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Paris (AFP)- Des jours de violentes manifestations à travers la France après la fusillade mortelle par la police d’un adolescent ont commencé à avoir un impact sur le secteur touristique du pays, avec des hôtels et des restaurants confrontés à des annulations tandis que certains ont également subi des dommages lors des troubles.
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Depuis le décès de Nahel, 17 ans, lors d’un contrôle routier en banlieue parisienne mardi, « nos hôteliers membres ont subi une vague d’annulations de réservations dans tous les territoires touchés par les dégâts et les affrontements », a déclaré le chef Thierry Marx, président de la principale association des employeurs de l’hôtellerie et de la restauration.
Marx a déclaré vendredi qu’il recevait des alertes quotidiennes de professionnels de l’industrie qui ont subi « des attaques, des pillages et des destructions de leurs entreprises, y compris certains restaurants et cafés ».
« Nos établissements sont intrinsèquement des lieux d’accueil, et parfois même des refuges et des lieux d’aide en situation de crise. Ils ne doivent pas subir les conséquences d’une colère qu’ils n’ont pas suscitée et nous condamnons ces actions », a-t-il ajouté.
Marx veut que les autorités fassent « tout » pour garantir la sécurité des personnes travaillant dans l’hôtellerie et la restauration dans la destination touristique la plus populaire au monde.
La Fédération française du commerce (FCD) a également appelé à un renforcement de la sécurité policière autour des magasins, a déclaré le directeur général Jacques Creyssel.
Les émeutes « ont donné lieu à de véritables scènes de pillage », a-t-il dit, avec « plus d’une centaine de moyennes et grandes surfaces alimentaires ou non alimentaires vandalisées, pillées voire incendiées ».
Ces incidents « sont extrêmement graves et ont un coût extrêmement lourd », selon Creyssel, qui dit avoir demandé aux ministres de l’économie, de l’intérieur et du commerce d’agir.
La Chambre de commerce de Paris Ile-de-France a indiqué qu’elle assurait la mobilisation de ses équipes pour « apporter le soutien et l’assistance technique nécessaires, notamment en matière de poursuite d’activité, d’indemnisation des assurances, etc… » aux commerçants et dirigeants des entreprises sinistrées. .
Problèmes de sécurité
L’organisation GHR des hôtels et restaurants indépendants de France a déploré que « les étrangers (les chaînes de télévision) commencent à montrer des images de Paris à feu et à sang, qui ne correspondent pas à la réalité ».
« Les violences et les émeutes vont-elles continuer et provoquer une véritable vague d’annulations ? C’est le risque », a déclaré à l’AFP le directeur général Franck Trouet.
« Les touristes asiatiques, en particulier, très soucieux de la sécurité, peuvent ne pas hésiter à reporter ou annuler leur voyage », a-t-il prévenu.
Didier Arino, directeur général de la firme Protourisme a déclaré : « Les touristes qui nous connaissent bien, comme les Belges ou les Britanniques, qui ont eux aussi des problèmes dans leur banlieue, pourront donner un sens aux choses ».
Mais au final, dit-il « c’est comme si on faisait une campagne de publicité négative de plusieurs dizaines de millions d’euros pour la destination France ».
La confédération des buralistes s’est aussi indignée des « pillages et saccages de magasins, dont 91 buralistes lors de ces derniers jours d’affrontements ».
« Si ça continue comme ça, ça peut considérablement compliquer l’organisation des JO, d’autant qu’une bonne partie des épreuves se dérouleront en Seine-Saint-Denis », un quartier défavorisé du nord de Paris, a déclaré Jean-François. Rial, président de l’Office de Tourisme de Paris.
© 2023 AFP