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Nanterre (France) (AFP) – Quatre groupes environnementaux ont intenté une action en justice contre le géant français TotalEnergies pour « climaticide » concernant un projet pétrolier controversé en Tanzanie et en Ouganda, ont indiqué lundi leurs avocats.
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Les groupes – Darwin Climax Coalitions, Sea Shepherd France, Wild Legal et Stop EACOP-Stop Total – ont déposé leur recours le 22 septembre, affirmant que TotalEnergies « ne doit plus continuer à alimenter sciemment, librement et impunément le changement climatique », selon les avocats. William Bourdon et Vincent Brengarth ont déclaré.
« Il est temps de rendre l’entreprise responsable de ses activités », ont-ils déclaré, ajoutant que cette action en justice est sans précédent en demandant un jugement pénal « pour des faits s’apparentant à un climaticide, qui jusqu’à présent n’avaient leur place que devant les tribunaux civils ».
Les groupes affirment qu’avec son East African Crude Oil Pipeline (EACOP), TotalEnergies est responsable de charges telles que la destruction, l’endommagement ou la détérioration de biens appartenant à autrui susceptibles de créer un danger pour les personnes, et la non-gestion d’un sinistre.
Human Rights Watch (HRW) a demandé en juillet l’arrêt du projet après que TotalEnergies et la China National Offshore Oil Corporation ont signé l’année dernière un accord de 10 milliards de dollars pour développer les champs pétrolifères ougandais et expédier le brut via un pipeline de 1 445 kilomètres (900 milles) jusqu’à la Tanzanie. Port de Tanga dans l’océan Indien.
Les militants des droits de l’homme et les groupes environnementaux ont critiqué un accord qui a également fait l’objet de critiques au Parlement européen.
TotalEnergies affirme qu’environ 100 000 personnes déplacées par le projet ont été équitablement indemnisées et que des mesures ont été prises pour protéger l’environnement.
Le projet consiste à forer environ 400 puits de pétrole dans le parc naturel de Murchison Falls, réserve de biodiversité et plus grand parc national d’Ouganda.
L’entreprise a déclaré lundi qu’elle n’était pas au courant des dernières actions en justice et de ce qu’elle espérait obtenir, affirmant à l’AFP qu’elle « conduisait ses opérations conformément à ses normes d’exploitation et aux lois et réglementations ».
Un tribunal civil français a rejeté plus tôt cette année, pour des raisons de procédure, une action historique contre l’entreprise concernant le projet après que plusieurs ONG ont intenté une action en justice visant à le suspendre.
Le président ougandais Yoweri Museveni s’est engagé à aller de l’avant, affirmant que le pays enclavé et ravagé par la pauvreté bénéficierait d’un coup de pouce économique grâce au projet.
Dans leurs dernières allégations, les associations affirment que le gazoduc entraînerait « un appauvrissement majeur des populations locales » et aurait de graves conséquences sur l’environnement local.
L’ONG française Les Amis de la Terre a lancé une première offensive judiciaire contre le projet en 2019.
Déclarant que le gazoduc ne respectait pas l’accord de Paris de 2015 sur la réduction des émissions mondiales de carbone, les avocats chargés de la dernière affaire ont mis en garde contre le « chaos » résultant de la hausse des températures si de tels projets se réalisaient.
Ils ont exhorté les autorités françaises à « obliger TotalEnergies à changer radicalement sa stratégie d’investissement pour réduire drastiquement les investissements fossiles et développer massivement les énergies renouvelables ».
© 2023 AFP