Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Paris (AFP)- Dans son premier discours au parlement alors que les émeutes en France refluaient cette semaine, la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen a accusé le gouvernement de transformer le pays en un « enfer » qu’elle avait prévu. Publié le: 08/07/2023 – 07:28Modifié: 08/07/2023 – 07:26 « La réalité est que vous ne vouliez entendre aucun des avertissements », a déclaré l’homme de 54 ans, dont les 89 députés forment le plus grand parti d’opposition au parlement depuis les élections de l’année dernière. « Nous avons prédit ce qui se passe malgré une grande adversité. Malheureusement, nous avions raison. »Elle et son père Jean-Marie ont prédit la disparition de la France et même la guerre civile depuis les années 1970 dans des discours pessimistes axés sur la présence d’étrangers en France. »Avant tout et avant toute chose, nous devons arrêter l’immigration anarchique », a poursuivi Le Pen.Les retombées politiques des pires violences urbaines en France depuis 2005 restent très incertaines, ce qui conduit à des spéculations sur qui a tout à gagner de l’effondrement de l’ordre public qui a choqué des millions de Français.Le Pen et bien d’autres à droite ont cherché à blâmer les pillages et les affrontements de masse sur les communautés d’origine immigrée, principalement des anciennes colonies françaises d’Afrique, qui se sont installées dans les banlieues des villes depuis les années 1960.Malgré les émeutes déclenchées par des allégations de brutalités policières et de racisme après la fusillade mortelle de Nahel M. – un garçon de 17 ans d’origine algérienne à Paris – de nombreux analystes ressentent la promesse de l’extrême droite d’une répression radicale du crime et l’immigration pourrait trouver de nouveaux preneurs. « Je pense que nous verrons une augmentation de plusieurs points pour le Rassemblement national dans le prolongement des gains assez incroyables qu’ils ont réalisés ces dernières années », a déclaré Olivier Babeau, co-fondateur de l’institut de droite Sapiens. réservoir, a déclaré à l’AFP. « Sans qu’ils fassent ou disent grand-chose, les événements les aident à convaincre une partie de la population », a-t-il ajouté.Le Pen a atteint son score le plus élevé jamais enregistré aux élections présidentielles de l’année dernière – 41,5% au second tour – et a ensuite célébré des résultats records aux élections législatives deux mois plus tard.Jean-Yves Camus, spécialiste d’extrême droite à la Fondation Jean Jaurès, a convenu que Le Pen et le politicien anti-islam encore plus radical Eric Zemmour semblaient les plus susceptibles de tirer profit des émeutes. »Il y a un risque qu’Eric Zemmour et Marine Le Pen profitent de la situation, notamment lors des élections européennes qui auront lieu l’année prochaine », dit-il à l’AFP. – Réponse du gouvernement – Le gouvernement a cherché à contrer le récit poussé par l’extrême droite et dans le parti républicain traditionnel selon lequel les immigrés étaient à blâmer pour les troubles, qui ont vu 273 bâtiments appartenant aux forces de sécurité et 168 écoles endommagés.Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré que 90 % des quelque 3 500 personnes arrêtées au cours des cinq nuits des émeutes les plus graves étaient des ressortissants français. »Oui, il y en avait qui pourraient être issus de l’immigration », a déclaré Darmanin, qui a des racines algériennes, à propos des listes de noms de détenus qu’il avait vues lors de sa tournée des postes de police. Des émeutes ont été déclenchées par des allégations de brutalités policières et de racisme après la mort par balle d’un garçon de 17 ans © LOU BENOIST / AFP « Mais il y avait aussi beaucoup de Kevin et de Matteo », a-t-il déclaré lors d’une audition au Sénat mercredi. »Cette analyse identitaire me semble erronée », a-t-il dit, tout en reconnaissant que la question de savoir comment intégrer au mieux les immigrés était « intéressante ».Camus pense que le gouvernement pourrait être crédité par certains électeurs d’avoir maîtrisé les troubles en moins d’une semaine grâce à un déploiement massif de jusqu’à 45 000 forces de sécurité à leur apogée.Les dernières émeutes nationales de 2005 ont duré près de trois semaines et ont conduit le gouvernement à recourir à l’état d’urgence. »Sans avoir recours à l’état d’urgence et avec une stratégie de réponse progressive, le gouvernement a démontré qu’il était capable de contenir le mouvement », a-t-il déclaré à l’AFP.Grands écarts à gaucheLe président Emmanuel Macron a condamné la fusillade policière « inexcusable » qui a déclenché les émeutes, qui ont vu un officier ouvrir le feu à bout portant après avoir arrêté un jeune de 17 ans conduisant une Mercedes sans permis dans la banlieue ouest de Paris.Le chef de l’Etat centriste a promis une réponse, mais une réforme majeure de la police – réclamée par la gauche – reste hors de propos.Jusqu’à présent, Macron s’est concentré sur la manière de punir les parents dont les enfants commettent des crimes au milieu du choc suscité par le jeune âge de nombreux émeutiers. L’effondrement de l’ordre public a choqué des millions de Français © LOU BENOIST / AFP L’alliance de gauche du pays est également en désaccord, le chef du parti radical La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, créant des divisions avec ses alliés socialistes et communistes en omettant d’appeler sans équivoque au calme.Il a suggéré que les émeutes étaient « des gens pauvres qui se rebellaient ».Le journal de gauche Le Monde l’a vivement critiqué dans un éditorial, affirmant qu’il était « en contradiction avec une demande très forte de retour à l’ordre qui monte dans l’opinion publique ». »Dans un pays choqué par cinq jours d’émeutes urbaines, la gauche n’est pas rassurante », a-t-elle déclaré jeudi. © 2023 AFP
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