Customize this title in frenchLes alliés exclusifs des États-Unis font pression sur le Libéria, les Îles Marshall et le Panama à propos des sanctions pétrolières russes

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© Reuter. PHOTO DE DOSSIER : Un drapeau russe avec un graphique boursier et un modèle miniature de cric de pompe à huile sont visibles dans cette illustration prise le 9 octobre 2023. REUTERS/Dado Ruvic/Illustration/File Photo

Par Timothy Gardner

WASHINGTON (Reuters) – Les États-Unis, l’Union européenne et le Royaume-Uni font pression sur le Libéria, les Îles Marshall et le Panama pour qu’ils renforcent la surveillance des navires battant leur pavillon afin de s’assurer qu’ils ne transportent pas de pétrole russe vendu au-dessus du prix plafond, a-t-on appris d’une source qui a pris connaissance des communications avec ont déclaré les pays vendredi.

Cette décision marque une nouvelle escalade dans les efforts de l’Occident pour faire respecter le plafond de prix de 60 dollars sur les expéditions maritimes de pétrole russe qu’il a imposé pour punir Moscou pour sa guerre en Ukraine.

Le plafond, qui vise à réduire les revenus d’exportation de la Russie tout en maintenant les flux de pétrole dans le monde, a été imposé fin 2022 mais n’a été appliqué que récemment.

Le mécanisme interdit aux entreprises occidentales de fournir des services maritimes tels que le transport, l’assurance et la finance qui facilitent le commerce du pétrole russe vendu au-dessus du plafond.

La Russie doit de plus en plus se tourner vers une soi-disant « flotte fantôme » de pétroliers vieillissants pour transporter du pétrole et éviter le plafond. Cette flotte transporte du pétrole vers des pays comme la Chine et l’Inde, bien plus éloignés que la clientèle traditionnelle de la Russie, ce qui augmente considérablement les coûts d’expédition.

Le Panama, la République des Îles Marshall et le Libéria ont autorisé certains de ces navires à arborer leur pavillon, selon Lloyd’s List Intelligence et des analystes pétroliers. Cette pratique, connue sous le nom de « flag hopping », permet à certaines sociétés écrans créées pour faire le commerce du pétrole russe de naviguer avec des navires battant ces pavillons et d’éviter les sanctions.

Lloyd’s List Intelligence a déclaré que près de 40 % des quelque 535 pétroliers de la flotte noire ont été enregistrés auprès de sociétés constituées aux Îles Marshall.

Les lettres mettent en garde les trois pays contre le contournement croissant du plafond des prix du G7 sur le pétrole russe et contre le niveau de risque élevé attaché aux navires qui ne disposent pas d’assurance ni d’autres services occidentaux et qui recherchent d’autres pavillons, a indiqué la source. Les trois pays eux-mêmes ne risquent pas de sanctions russes.

Les ambassades à Washington des trois pays n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.

L’objectif de ces pressions n’est pas de réduire le nombre de navires transportant du pétrole russe sur l’eau, mais de renforcer le respect du plafond et de rendre plus coûteux pour la Russie le transport de pétrole sans recourir aux services de transport maritimes occidentaux. Il cherche également à donner un levier aux pays qui achètent du pétrole en dehors de la coalition de plafonnement des prix pour obtenir du pétrole russe à prix réduit.

Le Panama a toujours répondu aux demandes des États-Unis pour lutter contre les activités illicites, a ajouté la source.

Le groupe demande au Libéria et aux Îles Marshall de sensibiliser davantage les acteurs du commerce au fait que leur pavillon ne devrait pas être utilisé pour les pétroliers transportant du pétrole dont le prix dépasse le plafond.

Les lettres ont été signées par Lindsey Whyte, responsable des finances internationales au Trésor britannique, John Berrigan, chef de l’unité des services financiers de la Commission européenne, et Brian Nelson, le plus haut responsable du financement du terrorisme au Trésor américain, a indiqué la source.

Reuters n’a pas vu les lettres en question. Le Trésor américain, l’ambassade britannique à Washington et la délégation de l’UE aux États-Unis n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.

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