule démocratie à émerger des soulèvements du printemps arabe.
Ses détracteurs ont qualifié cette décision de «coup d’État» tandis que des groupes de défense des droits locaux et internationaux ont dénoncé une «chasse aux sorcières» visant à «réprimer» la dissidence dans ce pays d’Afrique du Nord.