Customize this title in french Désolé, Suella Braverman, votre sombre image d’une Grande-Bretagne « ghettoïsée » ne tient pas la route | Torsten Bell

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TCe fut une semaine sombre pour la politique britannique. Créer une tragédie indescriptible au Moyen-Orient à notre sujet demande du temps, mais les Communes y sont parvenues. Pire encore, certains hommes politiques, plutôt que de reconnaître le danger de ce type de division, ont cherché à en faire une arme.

Dans le vendredi TélégrapheSuella Braverman a déclaré que la Grande-Bretagne « somnambulait dans une société ghettoïsée », arguant que notre pays n’est pas un pays « où les différentes confessions et races sont différentes ». [coexist]» paisiblement. Ses propos impliquent que la Grande-Bretagne est de plus en plus ségréguée, mais est-ce vrai ?

Le recensement de 2021 nous permet de tester ses affirmations et, heureusement, des recherches récentes l’ont utilisé pour documenter les changements survenus depuis 1991. Dans la Grande-Bretagne dans laquelle nous vivons actuellement, et non dans l’endroit sombre que Braverman peint, la ségrégation résidentielle selon des critères ethniques s’érode décennie après décennie. À mesure que la Grande-Bretagne est devenue plus diversifiée (74 % de la population de l’Angleterre et du Pays de Galles était composée de Britanniques blancs en 2021, contre 87 % en 2001), il y a beaucoup plus d’endroits en son sein.

Ce n’est pas seulement dû à l’augmentation de la population des minorités ethniques. Tous les groupes ethniques sont devenus moins concentrés géographiquement au fil du temps. La ségrégation est en baisse, pas en hausse. Lorsque les gens parlent de ghettos, ils font généralement référence à certaines de nos villes où la population britannique blanche est devenue minoritaire. Mais, à quelques exceptions près, comme Leicester, ces endroits sont en réalité parmi les plus diversifiés sur le plan ethnique, car de nombreux groupes ethniques différents y habitent. Nous n’avons tout simplement pas de grandes villes avec le genre de ségrégation que l’on voit, par exemple, à New York ou à Chicago.

Le Royaume-Uni est loin d’être parfait. Mais ceux qui tentent de faire passer clandestinement des guerres culturelles à l’américaine outre-Atlantique au nom du patriotisme doivent comprendre qu’on ne peut pas être un patriote si l’on n’est pas en paix avec le pays plus diversifié et moins ségrégué que nous sommes aujourd’hui.

Torsten Bell est directeur général de la Resolution Foundation et auteur du livre à paraître Grande Bretagne? Comment nous récupérons notre avenir

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