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Le pape François, de retour d’un voyage de deux jours à Marseille, a réclamé le droit de ne pas migrer après la prière de l’Angélus dimanche.
Le pape François a déclaré que personne ne devrait être contraint de migrer en raison de la guerre, de la pauvreté ou des crises climatiques et que la migration devrait être un choix, et non la seule option, pour mener une vie digne. Le pontife a exhorté les communautés à être préparées et ouvertes à accueillir, promouvoir, intégrer et accompagner ceux qui cherchent de l’aide, plutôt que de les refuser.
Depuis le début de l’année, plus de 132 000 personnes ont débarqué en Italie, soit une forte augmentation par rapport aux 70 000 enregistrés l’année dernière au cours de la même période.
Selon l’Organisation internationale pour les migrations, plus de 27 000 personnes sont mortes en tentant de traverser la Méditerranée depuis 2014.
L’agence européenne des frontières, Frontex, a déclaré que 114 300 traversées de la Méditerranée avaient été détectées entre janvier et août de cette année.
Une crise humanitaire mondiale
Le continent européen n’est pas le seul à faire face à un afflux d’arrivées.
L’armée libanaise et la protection civile du pays ont récusé tôt samedi 27 migrants dont le bateau coulait au large des côtes du nord du Liban, a indiqué l’armée dans un communiqué.
L’armée n’a pas précisé où se dirigeaient les migrants ni donné leur nationalité.
Au cours des dernières années, des milliers de migrants libanais, syriens et palestiniens ont entrepris le dangereux voyage du Liban à travers la Méditerranée à la recherche d’une vie meilleure en Europe. Ces migrations se sont intensifiées depuis le début de la crise économique historique du pays en octobre 2019.
Le Liban accueille des réfugiés depuis des années. Le pays compte quelque 805 000 réfugiés syriens enregistrés auprès de l’ONU, mais les autorités estiment leur nombre réel entre 1,5 et 2 millions. Le Liban abrite également des dizaines de milliers de réfugiés palestiniens et leurs descendants, dont beaucoup vivent dans 12 camps de réfugiés répartis à travers le pays.
Au cours des derniers mois, des milliers de citoyens syriens fuyant la détérioration des conditions économiques dans leur pays déchiré par la guerre ont réussi à gagner le Liban en passant par des points de passage illégaux, à la recherche de meilleures opportunités. Les responsables libanais ont averti que le flux de réfugiés syriens pourrait créer de « graves déséquilibres » affectant négativement la délicate structure démographique du pays.
Le mois dernier, les troupes libanaises ont arrêté des dizaines de trafiquants libanais et syriens dans le nord du pays alors qu’ils s’apprêtaient à envoyer des migrants sur des bateaux vers l’Europe via la mer Méditerranée.
Des milliers de personnes se dirigent vers le nord, vers les États-Unis
En août, la patrouille frontalière américaine a procédé à 181 509 arrestations à la frontière mexicaine, soit une hausse de 37 % par rapport à juillet mais peu de changement par rapport à août 2022 et bien en dessous du sommet de plus de 220 000 atteint en décembre, selon les chiffres publiés vendredi.
Il a inversé la chute des chiffres après l’introduction de nouvelles restrictions en matière d’asile en mai. Cela survient après des années d’augmentation constante des niveaux de migration, provoquée par la crise économique et les troubles politiques et sociaux dans de nombreux pays que les gens fuient.
La plupart traversent le Darien Gap, une randonnée d’une journée à travers la frontière accidentée entre la Colombie et le Panama. Le passage était autrefois si dangereux que peu de gens osaient le tenter, mais aujourd’hui, tant de migrants affluent dans ses jungles denses qu’il est rapidement devenu une autoroute migratoire semblable aux trains qui sillonnent le Mexique.
Les passages du Darien Gap ont tellement augmenté qu’ils pourraient approcher les 500 000 personnes cette seule année.
La Colombie, qui a été la plus touchée par l’exode du Venezuela, fait depuis longtemps appel à l’aide de la communauté internationale. Le Panama et le Costa Rica, quant à eux, ont renforcé les restrictions migratoires et ont exigé que quelque chose soit fait pour les centaines de milliers de personnes qui transitent par le Darien Gap.
Le Panama a même lancé une campagne intitulée « Darien est une jungle, pas une autoroute ».
Pendant ce temps, l’administration Biden a poussé le Mexique et les pays d’Amérique centrale à contrôler les flux migratoires et exige désormais que les demandeurs d’asile s’enregistrent via une application connue sous le nom de CBP One.
Jeudi, l’administration Biden a annoncé qu’elle accorderait un statut de protection temporaire à près d’un demi-million de Vénézuéliens supplémentaires déjà présents dans le pays.