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Exprimé par l’intelligence artificielle.
WASHINGTON — Les dirigeants de l’UE réunis vendredi à Washington pour un sommet avec le président américain Joe Biden avaient un objectif important : projeter un front uni après des jours de messages contradictoires sur la crise israélienne. Mais avant même le début de la réunion, les divisions étaient pleinement visibles.
Le président du Conseil européen, Charles Michel, qui visite la Maison Blanche pour la première fois, tiendra une réunion bilatérale avec Biden dans le bureau ovale avant le sommet UE-États-Unis. La chef de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, rejoindra le dirigeant américain pour une promenade prévue dans la roseraie après la réunion.
Cet arrangement aborde une question de plus en plus problématique à laquelle l’UE est confrontée à mesure qu’elle s’engage sur la scène internationale : déterminer qui parle au nom de l’Europe en matière de politique étrangère.
Von der Leyen, qui dirige l’exécutif européen, et Michel, l’ancien Premier ministre belge qui dirige le Conseil européen représentant les 27 gouvernements nationaux du bloc, entretiennent des relations notoirement tendues.
La dernière panne est survenue la semaine dernière lorsque von der Leyen n’a pas consulté Michel ou le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, avant un voyage en Israël – une visite qui a suscité les critiques de certains pays de l’UE, consternés que le président de la Commission n’ait pas publiquement fait appel à Israël. respecter le droit international dans sa réponse à l’attaque du Hamas.
Michel et Borrell, qui entretiennent de solides relations de travail, doivent se rendre en Égypte pour le sommet de paix de ce week-end au Caire pour représenter l’UE alors que le bloc tente d’intensifier ses efforts auprès des pays arabes. Borell devrait rejoindre Michel dans le Bureau ovale, tout comme le secrétaire d’État américain Antony Blinken.
Michel a convoqué une réunion des 27 dirigeants de l’UE plus tôt cette semaine dans le but de proposer une politique cohérente à l’égard d’Israël malgré les profondes divisions au sein du bloc.
Bien que Michel soit officiellement chargé de représenter l’UE sur la scène mondiale, c’est von der Leyen qui entretient les relations les plus profondes avec l’administration Biden, un lien solidifié lors de la période précédant l’invasion russe de l’Ukraine en 2022 lorsque le chef de la Commission et son équipe a travaillé en étroite collaboration avec la Maison Blanche pour coordonner les sanctions. Elle a rencontré Biden à plusieurs reprises.
En revanche, la réunion de vendredi sera la première bilatérale de Michel avec le président américain à la Maison Blanche depuis qu’il est devenu chef du Conseil européen il y a plus de quatre ans.
Le sommet de vendredi se concentrera sur la politique étrangère après que les négociateurs n’ont pas réussi à parvenir à un accord sur les tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium ainsi qu’à un accord sur les matériaux critiques avant le sommet.
Les divisions entre von der Leyen et Michel ne se limitent pas à la crise actuelle au Moyen-Orient. Michel avait précédemment contesté la position de von der Leyen à l’égard de la Chine, soupçonnant que l’exécutif européen était trop influencé par la position de l’administration Biden.
Deux responsables impliqués dans les préparatifs du sommet ont insisté sur le fait que le communiqué de vendredi, qui sera publié après le sommet, ne montrera que peu de différence entre la position de l’UE et celle des États-Unis à l’égard d’Israël.