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Nelson Piquet n’aura plus à payer pour les propos offensants tenus à l’encontre de Lewis Hamilton après qu’un juge brésilien a annulé l’amende qui lui avait été infligée.
Le triple champion du monde a été condamné à une amende de 5 millions de réaux brésiliens (810 625 £) après avoir qualifié Hamilton de « neguinho » dans une remarque faite l’année dernière.
Mais cette amende a désormais été effacée par la dégradation de la gravité des propos de Piquet.
Les propos de Nelson Piquet rétrogradés du discours de haine à la débauche
Piquet a fait ce commentaire en discutant de l’accident de 2021 entre Hamilton et le petit ami de sa fille, Max Verstappen, survenu à Silverstone.
Au cours d’un podcast, le Brésilien a décrit Hamilton comme un « neguinho » qui se traduit par « petit homme noir » et il a reçu une large condamnation pour cette remarque ainsi qu’un ordre d’interdiction du paddock de F1.
Il a dû faire face non seulement à une condamnation, mais aussi à des ennuis juridiques, Piquet étant accusé dans un procès intenté par Educafro, le Centre Santo Dias pour les droits de l’homme de l’archidiocèse de São Paulo et l’Alliance nationale LGBTI, qui alléguaient qu’il avait utilisé des propos racistes et homophobes. remarques contre Hamilton.
Piquet a perdu son procès, le juge citant ces commentaires comme une discrimination raciale prévue dans le Statut de l’égalité raciale du Brésil de 2010 et a été condamné par le tribunal de Brasilia à payer 5 millions de réals brésiliens « pour préjudice moral collectif ».
Les avocats du Brésilien ont fait appel de la décision, qui avait été initialement rejetée, mais le Tribunal de Justice du District Fédéral et Territoires Fédéraux (TJDFT) a maintenant annulé la condamnation.
Selon le média brésilien Metropoles, le juge de l’affaire Aiston Henrique de Sousa a déclaré que le langage était « débauché », mais n’a pas utilisé de discours de haine.
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« Il n’y a aucune démonstration de discours de haine. L’utilisation du langage familier [informal] Le langage, même s’il est inspiré d’un racisme subtil ou involontaire, même s’il est inapproprié, n’apporte pas suffisamment de gravité et de pertinence pour caractériser un dommage collectif », a déclaré le magistrat.
Piquet a également déclaré que Hamilton « a dû s’en foutre à ce moment-là, il était si mauvais » comme raison pour laquelle Hamilton a perdu le titre 2016 contre Nico Rosberg, mais le juge a statué que cela ne comptait pas comme une remarque homophobe.
« La débauche pratiquée par le prévenu pourrait également avoir fait l’objet d’une pratique sexuelle entre un homme et une femme, de sorte qu’on ne peut en extraire la survenance de discours de haine à l’encontre des homosexuels. »
Ce n’est pas la première fois que Piquet se montre offensant envers les autres pilotes de F1. En 1988, Piquet a qualifié Nigel Mansell de « imbécile sans instruction » et a qualifié sa femme de « laide ».
Il a également qualifié Ayrton Senna de « gay », une remarque qu’il a faite pas plus tard qu’en 2020, et a également qualifié le fondateur de Ferrari, Enzo Ferrari, de « sénile ».
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