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L’économie était presque stagnante en février et devrait se contracter en mars à la suite de la plus grande grève du pays.
L’économie canadienne a progressé moins que prévu en février par rapport au mois précédent et devrait se contracter en mars, selon des données qui confirment les plans de la banque centrale de maintenir les hausses de taux d’intérêt en attente.
Le produit intérieur brut de février a augmenté de 0,1% par rapport à janvier, soit moins que l’augmentation de 0,2% prévue par les analystes, après une augmentation révisée à la hausse de 0,6% en janvier, a annoncé vendredi Statistique Canada. Le PIB de mars était très probablement en baisse de 0,1%, a déclaré Statscan dans une estimation préliminaire.
L’estimation rapide pour mars, qui pourrait changer lorsqu’un décompte final sera publié le mois prochain, signifie que l’économie a probablement augmenté de 2,5 % sur une base annualisée au premier trimestre. La Banque du Canada prévoit une hausse de 2,3 % du PIB réel au premier trimestre.
« L’économie canadienne semble avoir trébuché au début du printemps après un début d’année fulgurant », a déclaré Doug Porter, économiste en chef chez BMO Capital Markets.
La plus grande grève de l’histoire du Canada, qui en est maintenant à son 10e jour, affectera la croissance de ce mois-ci, selon les analystes, l’impact global étant un début de deuxième trimestre plus faible que prévu. La grève des employés du gouvernement fédéral représentés par l’Alliance de la fonction publique du Canada touche des services allant des déclarations de revenus au renouvellement des passeports.
« Dans ce contexte, la Banque du Canada devrait rester en attente, en supposant que l’inflation continue de reculer et en dépit de leurs discussions difficiles sur la possibilité de nouvelles hausses de taux », a déclaré Porter.
La banque centrale, qui avait relevé les taux d’intérêt à un rythme record au cours de l’année écoulée pour refroidir l’économie et faire baisser les prix, a été la première grande banque centrale à interrompre sa campagne de resserrement et a déclaré qu’elle n’augmenterait pas les taux si l’inflation continuait de baisser alors que attendu.
Ce mois-ci, la banque a laissé son taux directeur à 4,5%, son plus haut niveau en 15 ans, pour la deuxième fois consécutive, mais a pris un ton belliciste, minimisant les attentes du marché pour une baisse cette année alors que le risque de récession diminuait.
La banque s’attend à une croissance positive mais faible au cours des trois derniers trimestres de cette année. Lors de sa réunion ce mois-ci, il a même discuté d’une hausse des taux en raison d’une croissance plus forte que prévu, d’un marché du travail tendu et des inquiétudes concernant l’inflation dans le secteur des services.
« Alors qu’un affaiblissement de l’économie devrait empêcher les décideurs d’appuyer sur la gâchette d’une nouvelle hausse des taux d’intérêt, nous ne prévoyons pas de réductions avant le début de l’année prochaine », a déclaré Andrew Grantham, économiste principal chez CIBC Economics.
Le secteur canadien de la production de biens a augmenté de 0,1 % en février, tandis que le secteur des services a également affiché une hausse de 0,1 %.
Les gains de février ont été aidés par la croissance dans les secteurs public, de la construction, de la finance et des assurances, tandis que les secteurs du commerce de gros et de détail ont été freinés.
En mars, le PIB a probablement été touché par des baisses dans les secteurs du commerce de détail et de gros, a déclaré Statscan.
Le dollar canadien s’échangeait en baisse de 0,3 % à 1,36 contre le billet vert, ou 73,37 cents américains, après avoir touché sa valeur la plus faible en un mois.