Customize this title in frenchLes entreprises européennes de télécommunications exhortent l’UE à faire payer les grandes technologies

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Bruxelles (AFP) – Les dirigeants d’entreprises européennes de télécommunications, dont Orange et Vodafone, ont exhorté lundi l’UE à faire payer aux géants de la technologie et du streaming les quantités massives de bande passante qu’ils utilisent.

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L’idée n’est pas nouvelle mais a déclenché un vif débat.

Les géants des télécommunications affirment qu’ils ont besoin de plus d’argent pour entretenir et mettre à jour l’infrastructure afin de répondre aux besoins voraces de données de l’Europe, et qu’il serait plus juste que des entreprises comme Netflix contribuent aux coûts.

Mais les géants de la technologie affirment que les entreprises de télécommunications reçoivent déjà de l’argent de leurs clients, tandis que les défenseurs des droits numériques craignent que faire payer les géants du Web ne crée un Internet à deux vitesses.

« Les grandes entreprises technologiques ne paient aujourd’hui presque rien pour le transport de données dans nos réseaux, loin de couvrir les coûts nécessaires à l’extension des réseaux », indique une lettre publiée par le groupe de pression européen des télécommunications ETNO et signée par 20 PDG.

« Une contribution juste et proportionnée des plus grands générateurs de trafic aux coûts de l’infrastructure de réseau devrait constituer la base d’une nouvelle approche », ont-ils déclaré.

ETNO a déjà désigné Apple, Amazon, Facebook, Microsoft, Google et Netflix comme les principaux coupables.

Les PDG ont déclaré que l’Union européenne estimait qu’au moins 174 milliards d’euros (183 milliards de dollars) de nouveaux investissements seraient nécessaires d’ici 2030 pour atteindre les objectifs de connectivité.

« Le secteur des télécommunications n’est actuellement pas assez fort pour répondre à cette demande », ont déclaré les PDG, dont Christel Heydemann d’Orange et José Maria Alvarez-Pallete de Telefonica.

La Commission européenne a lancé une consultation publique en février, invitant les citoyens, les organisations non gouvernementales et les entreprises à soumettre leurs propositions d’ici mai.

Le pouvoir exécutif de l’UE devrait rendre les résultats publics avant la fin de 2023.

L’idée d’une « contribution équitable aux réseaux de télécommunications » divise également au sein de l’UE.

Même si le Parlement européen a exprimé son soutien à cette mesure plus tôt cette année, les 27 États membres de l’UE ne sont pas tous d’accord.

De nombreux pays se seraient opposés à un tel prélèvement sur les entreprises technologiques en juin.

La Computer & Communications Industry Association (CCIA), l’un des principaux groupes de pression du secteur technologique, s’est prononcée à plusieurs reprises contre cette mesure, avertissant que les frais auraient des conséquences désastreuses pour les consommateurs européens.

L’un de leurs principaux arguments est que les clients seraient obligés de payer deux fois, d’abord pour l’accès à Internet, et ensuite pour des coûts plus élevés pour les services de streaming et de cloud.

L’année dernière, 34 organisations de la société civile ont écrit dans une lettre ouverte que tout prélèvement irait à l’encontre des règles européennes sur la neutralité du net, selon lesquelles les entreprises de télécommunications n’ont pas le droit de vendre des vitesses Internet plus rapides à certaines entreprises.

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