Customize this title in frenchLes décideurs politiques de l’UE s’apprêtent à conclure un accord sur les secrets commerciaux dans la nouvelle loi sur les données

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsSelon un document consulté par EURACTIV, l’approche des institutions de l’UE sur la question épineuse des secrets d’affaires dans le nouveau règlement de l’UE sur le partage des données prend forme. La loi sur les données est une proposition législative phare visant à réglementer l’accès, le partage et le portage des données en Europe. Le dossier est actuellement au stade final du processus législatif, la Commission européenne, le Conseil et le Parlement négociant pour trouver un accord dans les soi-disant trilogues. La présidence suédoise du Conseil des ministres de l’UE a diffusé jeudi 8 juin une mise à jour sur les négociations en cours aux représentants des autres pays de l’UE. Le document comprend certains points qui ont été provisoirement convenus et les principales questions en suspens. Les Etats membres seront invités à donner leur avis lors d’une réunion du groupe de travail Télécom, organe technique du Conseil, le 19 juin. Le dossier atterrira également sur le bureau des ambassadeurs auprès de l’UE le 23 juin, avant le troisième trilogue qui se tiendra le 27 juin. Secrets commerciaux La loi sur les données introduit le principe selon lequel les utilisateurs qui contribuent à générer des données, par exemple s’ils possèdent un réfrigérateur intelligent, doivent avoir le droit d’y accéder ou de les transmettre à des tiers autorisés. Cependant, un point litigieux sur ces obligations d’accès aux données a été de savoir dans quelle mesure et sous quelle forme l’organisation qui contrôle les données, le détenteur des données, peut empêcher la divulgation d’informations commerciales sensibles qui pourraient compromettre ses intérêts commerciaux. « En ce qui concerne les secrets d’affaires, il y a accord sur les principaux éléments, et une fusion des positions des deux institutions a été faite », lit-on dans le document. Toutefois, comme le détenteur du secret commercial n’est peut-être pas la même organisation qui contrôle les données, le concept de « détenteur du secret commercial » a été introduit. L’idée est que cet organisme identifie les données et métadonnées couvertes par le secret des affaires et demande au destinataire de mettre en place des mesures proportionnées nécessaires pour préserver leur confidentialité, telles que des clauses contractuelles types, des accords confidentiels ou des protocoles d’accès stricts. S’il n’y a pas d’accord sur ces mesures de protection ou si elles ne sont pas correctement mises en œuvre, les détenteurs de données peuvent décider de suspendre le partage des données concernées et d’en informer l’autorité compétente. À leur tour, les destinataires des données pourraient porter plainte auprès de l’autorité compétente ou convenir de porter l’affaire devant un organe de règlement des différends. La position du Conseil va jusqu’à donner au détenteur des données le pouvoir de refuser les demandes d’accès chaque fois qu’il peut démontrer qu’il est hautement probable qu’il puisse subir un préjudice économique grave. Cependant, ce point est marqué comme encore ouvert et nécessitant une discussion politique. En particulier, la présidence suédoise demande aux pays de l’UE s’ils pourraient accepter de « limiter le droit du titulaire de données de refuser le partage de données dans des circonstances exceptionnelles aux seuls cas liés aux difficultés d’application dans les pays tiers ». Gouvernance Un autre chapitre porte sur l’architecture de gouvernance. Le document indique qu’il existe un accord de principe sur les tâches assignées aux autorités nationales, mais des différences subsistent dans le mécanisme de coordination. Le Parlement européen souhaite un coordinateur de données unique chargé de coordonner les activités d’application au niveau national et d’agir comme un point de contact unique avec ses pairs européens réunis au sein du comité européen de l’innovation des données. L’approche du Conseil de l’UE est que les pays européens peuvent désigner une ou plusieurs autorités pour faire appliquer la loi sur les données. Trois zones d’atterrissage possibles sont envisagées : confier à une autorité unique le règlement de tous les litiges sur les secrets d’affaires, tout ce qui concerne le partage de données Business-to-Government ou encore le rôle de point de contact unique. Entreprise à gouvernement Le règlement sur les données permet aux organismes du secteur public de demander l’accès à des données privées dans certaines circonstances. Ce chapitre est maintenant pratiquement clos. Le principal problème ici concernait le type de données accessibles, car les députés souhaitaient limiter le champ d’application aux données industrielles, et les États membres souhaitaient également inclure les données personnelles. L’accord conclu vise uniquement à permettre l’accès aux données personnelles pour répondre à une urgence publique. De plus, lors de l’évaluation des résultats du règlement, la Commission a été chargée d’examiner l’utilisation des données à caractère personnel dans ce contexte. Le principe selon lequel ces demandes de données pourraient se produire pour atténuer ou se remettre d’une urgence publique a été supprimé car il était déjà couvert par un concept plus large de tâches effectuées dans l’intérêt public. Les petites et micro-entreprises, initialement exclues de ces obligations de partage de données, sont désormais concernées. Pour ce qui concerne les institutions de l’UE, le champ d’application de ces dispositions était limité à la Banque centrale européenne, à la Commission et aux organes de l’Union. Calendrier Une autre question en suspens est l’entrée en application des nouvelles règles. Les eurodéputés veulent fixer le délai à 18 mois après l’entrée en vigueur du règlement, alors que les pays de l’UE ont donné un coup de pied à 24 mois. Encore une fois, les États membres sont invités à indiquer leur flexibilité. [Edited by Nathalie Weatherald] En savoir plus avec EURACTIV !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);

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