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Des milliers de personnes, principalement issues des rangs du groupe d’extrême droite Vox, sont descendues dimanche dans les rues de Madrid pour protester contre le soutien du gouvernement à l’amnistie des séparatistes catalans, une mesure qui, selon eux, est contraire au respect de l’État de droit du pays.
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez s’est déclaré samedi favorable à l’amnistie controversée accordée aux personnes impliquées dans l’échec de la candidature à l’indépendance de la Catalogne en 2017. Sánchez, du Parti socialiste (PSOE), a fait valoir que le moment était venu pour la Catalogne de procéder à une « réunification totale », soulignant comment la grâce accordée en 2021 aux séparatistes de haut rang avait contribué à apaiser les divisions au sein du pays.
« Pour surmonter définitivement le conflit, il faudra d’autres mesures à l’avenir, car nous ne pouvons pas laisser cette blessure ouverte indéfiniment », a déclaré samedi Sánchez aux membres du parti.
Sánchez a déclaré que cette décision était le « seul moyen » de persuader les partis catalans, tels que l’ERC et le JxCat, de le soutenir dans la formation d’un nouveau gouvernement espagnol, selon El Confidencial.
De nombreux manifestants craignaient que l’amnistie profite principalement au leader de JxCat, Carles Puigdemont, qui, en tant que président catalan en 2017, avait mené la confrontation de la région avec Madrid, allant jusqu’à déclarer l’indépendance catalane avant de se retirer. Puigdemont, qui a fui vers la Belgique pour éviter les poursuites à la suite de l’échec de la tentative d’indépendance, est considéré par de nombreux Espagnols de droite comme un « ennemi de l’État ».
France 24 a rapporté que les manifestants accusaient Sánchez d’être prêt à conclure des pactes avec ceux qui veulent « diviser » l’Espagne.
Cette amnistie est la dernière tentative de Sánchez d’obtenir le soutien du Parlement après que la course à la direction de juillet n’a pas réussi à donner à l’Espagne un Premier ministre évident. Le PSOE de Sánchez a signé mardi un accord de coalition avec le groupe d’extrême gauche Sumar, dirigé par Yolanda Díaz, mais cet accord ne suffit pas à garantir la majorité dont il a besoin pour gouverner.