Customize this title in frenchLes larmes du banquier privé

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C’était une longue déclaration, et au milieu de celle-ci, le banquier privé accusé de graves délits fiscaux n’en pouvait plus. Christian Olearius, ancien patron et toujours copropriétaire de la maison d’argent traditionnelle hambourgeoise Warburg, a éclaté en sanglots. Son avocat, Peter Gauweiler de Munich, a pris le relais et a continué à présenter la déclaration préparée. Jusqu’à ce qu’Olearius se soit calmé et soit capable de lire ce que lui et sa défense avaient écrit sur environ 50 pages.

Cette scène s’est déroulée il y a cinq mois, à la mi-novembre 2022, au bureau de la police criminelle de Rhénanie-du-Nord-Westphalie à Düsseldorf. Après des années d’enquêtes contre lui pour des infractions prétendument graves dans le scandale fiscal Cum-Ex, l’homme d’affaires hanséatique Olearius a décrit sa vision des choses. Comment la justice l’avait déjà condamné. Comment les autorités l’auraient exposé avec des piercings. Surtout parce que des extraits de ses journaux sur des interventions auprès de l’ancien maire de Hambourg et actuel chancelier Olaf Scholz ont été rendus publics. Et comment ses journaux montraient qu’il n’avait rien fait de mal.

Le parquet de Cologne voit les choses différemment. En juillet 2022, elle a déposé des accusations de 375 pages contre Olearius pour évasion fiscale dans un certain nombre d’affaires particulièrement graves. Le préjudice subi par le fisc se serait élevé à près de 280 millions d’euros. Le tribunal de district de Bonn a approuvé les accusations cette semaine. Signifie : À un moment donné dans les mois à venir, le processus cum-ex le plus spectaculaire à ce jour commencera.

Il s’agit aussi de ses contacts avec Olaf Scholz

Le tribunal ne traitera alors pas seulement des transactions boursières, avec lesquelles Warburg et de nombreuses autres banques auraient escroqué le fisc pour un total de plus de dix milliards d’euros. En négociant des actions avec (i.e. cum) et sans (ex) dividendes en cercles pendant si longtemps que le fisc n’a plus vu clair. Et un impôt payé une seule fois sur les dividendes remboursés plusieurs fois. En fait, c’était du vol fiscal, légalement c’est considéré comme de l’évasion fiscale.

En plus des accords cum-ex de Warburg, le tribunal de district de Bonn devrait également s’occuper de la grande politique, avec les contacts d’Olearius avec Scholz. Le banquier privé les notait soigneusement dans ses agendas. Lorsque les autorités fiscales de Hambourg étaient censées avoir de l’argent de Warburg en 2016, Olearius s’est entretenu à plusieurs reprises avec Scholz. Puis le Trésor a cédé. Quand cela est sorti, Scholz a eu des ennuis. Mais il nie avoir une quelconque influence. Une commission d’enquête est en cours au Parlement de Hambourg. Il y aura bientôt aussi un comité U au Bundestag, avec lequel l’opposition CDU/CSU veut faire la lumière sur le rôle du politicien SPD et du chancelier Scholz.

Le tribunal et le Bundestag traiteront probablement Olearius et Scholz presque en même temps. Le point de vue d’Olearius est celui de son défenseur public Bernd Schünemann, au nom des quatre avocats : « Notre client a fait un usage normal de son droit de pétition en tant que citoyen. » Le procès montrera que rien d’offensant ne s’est produit de la part d’Olearius dans les contacts avec Scholz, dit Schünemann.

C’est ainsi que le voit l’ancien politicien CSU Peter Gauweiler, en sa qualité de l’un des trois défenseurs électoraux d’Olearius. Ce qui conduit à une constellation inhabituelle. À Bonn, devant le tribunal, Gauweiler et ses collègues avocats tenteront de faire en sorte que les discussions d’Olearius avec Scholz à propos de Cum-Ex paraissent tout à fait normales. A Berlin au Bundestag, les amis de longue date de Gauweiler de la CSU et de la CDU feront tout pour épingler un scandale sur Olearius et surtout Scholz.

La demande de millions est « manifestement contraire à l’État de droit », selon la défense

Au bureau de la police criminelle de l’État de Düsseldorf, Olearius a protesté verbalement de son innocence. Il ne savait rien des accords aux dépens du Trésor. Et rien sur les fausses factures non plus. Les vérificateurs et les agents du fisc avaient tout inspecté à l’époque et avaient trouvé que tout était en ordre. Et ses entrées de journal en particulier montrent qu’il ne craignait pas que quoi que ce soit soit illégal.

Le tribunal montrera si tel est le cas. Ou si les allégations du parquet de Cologne sont exactes, ce qui pourrait entraîner une longue peine de prison. Et reste à savoir si le banquier privé devra verser un bon 40 millions d’euros au trésor public. Olearius aurait collecté autant d’argent auprès de sa banque privée sous forme de participation aux bénéfices au cours des années où Warburg a exempté les autorités fiscales selon les conclusions du pouvoir judiciaire. C’est ce que dit l’acte d’accusation – selon lequel le parquet aurait fait une erreur de calcul de 50 euros.

La confiscation de plus de 40 millions d’euros demandée par le parquet est « manifestement illégale », répond le défenseur public Schünemann. Après tout, Bankhaus Warburg a déjà versé 155 millions d’euros au Trésor. Cela n’a été possible que parce que les deux principaux propriétaires de la banque, Christian Olearius et Max Warburg, ont aidé avec leurs actifs privés. Olearius ne devrait pas être invité à payer deux fois, a déclaré le défenseur public. Il annonce un parcours difficile au tribunal.

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