Customize this title in frenchLes députés demandent de nouvelles règles sur la conception addictive des plateformes numériques

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Le Parlement européen a adopté à une large majorité l’initiative visant à rendre les plateformes numériques moins addictives lors de sa session plénière à Strasbourg le Tmardi (12 décembre).

Depuis l’année dernière, la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs du Parlement travaille sur une résolution sur la « Conception addictive des services en ligne », qui vise à capter l’attention des utilisateurs afin qu’ils passent le plus de temps possible sur les plateformes.

Le rapport a été adopté avec un soutien massif, avec 545 voix pour, seulement 12 contre et 61 abstentions. Avec cette initiative, les députés espèrent remettre la question sur la table de la prochaine législature, après les élections européennes de juin prochain.

L’argument en faveur de légiférer dans ce domaine est que s’il existe des réglementations pour les dépendances, telles que les drogues, l’alcool, le tabac ou les jeux de hasard, il n’y en a pas pour la dépendance aux plateformes numériques en général et aux médias sociaux en particulier.

« Nous fixons des règles pour les machines à sous, mais chaque fois que nous ouvrons notre application, faisons défiler vers le bas ou actualisons nos réseaux sociaux, la même chose se produit dans notre cerveau », a déclaré la responsable de l’initiative, l’eurodéputée Verte Kim van Sparrentak, dans son discours avant le vote.

Les caractéristiques de conception problématiques qui alimentent la dépendance incluent, par exemple, le défilement sans fin ou la lecture automatique. Celles-ci sont devenues une pratique courante sur les plateformes de médias sociaux les plus populaires.

Le texte est le même que celui adopté en commission, sans aucun amendement déposé. Le rapport exhorte la Commission à déterminer quelles législations ou initiatives politiques actuelles sont nécessaires contre la conception addictive, comme la révision de la directive sur les pratiques commerciales, de la directive sur les droits des consommateurs et de la directive sur les clauses abusives dans les contrats.

Fin novembre, Le gardien a également fait état d’une plainte, dans le cadre d’un procès contre la société mère de Meta, Facebook et Instagram, concernant le fait que les comptes d’enfants mineurs sur les réseaux sociaux n’étaient pas identifiés et supprimés, même à la demande de leurs parents.

Le Parlement européen « est le premier parlement à appeler à l’action contre la conception addictive des applications et des smartphones », a ajouté van Sparrentak. « Aucune autodiscipline ne peut battre le design addictif des grandes technologies auquel nous sommes tous soumis quotidiennement », a-t-elle ajouté.

L’exécutif européen procède actuellement à un « bilan de qualité », évaluant la législation actuelle en matière de protection des consommateurs et déterminant si elle doit être mise à jour. L’usage addictif des services numériques fait partie des sujets abordés dans cet exercice, destiné à alimenter une loi sur l’équité numérique.

« Aujourd’hui, le Parlement européen envoie un signal fort : l’UE doit être la première au monde à s’attaquer à la conception addictive des services en ligne », a déclaré van Sparrentak après le vote.

[Edited by Luca Bertuzzi/Zoran Radosavljevic]

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