Customize this title in frenchLes députés se préparent à se battre pour l’exemption des logiciels espions dans la législation européenne sur les médias

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsAlors que la loi sur la liberté des médias progresse au Parlement européen, le véritable éléphant dans la pièce est devenu une disposition introduite dans la version du Conseil de l’UE qui permettrait aux autorités d’espionner les journalistes pour des raisons de sécurité nationale. La commission parlementaire du marché intérieur (IMCO) a adopté son projet d’avis sur la proposition de loi sur la liberté des médias avec un soutien important jeudi 29 juin, contribuant à ce qui est devenu un débat politique controversé. L’acte est une proposition législative visant à renforcer la transparence dans la propriété des médias et le pluralisme sur le marché des médias de l’UE. Plusieurs aspects du dossier, notamment sa nécessité même et son fondement juridique, se sont avérés litigieux. Mais la véritable pomme de discorde devrait devenir une exclusion voulue par la France qui permettrait aux services de renseignement et aux forces de l’ordre d’espionner les journalistes si la sécurité nationale est en jeu, une disposition à laquelle même les législateurs français s’opposent. Avant le vote de jeudi, Geoffroy Didier, député européen du Parti populaire européen de centre-droit, a publié un tweet appelant le président français Emmanuel Macron et le gouvernement français à « abandonner leur projet de pouvoir espionner les journalistes légalement ». Comme Rapporteur du Media Freedom Act au Parlement européen, je demande à @EmmanuelMacron & à son gouvernement de renoncer à leur projet de pouvoir espionner légalement les journalistes. Ce règlement européen doit protéger le pluralisme, pas autoriser le flichage ! #MediaFreedomAct pic.twitter.com/5KBPewaXHL — Geoffroy Didier (@GeoffroyDidier) 28 juin 2023 Didier a dirigé l’avis de la commission du marché intérieur, qui n’a cependant de compétences partagées que sur le dossier mené par la commission de la culture et de l’éducation (CULT) du Parlement. Tous ses amendements de compromis ont été adoptés. Le rapport d’opinion de Didier comporte plusieurs changements, mais sur certains aspects controversés du dossier, il est plus tempéré que le projet de rapport préparé par la rapporteuse de CULT Sabine Verheyen (centre-droit PPE) en début d’année. Les membres de la commission IMCO ont adopté l’avis par 34 voix pour, 4 contre et 3 abstentions. Le texte ne modifie pas les spécificités des dispositions relatives à l’utilisation des logiciels espions et à la protection des sources journalistiques. Néanmoins, il précise que le règlement ne doit pas être interprété comme interdisant, restreignant ou compromettant les services cryptés. Les mesures sur les logiciels espions ont été parmi les plus controversées. Le projet de rapport de Verheyen a également refusé de proposer des modifications importantes à cette section du règlement, mais le Conseil des ministres de l’UE, sous la pression de la France, a inclus une exclusion pour la sécurité nationale. Cette décision a déclenché une forte réaction de la part de groupes de la société civile et d’autres législateurs, dont la députée européenne Sophie in ‘t Veld, chef de file de l’enquête en cours du Parlement sur l’utilisation du logiciel espion Pegasus en Europe, qui l’a décrit comme « inacceptable » et « incompréhensible ». Dans les dispositions décrivant les fournisseurs de services de médias d’information sont tenus de rendre accessibles aux destinataires de leurs services, l’avis suggère d’ajouter des détails tels que s’ils appartiennent au gouvernement, à une institution d’État, à une entreprise d’État ou à un autre organisme public, comme ainsi que tout intérêt commercial ou lien d’entreprise, et toute activité professionnelle de leurs propriétaires dans d’autres fournisseurs de services de médias. Accord du Conseil de l’UE en vue sur la liberté des médias Le Conseil des ministres de l’UE devrait adopter sa position sur la loi européenne sur la liberté des médias, un texte législatif clé pour le secteur des médias, plus tard ce mois-ci, sur la base d’un texte de compromis vu par EURACTIV. Il est également suggéré, dans le cadre des obligations de protection de l’indépendance de la prise de décision éditoriale, que des codes de conduite, s’inspirant de normes professionnelles plus larges, soient élaborés en coopération avec des organisations ou associations de journalistes et d’autres acteurs de l’industrie des médias. Le texte supprime également une exemption précédente de ces obligations pour les micro-entreprises. Un autre aspect clé du dossier qui a provoqué la division est la disposition relative aux plateformes en ligne. La proposition de la Commission permet aux fournisseurs de services de médias déclarés d’être informés avant l’entrée en vigueur de restrictions ou de suspensions de leur contenu. L’avis de l’IMCO tempère en disant que la notification doit précéder les suspensions ou les restrictions, « si possible » et « sans retard excessif », une divergence avec l’approche de CULT, qui stipule que les fournisseurs de services doivent disposer d’un délai de 48 heures pour répondre. à la décision avant son entrée en vigueur. Les acteurs de la lutte contre la désinformation ont fait valoir qu’il s’agissait d’un retour du débat sur « l’exemption des médias » qui avait surgi lors des négociations sur la loi sur les services numériques (DSA) et qu’une telle mesure faciliterait la propagation de la désinformation en ligne. IMCO et CULT s’alignent cependant sur la proposition que les plaintes des prestataires de services concernant de telles décisions soient traitées dans les 24 heures suivant leur soumission. Le rapport de Didier propose également d’exiger que le nouveau Conseil européen des services de médias, qui remplacera l’actuel groupe des régulateurs européens des services de médias audiovisuels en tant que régulateur du secteur des médias, produise un rapport annuel sur l’état de la liberté des médias, auquel l’UE les pays devraient être tenus de soumettre les données et informations pertinentes. Le rapport devrait également inclure la transparence de la propriété des médias. La date limite pour les amendements au projet de rapport de CULT était en mai, et il est fixé pour un vote en commission en septembre, suivi d’un vote en plénière en octobre, après quoi des négociations interinstitutionnelles en trilogue pourront commencer entre le Conseil, le Parlement et la Commission. [Edited by Luca Bertuzzi/Zoran Radosavljevic] En savoir plus avec EURACTIV !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);

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